Tourisme
CARAVELLE AJACCIO NICE - Suite à leur dépôt de plainte avec constitution de partie civile du mois de septembre dernier, déclaré irrecevable par les juges d'instructions de Nice, en appel hier à Aix, les frères Paoli se sont vu opposer une fois de plus par le parquet général que les faits étaient prescrits. Il y a donc peu de chance que le 3 mars prochain la chambre d'instruction d'Aix demande la réouverture d'une enquête sur la Caravelle Ajaccio-Nice, vol 1611 Ajaccio Nice d'Air France, qui le 11 septembre 1968, vers 10h30 s'abîma brutalement en mer Méditerranée, au large du cap d'Antibes, tuant dans son crash 95 personnes, l'équipage et 89 passagers, parmi lesquels 13 enfants.Depuis Louis, Mathieu et Jacques Paoli, trois frères d'origine corse dont les parents périrent dans la catastrophe, n'ont cessé de lutter afin de connaître la vérité sur les origines de ce crash. Dès les premiers jours de la catastrophe le bruit a couru que la Caravelle avait été abattue par un missile. 40 ans plus tard, malgré les dénégations d'État, c'est toujours la thèse qui l'emporte chez le collectif des victimes de l'accident.
Un livre « Secret d'État » de Max Clanet et Jean-Michel Verne arrive à la même conclusion, pointant la falsification et la disparition du dossier d'instruction de tous les documents prouvant l'existence d'essai de missiles dans la zone incriminée. Or ce jour-là des activités militaires se déroulaient bien dans la zone traversée par la Caravelle.
Voir sur Nice RendezVous les nombreux articles consacrés à cette affaire, particulièrement suivie par Paul Barelli.
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