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1 Chapelle de la Madone des Sept-Douleurs
vers 1750
Cette chapelle ne semble pas avoir eu de propriétaire privé ou collectif. Elle a été décorée de deux tableaux représentant les saints fondateurs des Servites, l'ordre religieux qui propagea le culte de la Madone des Sept-Douleurs. Ces tableaux ont été déposés.
La Pietà est une sculpture sur bois. Selon Doublet, ce serait la dernière chapelle à avoir été aménagée dans la nef, peut-être vers 1750.

2 Chapelle de la Crucifixion
chapelle particulière des Masini de Châteauneuf
vers 1679

Cette chapelle fut aménagée entre 1679 et 1697 par la famille Masini, des seigneurs de Châteauneuf. Le tableau central (Joseph Provensau, 1837), représente une Crucifixion. La décoration de la voûte reste dans le même thème : on y voit, à gauche, un Portement de Croix, au centre Jésus au jardin de Géthsémani et à droite un Couronnement d'épines.
Les deux tableaux latéraux ont été adjoints plus tard. Leurs thèmes sont en effet sans rapport avec celui, général, de la chapelle. A gauche, une Apparition de la Vierge à saint Antoine-de-Padoue par Jean-Baptiste Passadesco (XVIIe); à droite, un Saint Dominique avec saint Jérôme anonyme (XVIIe).

3 Chapelle de sainte Rose de Lima
chapelle particulière des Dettati-Doria, puis des Roissard de Bellet, puis chapelle corporative des métiers du fer, dédiés à saint Eloi, puis chapelle de sainte Philomène
vers 1685

L'histoire des détenteurs et des protecteurs successifs de cette chapelle explique là encore une stratification décorative assez impressionnante.
En 1677, la chapelle fut vendue par l'évèque aux frères Dettat-Doria, qui se flattaient d'être apparentés à sainte Rose de Lima (1586-1617), première sainte de l'histoire de l'Amérique du Sud (canonisée en 1671, fête le 23 août). Ils l'aménagèrent entre 1685 et 1696. En 1680, ils avaient fait peindre les deux toiles latérales, Sainte Rose guérit un enfant malade à droite, et Apparition de la Vierge à sainte Rose à gauche, attribuée à Bernardin Baldoino.
La dernière héritière des Dettati-Doria avait épousé en 1701 un baron Roissard de Bellet, à qui elle transmit la chapelle. En 1786, à la suite de l'interdiction de sépulture dans les églises, Pierre Roissard vendit la chapelle à la corporation des ferronniers qui installa alors au maître-autel le tableau de son protecteur, Saint Eloi entre les saints Jean-Baptiste (à gauche), André (à droite), Antoine de Padoue (en haut à gauche), Bernardin de Sienne (en haut à droite) par Bernardin Baldoino (1646). Ce tableau ornait son autel précédemment établi dans la chapelle de l'hôpital communal Saint-Roch-Saint-Eloi. Dans l'angle inférieur gauche, sur une pierre, figurent les noms des trois prieurs de la corporation qui sans doute commandèrent le tableau.
Après la Révolution, l'évéché reprit la chapelle mais, en 1856, une confrérie de sainte Philomène, sainte inventée de toutes pièces en 1802, s'y installa. Elle reprit la décoration de la voûte et la transforma très maladroitement au profit de la prétendue Philomène. Le résultat en fut la destruction des fresques originelles et leur remplacement par ces oeuvres sans intérêt pour glorifier un personnage inexistant. Remarquer, sur les deux montants de la balustrade, les armes des familles (le lion des Dettati-Doria et la croix des Roissard), ainsi que l'inscription sur les pieds des deux colonnes.

4 Chapelle des saints Alexandre et Barthélemy
chapelle particulière des Rossi
vers 1650

La famille Rossi avait élu sépulture dans l'église des Dominicains (place du Palais), mais l'évèque la convainquit de se déplacer dans la cathédrale. La décoration de cette chapelle a presque totalement disparu dans un incendie, en 1989. Elle consistait en trois tableaux. Sous l'autel étaient placées les reliques de saint Alexandre, souvent invoqué par les Niçois contre la sécheresse. Elles furent introduites à Nice, d'abord dans l'église des Dominicains, en 1709, puis installées dans la cathédrale. C'est entre cette chapelle et la chapelle, à gauche, dédiée au Saint-Sacrement, que se trouvait l'entrée de l'église primitive. Il ne subsiste aujourd'hui que les fresques de la voûte, qui semblent décrire les différents épisodes du martyre de saint Alexandre, soldat chrétien exécuté au IIIe siècle en Pannonie.

5 Chapelle du Saint-Sacrement
vers 1655
Initialement, cette chapelle fut dédiée à sainte Rosalie. On a vu qu'en 1699, sur demande de la municipalité, les deux chapelles permutèrent. Deux inscriptions rappellent ces épisodes, au-dessus des portes latérales. Celle du transept nord fut désormais dédiée au Saint-Sacrement, et sa décoration est tournée vers ce thème. Elle fut stuquée, comme la chapelle Sainte-Rosalie, par le Lombard Jean-Pierre Riva en 1656. Le tableau du maître-autel, et les deux tableaux latéraux, sont d'auteurs différents mais anonymes. Celui du centre représente la Gloire de la foi catholique dans l'Eucharistie, celui de gauche est un Moïse refermant les eaux sur l'armée égyptienne, celui de droite un Aaron et l'arche d'alliance. On peut remarquer, au centre de l'autel, l'image du pélican nourrissant ses petits de son sang que l'on retrouve sur la porte du tabernacle du maître-autel. La frise est elle aussi ornée d'élément en rapport avec l'Eucharistie.
A gauche de la chapelle du Saint-Sacrement se trouve la seconde abside ouverte en 1900-1903, qui accueille depuis 1896 la maîtrise de la cathédrale.

6 Sacristie
Elle fut semble-t-il édifiée dès 1650, mais les meubles qui la décorent proviennent de la salle capitulaire du couvent des Dominicains, abandonné à la Révolution. Ceci explique la présence, dans la décoration, de nombreux saints dominicains et, principalement des deux grands tableaux au centre de la pièce. Au nord, représentation de saint Thomas d'Aquin. Au sud, on voit le Martyre de saint Pierre de Vérone. Les portraits de papes, de saints et de bienheureux proches de l'ordre des Dominicains figurent Pie V, Benoît XI, saint Antonin de Florence, Jean Licius, Benoît XII, Albert le Grand, Jacques de Voragine et Innocent III.

CATHEDRALE OU BASILIQUE ?
L'église Sainte-Réparate est une basilique cathédrale. Cathédrale signifie qu'elle est l'église de l'évèque du diocèse de Nice; la présence dans le choeur de la chaire épiscopale en est le signe. Basilique est un titre honorifique décerné par le Pape pour distinguer une église; le parasol rouge et or apposé à la chaire est la marque de cette dignité.


 

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