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Festival de Musique Sacrée de Nice 2009FESTIVAL MUSIQUE SACRÉE - Du 11 au 28 juin 2009 se déroulera la 35ème édition du Festival de Musique Sacrée de Nice. La riche programmation de cette nouvelle édition ravira les connaisseurs de la musique du genre, mais permettra aussi, à un public novice de découvrir toutes les facettes de ces musiques sacrées, au travers d’artistes revisitant les traditions ou portant un nouveau regard sur  les grands compositeurs.

La musique envahira divers lieux de Nice : Opéra de Nice, Église Saint-François de Paule, Cathédrale Sainte-Réparate, Eglise Notre-Dame du Port, Conservatoire à Rayonnement Régional et le Théâtre de la Photographie et de l'Image.

Détail du programme sur NiceRendezVous

Jeudi 11 juin - 20h – Opéra de Nice : L’évangile selon Jean Oratorio pour solistes, chœur et ensemble d’orient et d’occident.
Lundi 15 juin - 20h – Eglise Saint-François de Paule : Sonate pour basse de viole et clavecin.
Mardi 16 juin - 20h – Cathédrale Sainte-Réparate : Saki Aoki, lauréate du Grand Prix de Chartres 2008.
Jeudi 18 juin - 20h – Eglise Notre-Dame du Port : Stabat Mater en sol mineur de Franz-Joseph Haydn.
Samedi 20 juin - 20h – Conservatoire à Rayonnement Régional CRR: Te Deum d’Anton Bruckner, Te Deum de Krzysztof Penderecki.
Dimanche 21 juin - 10h – Cathédrale Sainte-Réparate : Messe de Saint-Jean de Dieux de F.J. Haydn.
Dimanche 21 juin - 16h à 20h – Théâtre de la Photographie et de l’Image : Fête de la Musique - Marathon Brahms.
Mercredi 24 juin - 20h – Conservatoire à Rayonnement Régional : Les 3 dernières sonates pour piano de Ludwig Van Beethoven.
Jeudi 25 juin - 20h – Cathédrale Sainte-Réparate : « Paz Salam et Shalom »
Vendredi 26 juin - 20h – Eglise Saint-François de Paule : Gustav Mahler « Kindertotenlieder », Andrea Basevi « Chantez le don d’être enfant ».
Samedi 27 juin - 20h – Eglise Saint-Pierre d’Arène : Chants traditionnels des Alpes.Dimanche 28 juin - 10h – Cathédrale Sainte-Réparate : Messe en sol de Schubert.
Dimanche 28 juin - 20h – Cathédrale Sainte-Réparate : Petite messe solennelle de Gioacchino Rossini.

Jeudi 11 juin à 20h

Opéra de Nice

L’évangile selon Jean

Oratorio pour solistes, chœur et Ensemble d’Orient et d’Occident

Ensemble des Jeunes de la Méditerranée PACA

Chœur mixte et Ensemble oriental de l’Institut de Damas

Direction musicale, livret, musique et chant : Abed Azrié

Direction : Alain Joutard

Un projet de coopération euro-méditerranéenne pour une session exceptionnelle de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée Provence-Alpes-Côte d’Azur (OJMPACA).

Fidèle à sa mission d’orchestre-école au service du dialogue interculturel, l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée Provence-Alpes-Côte d’Azur reprend en 2009 « L’évangile selon Jean » d’Abed Azrié, dans une nouvelle version produite en coopération entre la Syrie, le Maroc et la France.

Réorchestré pour voix solistes, chœur et Ensemble d’Orient et d’Occident par le compositeur et chanteur d’origine syrienne, « L’évangile selon Jean » associe musiciens classiques et traditionnels pour une session 2009 unique.

Cette nouvelle version, placée sous la direction d’Alain Joutard, est interprétée par Abed Azrié, 15 chanteurs et un ensemble oriental de 7 musiciens issus de l’Institut supérieur de musique de Damas, avec un ensemble occidental de 16 jeunes musiciens issus des conservatoires de la région PACA et de la Garde Royale du Maroc.

