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NICE TER : La SNCF veut rétablir SA vérité et la confianceTER SNCF - Alors que la SNCF dit vouloir rétablir la confiance, Nice toujours à la pointe du progrès, véritable laboratoire social avec Paris, a donc fait la preuve, avec la grève des conducteurs de TER de la SNCF, que la loi sur le service minimum est un rideau de fumée aisément transpersable si l’on est un syndicat déterminé et inventif. Déterminé, la médiatrice nommée par le Préfet des Alpes Maritimes l’a constaté après une semaine de réunions qui n’ont pour le moment rien changé pour les usagers de nos lignes entre Grasse, Cagnes, Antibes, Monaco et Breil, et inventif comme le reconnait du bout des lèvres le rapporteur du budget des transports à l’Assemblée, l’UMP Hervé Mariton, qui propose mais un peu tard, de ravauder, de rapetasser, l’ensemble des conditions qui régissent une grève dans ce service public, après la grosse colère de Nicolas Sarkozy fustigeant l’attitude de SUD-Rail dans des propos que le syndicat considère calomnieux puisqu’il n’a jamais été hors la loi.
Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé qu'il «proposerait dès mardi» que Jacques Kossowski, rapporteur de la loi sur le service minimum, « évalue l'application du texte voté » lors de l'été 2007. 

En attendant toujours pas de service normal lundi 19 janvier 2009 pour le TER azuréen et de façon plus grave rien à l'horizon comme le long communiqué de la SNCF l'explique ci-dessous, en donnant SES raisons et SES explications. 

Le dernier chapitre du communiqué va intéresser particulièrement les abonnés de ces lignes azuréennes puisque la SNCF fait " un geste commercial" immédiat.

 

Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a pris acte aujourd'hui de l'échec de la médiation de l'Etat dans le conflit qui oppose depuis cinq semaines les cheminots et la direction de l'établissement de Nice de la SNCF.
«J'avais demandé au Préfet de département cette médiation et j'avais appelé chacun à la responsabilité, par respect pour les usagers, et pour ne pas mettre à mal les années d'efforts et les milliards d'euros consentis par la Région, avec la SNCF. Je ne peux que regretter très amèrement ce blocage qui perdure, et ce nouvel échec du dialogue.»
«Nous devons trouver rapidement une issue à ce conflit. Mais dans l'attente, je demande à la SNCF de traiter les usagers de la Côte d'Azur comme les usagers franciliens, et de proposer rapidement des indemnités et des gestes commerciaux correspondant au préjudice subi.» 

 

 


 

En raison d’un mouvement social débuté le 9 décembre sur le site de Nice, la circulation des TER sera perturbée dans les Alpes-Maritimes pour la journée de lundi 19 janvier 2009

- Axe Les Arcs Nice Vintimille       1 train sur 2 
- Axe Nice Breil         1 train sur 3 

 * Des autocars de substitution sont mis en service sur ces axes 

RÉTABLISSONS LA VÉRITÉ…ET LA CONFIANCE 

Le conflit social des conducteurs de Nice, démarré le 9 décembre 2008, se poursuit encore. 

La vérité, c’est que les usagers du TER dans les Alpes Maritimes ont été trop lourdement et trop longuement pénalisés dans leur vie quotidienne, devant faire face à des situations parfois inextricables. Ils sont très nombreux à exprimer leur colère dans les media ou directement à des élus et à la Direction SNCF. Nous comprenons leurs réactions. 

La vérité, c’est que, ni les grévistes ni leurs représentants n’ont le droit de jouer avec la peur des usagers. Ils le font, par exemple, en inventant une dangerosité supposée des journées de travail qu’ils jugent trop longues et qui pourraient, selon eux, générer des accidents ferroviaires. Ils vont jusqu’à écrire que la SNCF est prête à « mettre en péril la vie des gens ».

Est-il besoin de rappeler que la SNCF applique les règles auxquelles sont soumises les entreprises ferroviaires et qui ont fait leur preuve, en rendant le transport ferroviaire le plus sûr de tous ? Est-il besoin de rappeler qu’elle est soumise à un contrôle très strict des organismes d’Etat en charge de la sécurité du système ferroviaire ? Est-il besoin de rappeler, plus simplement, que la SNCF considère la sécurité des circulations, et donc celle des usagers, comme une de ses valeurs fondamentales et qu’elle ne s’autorise nullement à la sacrifier à un quelconque intérêt financier, à supposer que les deux puissent s’opposer ? Est-il besoin de préciser que la SNCF, partout et de tous temps, analyse tous les incidents de conduite des trains qui surviennent pour déterminer et prendre les mesures nécessaires pour en éviter le renouvellement ? 

La vérité, c’est que la façon dont les Organisations syndicales conduisent la grève a pour but de, volontairement, et selon leur propre expression, apporter le maximum de perturbations au Service Public au moindre coût pour eux, en instituant une grève tournante et fluctuante. Les grévistes pervertissent l’esprit de la « loi sur le service minimum », dont on sait le progrès qu’elle avait apporté aux usagers en termes de service et d’information. Ils « jouent » sur la règle de telle sorte à mettre la SNCF dans l’impossibilité de prévoir l’adaptation du plan de transport et d’en informer les voyageurs, aggravant ainsi les difficultés de ces derniers. Ils espèrent ainsi que les usagers, les élus et le Conseil Régional se laisseront berner par leur manœuvre et feront pression sur la Direction de la SNCF pour qu’elle donne satisfaction à leurs revendications. 

