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NICE DANGER TÉLÉPHONE PORTABLE Principe de précaution DANGER TÉLÉPHONE PORTABLE - Dangers présumés des portables : le principe de précaution 
Désormais, le principe de précaution s’impose face aux dangers présumés des téléphones portables. Les 40 millions de français qui utilisent un mobile sont-ils menacés ? Il est prématuré de l’affirmer. Cependant, une vingtaine de scientifiques, essentiellement des cancérologues, ont lancé un appel à la prudence dans l'utilisation des téléphones portables en l'absence de conclusions scientifiques définitives sur leur éventuelle dangerosité pour la santé. Il est urgent, affirment-ils dans le Journal du Dimanche, de respecter certaines règles de prudence dans l’usage des mobiles.

Ces médecins, dans le sillage de David Servan-Schreiber, professeur de psychiatrie et auteur à succès, estiment que le flou scientifique entourant l’usage du portable ne doit pas empêcher de réagir. «Nous sommes aujourd’hui dans la même situation qu’il y a cinquante ans pour l’amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte le risque, soit on admet qu’il y a un faisceau d’arguments scientifiques inquiétants», explique Thierry Bouillet, cancérologue à l’hôpital Avicennes de Bobigny et signataire de l’appel

Ils préconisent l’application du fameux et souvent mal compris « principe de précaution ». À Nice, le célèbre cancérologue, le professeur Moïse Namer confie au Petit Niçois, que dans la mesure où on ne sait pas encore si le portable est dangereux : « Il vaut mieux prendre des précautions. J’ai lu deux études qui révèlent que le portable n’est pas néfaste pour la santé. Il n’a jamais été démontré que cela pouvait générer des tumeurs cérébrales. En revanche, sans verser dans l’inquiétude, il est conseillé de ne pas donner des portables à des enfants et de ne pas téléphoner trop longtemps ». 

Les scientifiques qui ont lancé cet appel à la prudence, admettent également qu' "à ce jour, les études épidémiologiques existantes sont insuffisantes pour conclure de façon définitive que l'utilisation des téléphones portables est associée à un risque accru de tumeurs et autres problèmes de santé". Ils préconisent une dizaine de gestes afin de réduire les risques.

Ils déconseillent ainsi aux enfants de moins de 12 ans d'utiliser un mobile. Objectif difficile : 18% des écoliers et 65% des collégiens en possède un. Lors d'une communication, il est préférable, selon eux, de tenir le mobile le plus éloigné possible du corps, à plus d'un mètre... Là encore, le conseil sera difficile à appliquer, même avec un kit mains libres. Il s'agit également de changer d'oreille régulièrement, d'opter pour des communications courtes ou encore de préférer les SMS aux appels. Ne pas porter de combiné sur soi, et se tenir éloigné d'une personne qui téléphone sont aussi des habitudes à prendre.

Les études, parfois contradictoires, se sont multipliées ces dernières années mais sans déboucher sur une conclusion probante. La communauté médicale  attend avec impatience les conclusions, sans doute vers la fin de l’année, d’Interphone, la première étude épidémiologique menée depuis 1999 sur une grande échelle dans treize pays. Plusieurs de ces pays, dont la France, ont déjà publié des résultats partiels dont certains sont inquiétants. Pourtant, précise Libération, les responsables d’Interphone rappellent fréquemment que seules les données définitives permettront de conclure ou non au danger du portable. Récemment une étude suédoise a conclu que, après dix ans d’usage du téléphone mobile, le risque de développer un gliome, la forme la plus maligne du cancer du cerveau, était multiplié par 2,5. 

En France, le ministère de la Santé a, dans l’immédiat, qualifié les risques de «faibles». Les scientifiques qui invoquent le principe de précaution, estiment que le téléphone portable est une invention remarquable et une avancée sociétale importante. « Même moi, assure David Servan Schreiber, porteur d’un cancer au cerveau, je ne m’en passerai plus. En revanche, nous, les utilisateurs, devons tous prendre les mesures de précaution qui s’imposent aux vues des données scientifiques récentes sur leurs effets biologiques, particulièrement si nous sommes déjà porteur d’un cancer avéré ».

Par ailleurs, les constructeurs et les opérateurs doivent aussi prendre leurs responsabilités. Il leur revient de fournir aux utilisateurs des appareils et des équipements qui permettent le plus bas niveau de risque possible.

 

Paul barelli

Le Petit Niçois

 

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