TOURISME HÔTEL RIVIERA - La lettre ouverte aux candidats aux municipales de Michel Tschann, président du syndicat des hôteliers de Nice et de la Côte d’Azur, secoue le palmier malade du tourisme niçois pour en faire tomber les dattes mais aussi les parasites.Pour Tschann beaucoup trop d’acteurs s’occupent du tourisme : office du tourisme, services municipaux du tourisme, délégation tourisme à l’agglo et bien sûr le Comité régional au tourisme, ce qui plombe l’efficacité et la cohérence de toute action. Selon lui «L’OTCN est hypertrophié avec trop de personnel, surtout trop de directeurs, et une masse salariale trop importante ; il faut rationaliser, supprimer éventuellement des directions (communication, commercialisation par exemple qui peuvent être sous-traitées) et revenir à un vrai outil de promotion, avec des responsables de marchés, chargés d’un ou plusieurs pays en fonction des langues parlées et gérant la promotion, les accueils, la communication, intéressés aux résultats de leurs actions».Le président réclame à la mairie de Nice un seul grand adjoint qui regrouperait le tourisme, l'événementiel et les relations internationales et un « conseil du tourisme » municipal au sein de l’OTCN afin de proposer et valider la politique touristique de la ville, dans lequel les principaux acteurs, Acropolis, hôteliers, restaurateurs, discothèques, plagistes etc. seraient représentés et il souhaite de plus la renaissance d’un comité des fêtes chargé uniquement de cette activité.Michel Tschann remarque que Cannes et Monaco qui se soucient comme d’une guigne de Nice lui taillent des croupières alors que les Niçois sont les seuls à supporter la gêne de l’aéroport International de Nice Côte d’Azur, outil pourtant indispensable à l’économie d’un département dont le tourisme est plus que jamais le moteur principal.Il rappelle aux locaux que c’est grâce au tourisme que Nice peut bénéficier des services d’une grande capitale européenne et que comme les élus, ils doivent se souvenir, que c’est la présence des touristes qui assure une bonne partie des emplois de la cité.En conclusion il note que « Nice et la Riviera Côte d’Azur sont certes des endroits magnifiques mais que nous ne sommes plus seuls au monde et que la concurrence est vive !».