L’Evangile selon Jean

Cousin de Jésus par sa mère, d’abord disciple de Jean-Baptiste, Jean est le seul des douze apôtres du Christ à assister de près à sa condamnation et à sa crucifixion. Ses voyages lui ont fait connaître d’autres cultures. Il semble qu’il ait quitté la Palestine pour la région d’Antioche puis pour l’Asie Mineure et qu’il ait été déporté un temps sur l’île de Patmos. Il survit aux autres apôtres et, avant de mourir de vieillesse à Ephèse vers la fin du 1er siècle, note dans son évangile les paroles du Christ. Son récit exprime la pensée d’un auteur véritable. Il est le plus vivant des évangiles et le plus spirituel.


Lundi 15 juin à 20h

Eglise Saint-François de Paule

Sonate pour basse de viole et clavecin

Œuvres de Louis de Caix d’Hervelois, Antoine Forqueray, Jacques Duphly, Antoine Forqueray, François Couperin

Clavecin : Huguette Grémy-Chauliac

Basse de viole : Jean-Louis Charbonnier

Les pièces instrumentales évoqueront les compositeurs et musiciens à la cour de Louis XIV :

Louis de Caix d’Hervelois (1680-1759)

Les informations recueillies à son égard font émerger le fait que le jeune Louis XV lui accorda en novembre 1719 la permission « de faire imprimer et graver et donner au public divers ouvrages de musique, tant vocale qu’instrumentale, et pour la basse de viole à deux, ou plusieurs parties », et ce pour neuf années consécutives. Il poursuivit sa production en 1751 et 1753 avec deux recueils de pièces pour par-dessus de viole.

Antoine Forqueray (1672-1745)

Premier d'une lignée de compositeurs, il eut l’honneur très jeune de jouer de la basse de violon devant Louis XIV. Celui-ci demanda alors qu’on lui enseignât la viole. Devenu gambiste virtuose, il fut nommé musicien ordinaire de La Chambre du Roy Louis XIV en 1689. Forqueray a été considéré, à égalité avec Marin Marais, comme l’un des deux plus grands virtuoses de la viole.

Marin Marais

Son œuvre variée et abondante comporte plus de 500 pièces, elle offre un panorama exceptionnel de plus de 40 ans de musique instrumentale baroque française, principalement sous le règne de Louis XIV. Ses pièces de viole reflètent toute sa vie, comme un journal décrivant les évènements et à travers lesquelles il rend hommage à ses maîtres, innove constamment, imagine de nouvelles formes, et embellit la « Suite française » à son plus haut niveau. Marin Marais nous laisse une œuvre impressionnante.

Jacques Duphly (1715 – 1789)

Organiste de formation, il y renonce pour se consacrer au clavecin. Sa réputation s’établit grâce à la publication de ses quatre livres de clavecin parus entre 1734 et 1768. Il fut dès lors considéré comme l’un des plus grands maîtres de clavecin de Paris. La plupart des pièces de ses livres sont des portraits musicaux, écrit en hommage à des personnages illustres, genre très en faveur en France au XVIIIe siècle.

François Couperin (1668 – 1733)

François Couperin, dit Le Grand, étudie la musique dans le cadre familial puis avec Jacques Thomelin, organiste du roi. En 1693, il est organiste à la chapelle de Louis XIV pour le quartier de janvier. Il enseigne le clavecin au Duc de Bourgogne et à nombre de princesses. Puis, en 1723, sa fille Marguerite-Antoinette hérite de sa charge d’ordinaire du roi pour le clavecin.

Les Folies d’Espagne

Le terme Follia apparaît pour la première fois dans des documents espagnols et portugais à la fin du XVe siècle. Il concerne à la fois le chant et la danse, réputée comme sauvage, frénétique… « folle », en quelque sorte. Au début du XVIIe siècle la Follia connaît un grand succès en Espagne. C’est alors une danse accompagnée par le chant et la guitare ; puis elle se répand en Italie, en France, en Angleterre.

