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NICE Justice et Injustice Tragiques destinées JUSTICE INJUSTICE - Tragiques destinées pour Séverine, 19 ans et une de ses amies Stéphanie, 17 ans. Séverine, alors qu’elle était au volant, est à l’origine de la mort de cette amie, Stéphanie. La jeune conductrice n’avait pas consommé d’alcool ou de stupéfiants. Séverine a perdu le contrôle de son véhicule. Ce drame de la route s’apparenterait, à tant d’autres s’il n’avait débouché sur un jugement d’une grande sévérité. Poursuivie pour homicide involontaire, la jeune conductrice a été condamnée, le 5 avril par le tribunal correctionnel de Grasse à six mois de prison ferme- deux ans dont 18 mois avec sursis.
Le 1er novembre 2007, à 4 heures du matin, 5 amis quittent une discothèque de Cannes. Séverine, désignée capitaine de soirée, prend le volant de sa Renault Clio. Parvenue à Golfe-Juan, elle emprunte l’avenue de la Libération et accélère pour doubler un véhicule « Dans le virage, j’ai ralenti, mais la voiture a dérapé » a précisé l’étudiante lors de l’audience. Son amie, Stéphanie, passagère arrière, Antiboise de 17 ans n’avait pas mis sa ceinture. Elle a été éjectée de la Clio qui a fait plusieurs tonneaux avant de retomber sur elle. Stéphanie est morte sur le coup.
Selon une expertise, la conductrice qui le conteste, roulait à 84 Km/h avenue de la Libération et à 64 km/h au moment du choc. Son avocate, Maître Dominique Sauves Chemama a plaidé que ce genre de drame peut arriver à tout un chacun : « Séverine a demandé à tous les passagers de mettre leur ceinture. Ce n’est pas une délinquante de la route. Ce soir là, elle a été l’instrument d’un destin ».
La destinée qui s’est avérée funeste, certes, ne suffit pas à exonérer de sa responsabilité la jeune conductrice, comme l’a jugé le tribunal : il s’agit d’un homicide involontaire. Fallait-il pour autant la condamner à six mois de prison ferme ? Ajouter à la terrible sanction morale, être à l’origine de la mort d’une amie, l’incarcération. Il s’avère, dès lors, opportun de constater que pour des faits infiniment plus graves- des accidents provoqués par de véritables chauffards, des magistrats requièrent, parfois, des peines avec sursis.
« Cette extrême sévérité est incompréhensible », confie au Petit Niçois Me Sauves Chemama. Cette décision de justice, cependant, n’est pas définitive. Elle est susceptible de faire l’objet d’un appel. Ce qui laisserait augurer une sanction plus adaptée à ce qui demeure un tragique accident dont la responsable n’est pas assimilable à un chauffard.

Est-ce le destin, un étrange hasard qui a sauvé une infirmière libérale alors qu’elle était agressée jeudi dernier à l’Ariane ? Plus concrètement, la présence d’un passant a sans doute évité le pire à cette jeune femme de 31 ans. Alors qu’elle se rendait, le 3 avril, chez un patient, boulevard de l’Ariane, elle a été attaquée par deux individus. Ces derniers, le visage en partie dissimulé, gantés ont tiré par les cheveux l’infirmière avant de l’agresser sexuellement. L’arrivée opportune d’un habitant de l’immeuble a mis en fuite les deux agresseurs.

 

Faut-il se contenter d’invoquer de nouveau la fatalité, pour tenter d’expliquer, cette fois, la disparition brutale d’un être cher ? Chacun, selon ses croyances, réagit différemment. Le destin qui semblait lié à Jean-Louis Faraut, depuis une trentaine d’années à Nice, était, en tant qu’ostéopathe, de lutter contre la douleur d’autrui, la soulager. Pas de mourir terrassé par un cancer foudroyant. Comment ne pas comprendre la souffrance de tous ceux qui l’aimaient à Nice. Leur peine se métamorphose souvent en révolte.

Jean-Louis, homme de cœur, était très apprécié. A l’instar de ceux qui prodiguent des soins avec humanisme et compétence, il savait rassurer ses nombreux patients. Il avait l’art d’écouter. Qualité en voie de disparition. Et il ne s’aventurait pas sur des chemins thérapeutiques aléatoires.

De nombreux médecins l’ont soutenu lorsqu’il s’est engagé pour la reconnaissance de sa discipline : l’ostéopathie. Il avait été président du syndicat national des ostéopathes de France de 1994 à 2005. Jean-Louis Faraut était guidé par le respect d’une éthique sans faille tout en demeurant ouvert aux thérapies douces.

Il aura lutté toute sa vie pour une ostéopathie accessible à tous. Un combat à armes égales. Le dernier que tu as mené, Jean-Louis, ne l’était pas. Nous ne t’oublierons pas.

 

Paul BARELLI

Le Petit Niçois

 

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