La vérité, c’est que les revendications des conducteurs consistent à exiger une réglementation  « niçoise » (ou une application « niçoise » de la réglementation) des textes et principes d’organisation et de fonctionnement  de la SNCF, appliqués partout ailleurs sur le territoire, alors même que les Organisations syndicales, comme la Direction, sont très attachées au caractère national de l’entreprise et à l’équité de traitement des cheminots. 

La vérité, c’est que le conflit ne porte pas sur un problème d’emploi. En premier lieu, l’emploi de ces salariés n’est nullement en péril : leur statut leur garantit l’emploi « à vie ». En second lieu, le volume de l’emploi de conducteurs sur les Alpes Maritimes n’est pas menacé. Au contraire, les perspectives, y compris à long terme, sont très favorables : le TER ne peut que continuer à s’y développer, c’est la volonté du Conseil Régional et c’est une exigence de la Société, le TGV est dans la même logique de développement. Beaucoup de salariés aimeraient avoir des perspectives aussi rassurantes pour leur entreprise. 

La vérité, c’est que le conflit porte sur leurs horaires de travail. Les conducteurs sont soumis au régime de travail des personnels roulants. Ce régime prévoit les 35 h hebdomadaires (soit, dans ce cas,  1568 h annuelles). Ces horaires sont variables et ne sont pas des horaires « de bureau ». En contrepartie de ces contraintes liées au Service Public,  ce régime comporte 126 jours de repos par an auxquels s’ajoutent les jours fériés et 28 jours de congés annuels ainsi que quelques repos « compensateurs» liés à des contraintes particulières (travail de nuit, par exemple, mais les niçois ne travaillent pratiquement pas la nuit). L’autre contrepartie réside dans une rémunération qui se situe très largement au-dessus de la rémunération moyenne des cheminots (même pour un conducteur débutant). La modification des horaires de travail contestée sur Nice consiste simplement à les rapprocher un peu plus des 35 h effectives. Pas par principe, mais par souci évident de l’Entreprise de la bonne utilisation de l’argent public, c’est-à-dire celui des contribuables, pour le Service Public. 

La vérité, c’est que, bien avant le dépôt du préavis de grève, puis lors du conflit, à deux reprises, puis de nouveau lors de la médiation, la Direction de la SNCF n’a pas cessé de faire des avancées pour tenter de mettre fin à la grève et permettre aux grévistes, à plusieurs occasions, de sortir du conflit la tête haute, mais qu’elle s’est heurtée au mur de la CGT niçoise.

C’est aussi que la Direction s’est présentée à la médiation avec un esprit d’ouverture qui l’a donc amenée à faire de nouvelles avancées, alors que les Organisations Syndicales ont renchéri sur leurs propres revendications, en ajoutant même de nouvelles.

C’est enfin que, malgré les efforts de la médiatrice, la CGT niçoise est restée campée sur ses positions dont elle sait qu’elles sont inaccessibles à l’Entreprise. De ce fait, la Direction est contrainte de constater qu’elle ne trouvera pas, dans cette médiation, l’issue du conflit. 

La vérité, c’est aussi que les 8000 cheminots de la région PACA se sont préparés depuis des mois pour que le cadencement soit une vraie réussite du Service Public, une vraie réponse aux attentes des usagers auxquels ils ont à cœur d’offrir un service de qualité. Dans les Alpes Maritimes, tout leur travail et tous leurs efforts sont aujourd’hui gâchés du fait de quelques dizaines de conducteurs. Néanmoins, dans ce contexte difficile pour tous,  ils se mobilisent, y compris les centaines de conducteurs non grévistes à Nice et ailleurs, pour tenter d’atténuer les difficultés auxquelles sont confrontés les usagers. 

La vérité, c’est que les usagers, l’Entreprise et ses salariés n’ont désormais qu’une envie : que les conducteurs en grève mesurent bien leur responsabilité dans cette atteinte sans précédent au Service Public et que, enfin, les trains soient au rendez-vous.  

…et la confiance 

La confiance, c’est celle des usagers, que la SNCF veut retrouver. 

Pour cela, dans l’attente d’un retour à la normale auquel tout le monde aspire, la direction va renforcer dans toute la mesure du possible l’offre ferroviaire et va proposer aux collectivités d’examiner avec elle comment renforcer leurs propres services routiers afin de limiter la gène subie par les usagers.

Néanmoins, compte tenu de ces circonstances, nous ne pouvons toujours pas offrir aux usagers les trains correspondants à leurs besoins.

Face à cette crise exceptionnelle, la Direction a décidé de procéder à une mesure commerciale immédiate, alors même que la grève n’est pas terminée. Sur présentation de son abonnement de janvier, un abonné de la Côte d’Azur se verra remettre au guichet son abonnement de février gratuitement. Par exemple, cela correspond à 35,60 € pour un abonnement mensuel entre Nice et Monaco. Un abonné annuel aura une remise d’un mois sur son compte. Des mesures spécifiques sont également prévues pour les abonnés qui présenteront 2 abonnements hebdomadaires achetés en janvier : l’abonnement de février leur sera proposé avec une réduction de 50%. 

 

NICE GRÈVE TER SNCF Première réunion en PRÉFECTURE
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NICE TER Grève à la SNCF, Michel Vauzelle déplore l'échec des négociations
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SNCF, NICE TER en GRÈVE et INTEMPÉRIES à MARSEILLE
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