Mardi 16 juin à 20h

Cathédrale Sainte-Réparate

L.Marchand (1669-1732) : Grand Dialogue

N. de Grigny (1672-1703): Extrait du Gloria de la Messe pour orgue, Tierce en taille et Dialogue J.S.Bach (1685-1750): Praeludium et Fuga en mi majeur BWV566

J.Alain (1911-1940 : 2ème fantaisie

J.Langlais (1907-1991) : Rhapsodie grégorienne

G.Litaize 1909-1991) : Lied

C. Tournemire (1870-1939) : Choral improvisation sur l’Hymne « Victimae Paschali »

Orgue : Saki Aoki, lauréate du Grand Prix de Chartres 2008

Saki AOKI, lauréate du Grand prix de Chartres « interprétation » 2008, du prix du public ainsi que du prix spécial Gaston Litaize se produira pour la première fois sur l’orgue de Nice dans le cadre du Festival de Musique Sacrée.

Né à Tokyo en 1982, Saki Aoki débute l’orgue avec Keiko Utsumi.

Saki Aoki, lauréate du Grand Prix de Chartres « interprétation » 2008, du prix du public ainsi que du prix spécial Gaston Litaize, se produira pour la première fois sur l’orgue de Nice dans le cadre du Festyival de Musique Sacrée.

En 2000, elle est admise sur concours dans la classe de Masaaki Suzuki à l’université Geidai (université de Tokyo pour les Beaux-arts et la musique) dont elle obtient, en février 2008, le diplôme terminal du cycle Master Class (perfectionnement, interprétation) mention très bien avec félicitations.

Parallèlement, l’artiste se perfectionne en France auprès d’Eric Lebrun et d’Erwan Le Prado.

Sa carrière se développe aujourd’hui très largement (Japon, France, Allemagne…), elle s’est produite notamment au Yokohama Minato Mirai Hall, au Kasals Hall de Tokyo…

Jeudi 18 juin à 20h

Eglise Notre-Dame du Port

Stabat Mater en sol mineur de Franz-Joseph Haydn

Chœur, orchestre et solistes du Conservatoire à Rayonnement Régional

Direction : Bertrand Dutour de Salvert

Franz-Joseph Haydn (1732-1809)

L'œuvre de Haydn s'étend sur un demi siècle, sa production est immense - musique symphonique, de chambre, lyrique, vocale, religieuse...- et il n'existe pas encore d'édition des œuvres complètes.

La cathédrale de Cadix lui commande un oratorio "Les Sept dernières paroles du Christ", créé en 1796. L’œuvre constitue une référence dans la vie artistique du compositeur.

La musique de Haydn est un modèle d'écriture classique, et c'est son esprit inventif qui le place au dessus de ses contemporains. Ce « géant musical », se situe entre le baroque finissant et le jeune mouvement romantique du XIXe siècle. Il est le premier des trois grands noms de compositeurs de cette époque, Haydn, Mozart et Beethoven.

Le Stabat Mater

Cette importante partition se situe au début de la période Sturm und Drang et possède une forte influence italienne.

D’une orchestration sobre, quintette à cordes et deux hautbois, le Stabat Mater est d’une très grande intensité dramatique et s’apparente aux « Sept Paroles du Christ ».

C’est probablement l’œuvre qui fit connaître Haydn dans toute l’Europe, comme grand compositeur vocal, si l’on en juge au nombre important d’éditions de cette partition existant à son époque.

Le Stabat Mater se divise en treize sections, alternant airs et chœurs, se conclut par un chœur de style fugué « Paradisi Gloria » qui par son éclaircie soudaine, contraste avec tout ce qui précède.

Samedi 20 juin à 20h

Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR)

Te Deum d’Anton Bruckner

Te Deum de Krzysztof Penderecki

Orchestre Philharmonique de Nice

Chœur de l’Opéra de Nice

Chœur Philharmonique de Nice

Direction : Krzysztof Penderecki

Direction des Chœurs : Giulio Magnanini

Sofir Solwey : soprano

Yaroslava Kozina : mezzo-soprano

Angelo Antonio Poli : tenor

Franscesco Ellero d’Artegna : basse

Te Deum d’Anton Bruckner (1824-1896)

Compositeur autrichien né en 1824, il apprit très jeune le violon, le chant et l’orgue.

En 1868, il est nommé professeur au Conservatoire de Vienne, où il débute sa carrière de compositeur : les symphonies, le "Quintette à corde " et le "Te Deum". A cause de son orchestration, on l'a appelé le « Wagner de la symphonie ». Mais à l'opposé de celui-ci, Bruckner suit la tradition consacrée de la polyphonie allemande, et se consacre à la musique symphonique et chorale.

