ÉLECTIONS MUNICIPALES - Le sondage commandé par le quotidien Nice-Matin, à l’institut TNS-SOFRES-UNICA, place Christian Estrosi, le candidat investi par l’UMP à la mairie de Nice, actuel président du conseil général des Alpes Maritimes et ministre de l’Outre-Mer, largement en tête devant ses adversaires Patrick Allemand (PS) et Jacques Peyrat, l’actuel maire de la capitale azuréenne. Avec 51% des intentions de vote au premier tour, Christian Estrosi confirme une avance plus que confortable face à des adversaires qui recueillent respectivement 18 et 14% des intentions de vote. La gauche divisée, puisque l’autre Patrick (Mottard) se présente sans investiture, peine à rassembler plus d’un quart des électeurs (27%) alors que le maintien de Jacques Peyrat ne semble pas affaiblir la déferlante bleue. Le FN pour le moment fait les frais de ces divisions en ne recueillant que 3% des intentions contre 12% en 2001.
Même si la cote de popularité du président de la République et de son gouvernement faiblissait de plus en plus fortement dans les mois à venir, l’avance de Christian Estrosi ne pourra être comblée, tant elle est grande. Tout au plus cela l’obligerait à un deuxième tour.
Mais gare au syndrome Balladur, à une erreur de campagne ou à un diabolique candidat revenant du diable vauvert.