MONACO NICE EXTENSION EN MER - Comme un certain nombre de rumeurs le laissait entendre dès la semaine dernière sur le rocher, Monaco suspend jusqu’à nouvel ordre son projet d’extension en mer. Jean-Paul Proust, le ministre d'État, a averti de la décision de SAS Albert II de Monaco, les deux finalistes prétendant à la construction qui devaient normalement être départagés tout début 2009. 

Les études de la presqu'île artificielle de 15 hectares avaient débuté en 2005 et les travaux devaient aboutir en 2015 à un gain de 8% pour le territoire de la Principauté monégasque qui manque furieusement de place.
Cette décision princière a dû plonger dans la stupeur les deux groupements encore en lice qui ont investi plusieurs millions d’euros dans ces frais d’étude avec l’espoir d’emporter un marché prestigieux et avant-gardiste estimé entre 5 et 10 milliards d'euros.

Pour le Prince écologiste, les projets présentés n’offraient pas suffisamment de garanties environnementales et ne répondaient pas exactement au cahier des charges. Mais le contexte de crise financière et économique a surtout mis à jour des luttes de pouvoir dans le gouvernement et l’entourage du Prince qui l’ont convaincu d’arrêter la consultation en cours, à l’aube d’une année incertaine, où d’autres décisions importantes pour l’avenir de la Principauté se profilent.