La personnalité de Bruckner est dominée par un profond sens religieux. Il considère la musique comme l'apothéose de la symétrie, et construira ses symphonies comme des cathédrales gothiques.

Te Deum de Krzysztof Penderecki

Né à Debica, en Pologne, en 1933, Krzysztof Penderecki commence très jeune à étudier le violon et le piano. À 18 ans, il entreprend des études de composition avec Franciszek Skolyszewski au conservatoire de Cracovie.

Penderecki a été salué comme l'un des plus grands compositeurs contemporains dès la création de Strophen, en 1959, au festival « L'Automne de Varsovie ».

Il compose en 1979-1980, le « Te Deum », pour 4 voix solistes, 2 chœurs mixtes et orchestre.

Penderecki est aussi titulaire de doctorats d’honneur et de chaires professorales d'universités du monde entier.

Dimanche 21 juin à 10h

Cathédrale Sainte-Réparate

Messe de Saint-Jean-de Dieu de F.J.Haydn

Maîtrise de la Cathédrale Sainte-Réparate

Ensemble vocal de Cannes

Direction : Patrick Clette

Direction: Christian Léonetti

A l’occasion du bicentenaire de la mort de Haydn (1732-1809), la Maîtrise de la Cathédrale Sainte-Réparate rend hommage au célèbre compositeur autrichien de la période dite « classique » (fin XVIIIe – début XIXe).

La maîtrise de la Cathédrale Sainte-Réparate est l’un des plus jeunes chœurs de la ville de Nice… Voilà donc 113 ans qu’elle prie, chante, tous les dimanches et jours de fête, avec autant d’enthousiasme et de volonté qu’au premier jour, un répertoire riche et varié de messes, motets et autres pièces d’orgues. Dès la création du festival, la Maîtrise participe naturellement à la célébration de cette rencontre de la musique et du sacrée, sous l’impulsion de l’Abbé Navarre. Elle aura le plaisir d’être dirigée cette année par son Maître de Chapelle, Christian Leonetti pour l’occasion.

Dirigé par Patrick Clette, l’Ensemble Vocal de Cannes, regroupant une cinquantaine de choristes amateurs, aborde toutes les esthétiques, de la musique médiévale à la musique contemporaine. Chaque année il donne une dizaine de concerts tant en France qu'à l'étranger et prête son concours à diverses manifestations de la région PACA. En 2005, à l’occasion de la rencontre chorale avec la Kammerkoor de Tallinn, l'Ensemble Vocal de Cannes s’est déplacé en Estonie et a interprété des extraits du "Gloria Patri", œuvre du compositeur contemporain estonien Urmas Sisask. En 2006, dans le cadre de la manifestation "C pas classique", à Acropolis, le chœur a interprété la musique du film « Le Seigneur des Anneaux », en présence d'Howard Shore. Au printemps 2008, l'Ensemble Vocal de Cannes a participé à la troisième rencontre de chœurs d'adultes des Alpes-Maritimes et il prépare plusieurs concerts en Irlande pour l’été 2010.

Entrée Libre

Dimanche 21 juin de 16h à 20h

Théâtre de la Photographie et de l’Image

Fête de la Musique-Marathon Brahms

Quintette en fa mineur

Francesca Tosi : piano

Thierry Trinari : violoncelle

Zela Terry : violoncelle

Véra Brodmann-Novakova : violon

Vasile Ioan : alto

Sonate en ré mineur

Dylgjeri Orgesa : violon

Jonathan Benichou : piano

Sonate pour violoncelle

Thierry Trinari : violoncelle

Andréa Bacchetti : piano solo

Brahms (1833 -1897)

Né dans une famille originaire de Hambourg, son père, lui enseigne les rudiments de la musique.

Après des tournées en Allemagne, Brahms revient à Hambourg et compose pour le piano, la musique de chambre et pour la voix.

Puis il se fixe à Vienne où il est nommé directeur de la « Singakademie ». Brahms voyage beaucoup à travers l'Europe soit pour écrire ses œuvres, soit pour les faire connaître.

Brahms incarne parfaitement l'âme germanique dans son état le plus pur et le plus total.

L'invention et la complexité de la musique de Brahms (surtout pour la musique de chambre et pour le piano) est à peu près unique dans la seconde moitié de l'époque romantique.

Mercredi 24 juin à 20h

Auditorium du Conservatoire à Rayonnement Régional

Les trois dernières sonates pour piano de Ludwig Van Beethoven

Piano : Jean-Bernard Pommier

Ludwig Van Beethoven (1770-1827)

Il donne son premier concert à Cologne à l’âge de huit ans.

A partir de 1793, Beethoven s'installe à Vienne et devient le musicien fétiche de l'aristocratie viennoise en tant que pianiste et improvisateur. Mais il se consacre aussi à la composition avec ses 3 « Trio »s op.1 en 1794-1795 et ses 3 « Sonates pour piano » op.2 composées en 1795-1796. Beethoven devient très vite l'une des personnalités dominantes du monde musical viennois et international. Son œuvre, immense et novatrice, connut une gloire presque immédiate et permanente. Ni classique, ni romantique, elle témoigne d'une permanente remise en question du langage musical.


Jean-Bernard Pommier

Prodige du piano depuis l’âge de 4 ans, l’artiste n’a cessé de se produire dans des récitals et en soliste dans les plus grandes salles du monde et avec les orchestres les plus éminents, dont l’Orchestre Philharmonique de Berlin, le Chicago Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic Orchestra, le Concertgebouw, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, etc.

Il a collaboré avec des chefs d’orchestre tels qu’Herbert von Karajan, Daniel Barenboim, avec lequel il a interprété l’intégrale des « Concertos » de Beethoven avec l’Orchestre de Paris.

Jean-Bernard Pommier se produit également fréquemment en soliste invité dans le cadre des festivals de Berlin, Salzbourg, Edimbourg, Jérusalem…

Insatiable, il poursuit en parallèle une carrière active de chef d’orchestre, qui l’a amené à travailler avec des orchestres internationaux.

Jean-Bernard Pommier est Officier de l’Ordre du Mérite National et a récemment été fait Chevalier de la Légion d’Honneur par le Ministre de la Culture.

Jeudi 25 juin à 20h

Cathédrale Sainte-Réparate

« Paz Salam et Shalom »

Regard sur l’Espagne orientale au XIIIe siècle

Canticum Novum

Barbara Kusa : soprano

Yves Bergé : basse

Gwenaël Bihan : flûte à bec

Philippe Roche : oud

Aroussiak Guévorguian : kanun

Valérie Dulac : vièle

Emmanuel Guignes : kanenche

Henri-Charles Caget : percussions

Ismaël Mesbahi : percussions

Direction : Emmanuel Bardon

L’œuvre "Paz, Salam & Shalom" propose un regard original sur l’Espagne orientale au XIIIe siècle. Conçue pour 3 chanteurs et 7 instrumentistes, la composition mêle musique séfarade, arabe et espagnole.

Canticum Novum

Créé en 1996, Canticum Novum est un ensemble composé de jeunes chanteurs et instrumentistes passionnés par la musique renaissance et baroque.

La volonté de Canticum Novum est de transmettre par la musique un message de respect mutuel et de tolérance en se replongeant à l'époque où la musique était symbole de mixité et de vie commune.

Une des démarches fondatrices de Canticum Novum est de s'attacher à la redécouverte du patrimoine de musique ancienne encore méconnue, notamment au travers d'un travail d'éducation musicale auprès des jeunes, des amateurs et des novices.

Installé aujourd'hui de manière permanente à Saint-Étienne, Canticum Novum a donné de nombreux concerts en France et à l'étranger, notamment à l'Opéra National de Banská Bystrica, au centre culturel de rencontres d'Ambronay, au Festival de Sylvanès, au Festival de Musique et d'Art Baroque en Tarentaise ainsi qu'au Festival de Fontmorigny, où l'ensemble se produit chaque année.

Vendredi 26 juin à 20h

Eglise Saint-François de Paule

Gustav Mahler : Kindertotenlieder

Andrea Basevi : Cantate - Chantez le don d’être enfant

R. Rittelman : soliste

Adaptation d’Andrea Basevi

Ensemble Apostrophe

Direction : Marco Guidarini

Gustav Mahler (1860-1911)

Mahler apprend dès l'enfance à jouer du piano et à composer. En 1888, il termine et orchestre « Die drei Pintos » de Weber dont le succès fait de lui un homme célèbre Il est ensuite nommé directeur de l'Opéra de Budapest.

En 1907, Mahler perd sa fille aînée Maria, emportée par la scarlatine. Ce coup du destin abat Mahler qui adorait sa fille. Il repense alors à ses Kindertotenlieder, (les Chants funèbres pour un enfant mort), écrits en 1902 sur le texte d'un poème de Ruckert, évoquant la douleur d'un père qui a perdu son enfant.

Mahler a toujours cherché à spiritualiser sa musique remplie de paradoxes et d'antinomies. Ses œuvres en font l'un des principaux acteurs « d'une révolution des esprits » au début du siècle à Vienne.

Adaptée par Andrea Basevi, la « Cantate – Chantez le don d’être enfant » pour Chœur, solistes et sept musiciens.

La composition a été composée sur le modèle des cantates de Bach en conservant le même rapport entre texte et musique. Le texte, écrit spécialement par le poète Roberto Piumini évoque les nombreux problèmes de l’enfance et commémore le 20ème anniversaire des droits de l’enfant.

Samedi 27 juin à 20h

Eglise Saint-Pierre d’Arène

Chants traditionnels des Alpes

Coro Monte Cauriol

Le Chœur Monte Cauriol

Créé à Gênes en 1950, par des étudiants de la faculté d’ingénierie, passionnés par la montagne, le Chœur Monte Cauriol a depuis formé son propre répertoire et son style grâce à un méthodique travail des choristes. Dirigé par l’ingénieur Armando Corso, le Chœur Monte Cauriol a donné plus de 1.500 concerts en Italie et à l'étranger. Il est cité comme un modèle de référence dans son secteur.

Le répertoire du chœur est constitué d'anciennes œuvres musicales de compositeurs souvent méconnus, transmises par la tradition orale. On trouve également des œuvres d’auteurs célèbres qui, d’après les choristes, partagent avec les premières, les caractéristiques de simplicité et de tradition.

Dimanche 28 juin à 10h

Cathédrale Sainte-Réparate

Messe en sol de Schubert avec solistes, chœur et orchestre

Ensemble Vocal de Cannes

Direction : Patrick Clette

Maîtrise de la Cathédrale Sainte-Réparate

Direction : Christian Léonetti

Franz Schubert (1797-1828)

Troisième et dernier des grands musiciens classiques viennois après Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart.

Par ses œuvres mélodiques, tendres et poétiques, Schubert a marqué la naissance du romantisme. Ses lieder sont le parfait reflet de sa personnalité pessimiste mais innovatrice ; on reconnaît d’ailleurs à Schubert d’avoir donné au lied allemand une forme définitive.

Né en 1797 à Lichtental près de Vienne. Son père, qui est instituteur, lui enseigne très jeune le violon, et son frère le piano. En 1808, il entre comme choriste à la Chapelle impériale de Vienne et devient l'élève d'Antonio Salieri, directeur de la musique à la cour. Il commence alors à composer des quatuors à corde, des ouvertures et des pièces pour piano.

Son œuvre, abondante, comprend plus de neuf cents numéros d'opus. Elle comporte quinze opéras, six messes dont « la Messe en Sol » composée en 1815, plus de six cents lieder, neuf symphonies, des sonates pour violon et piano.

Entrée Libre

Dimanche 28 juin à 20h

Cathédrale Sainte-Réparate

Petite messe solennelle de Gioachino Rossini

Isabella Costa: soprano

Margherita Settimo: mezzo soprano

Francesca Tosi : pianiste

Valérie Barrière : pianiste

Philippe Do : ténor

Pierre-Yves Pruvot : baryton

Chœur de l’Opéra

Direction : Giulio Magnanini

Gioacchino Rossini (1792-1868)

Né en 1792, à Pesaro en Italie, l'enfance de Rossini s'écoule dans l'ambiance des troupes d'opéras forains entre une mère chanteuse et un père corniste.

Précoce et surdoué il écrit son premier opéra intitulé Demetrio et Polibio à l'âge de quatorze ans. A ce titre, il parcourt toutes les grandes villes du pays, et en trois ans, la reconnaissance est totale. En 1864, il se fait remarquer par sa Petite Messe Solennelle. Puis, il s’exile dans sa maison de Passy, en banlieue parisienne où il y meurt en 1868, des suites d'une opération chirurgicale.

Malgré une retraite précoce, Rossini laisse derrière lui un nombre incroyable d'opéras aussi bien classiques, dramatiques que comiques. Son art du crescendo et ses mélodies enchanteresses en ont fait l'une des personnalités les plus influentes du monde musical.

Présentation des artistes

Franscesco Ellero d’Artegna

Né à Friuli Venezia Giulia, Francesco Ellero d’Artegna remporte de nombreux concours de chant dont, notamment, celui des Voix Verdiennes à Bussetto, le concours Toti dal Monte de Trévise, le concours Mario del Monaco à Castelfranco Veneto et le concours Luciano Pavarotti à Philadelphie. Il est très vite invité par les plus grandes scènes internationales telles que Madrid, Barcelone, Munich, Paris, et se produit sous la direction de chefs d'orchestre renommés comme Riccardo Muti, Georges Prêtre, James Conlon, Giuseppe Patané, Nello Santi, Gianandrea Gavazzeni, Sir Colin Davis, Zubin Mehta et John Eliot Gardiner. Francesco Ellero d’Artegna a participé à l'enregistrement d'une trentaine de vidéos, CD et DVD dont « L'incoronazione Di Poppea » chez DGG sous la direction de John Eliot Gardiner.

Abed Azrié

Né à Alep en Syrie, Abed Azrié s’imprègne des liturgies orientales, chrétiennes et musulmanes. Il découvre ensuite les musiques populaires occidentales et étudie la littérature arabe à l’université libanaise de Beyrouth. Depuis 1967, il vit et travaille à Paris. Compositeur, chanteur et écrivain, sa musique mélange les instruments traditionnels de ses origines avec des instruments occidentaux. Ses créations sont marquées par la synthèse entre les musiques anciennes et modernes. Abed Azrié a ressuscité la légende sumérienne de Gilgamesh, revivifié les meilleurs poètes soufis, interprété et diffusé les plus grands poètes arabes classiques et contemporains, la poésie d’Omar Khayyam et les auteurs andalous.

Andrea Basevi

Andrea Basevi est né à Gênes en 1957. Diplômé du Conservatoire de Turin. Direction du chœur et en composition. Il oriente sa carrière vers la didactique pour l’enfance en dirigeant des Chœurs d’écoles primaires, de la bibliothèque pour enfants De Amicis de Gênes. Il a composé divers opéras de chambre pour la jeunesse. Andrea Basevi est actuellement Directeur artistique de l’association Sant’Ambrogio Musica qui encourage la musique contemporaine. Il est également professeur d’harmonie au Conservatoire d’Alessandria.

Jean-Louis Charbonnier

Jean-Louis Charbonnier étudie la viole de gambe à la Schola Cantorum de Bâle puis au conservatoire de Zurich avec Jordi Savall. Il réédite de nombreuses partitions des XVIIe et XVIIIe siècles aux Editions Zurfluh et Heugel . Il est l’auteur de plusieurs méthodes de viole de gambe utilisées dans le monde. Membre pendant douze ans de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy dirigée par Jean-Claude Malgoire, il a enregistré chez Erato, CBS, et en soliste chez Pierre Verany avec actuellement la réalisation de l’intégrale de l’œuvre pour viole de gambe de Marin Marais et pour Ligia Digital de la musique française pour la viole. Assistant musical sur le film d’Alain Corneau « Tous les matins du monde », il a été chargé d’initier à la viole de gambe les acteurs Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle, Anne Brochet et Guillaume Depardieu. Il enseigne à Paris à Clamart et à Fontenay aux Roses où il a depuis 1972 la plus grande classe française de viole. Il a été le directeur et le fondateur du Festival des Instruments anciens à Paris (1981-1990), du Festival de musique ancienne de Dieppe (1991-2000) et depuis 2006, il est directeur du Festival International de viole d’Asfeld.

Patrick Clette

Enseignant-Formateur en Education Musicale et Chant Choral depuis 2002 et en Pédagogie depuis 2005 à l’Institut Saint-Cassien de Marseille-Cannes, Patrick Clette dirige actuellement deux chœurs d’adultes : l’Ensemble Vocal de Cannes (chœur mixte) et Nice Plain-Chant (chœur de femmes), ainsi que deux chœurs d’enfants à Nice. Son entreprise « Le Souffle d’Euterpe » est spécialisée dans l’illustration sonore multimédia. Son intérêt pour toutes les esthétiques musicales l’a amené à étudier au Conservatoire de Cannes, puis au C.N.R. de Nice la musique électroacoustique, le saxophone, l’harmonie, la composition et l’orchestration ainsi que le Jazz. Il s’est aussi spécialisé sur la question des universaux en musique.

Bertrand Dutour de Salvert

Recruté comme chef des Chœurs de l’Opéra de Nancy en 1994, il participe à la réalisation de productions majeures comme « Lohengrin » de R.Wagner, « Les Martyrs » de G.Donizetti ou « Wozeck » de A.Berg. En 1998, il obtient son Certificat d’Aptitude de direction d’ensembles vocaux. En janvier 2000, il crée le chœur de Nice-Sophia-Antipolis, toujours sous sa direction et devient membre du jury du diplôme d’état d’ensembles vocaux en mai 2003.

Orchestre Philharmonique de Nice

Depuis sa restructuration en 1982, sous l’impulsion de Pierre Médecin alors Directeur de l’Opéra, l’Orchestre Philharmonique de Nice est reconnu comme une formation musicale de premier plan. En 2001, la direction musicale de l’Orchestre Philharmonique de Nice est confiée à Marco Guidarini. Sous son impulsion, l’orchestre effectue plusieurs tournées. En novembre 2007, l’Orchestre se produit à la Staadtoper de Nürnberg avec le pianiste Alain Planès dans le « Concerto en sol » pour piano de Maurice Ravel, les « Scènes alsaciennes » de Jules Massenet et la « Symphonie fantastique » d’Hector Berlioz. En mai 2009, le Philharmonique de Nice a été invité dans le cadre du Festival « Les musiques d’aujourd’hui » organisé par le GMEM, Centre National de Création Musicale, de Marseille. À paraître chez Brilliant Classics, l'intégrale des 7 concertos pour piano et orchestre de John Field (1782-1837).

Huguette Grémy-Chauliac

Considérée par la critique comme l’une des grandes spécialistes actuelle de la musique baroque, Huguette Grémy-Chauliac poursuit sa carrière de claveciniste internationale en tant que soliste de nombreux orchestres français et étrangers des plus grands festivals radios, télévision françaises et étrangères. De longues recherches lui ont permis d’approfondir la technique du « toucher » des clavecinistes anciens et l’art subtil et complexe de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle sera la première à donner des récitals sur une copie d’un instrument du XVIIIe siècle, réalisé pour elle par le grand facteur Hubert Bedard. Parallèlement, cette claveciniste d’exception s’est consacrée à l’enseignement en créant, sous l’égide de Pierre Cochereau, la classe de clavecin du Conservatoire National de Région de Nice dont Scott Ross fut l’un des plus brillants fleurons.

Alain Joutard

Chef d'orchestre, chef de chœur, chanteur et flûtiste, Alain Joutard a été formé au Conservatoire Supérieur de musique de Genève et au Conservatoire national Supérieur de musique de Lyon. Il dirige le Centre des pratiques vocales au sein de la Délégation départementale à la musique et à la danse des Alpes-Maritimes.

Son parcours professionnel et les fonctions qu'il exerce à la tête de différents ensembles vocaux et instrumentaux lui permettent de construire des projets artistiques d'envergure notamment avec les jeunes générations. Chef d’orchestre invité auprès de l’Orchestre Régional de Cannes Provence-Alpes-Côte d’Azur, assistant de Philippe Bender à la direction musicale de l’OJMPACA, il est directeur musical d'ORFEO, projet de création d'opéras pour enfants, de l'Ensemble vocal universitaire de Nice et de l'Ensemble Solisti Vocalis.

Yaroslava Kozina

Yaroslava Kozina quitte Minsk, à l’âge de 18 ans, pour faire des études de chant en France. Elle obtient les plus hauts diplômes franç

 

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