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NICE ALPES MARITIMES amnistie des PV : une décision courageuseAMNISTIE DES PV - La fin de l’amnistie des PV : une décision courageuse.Nice et les Alpes-Maritimes s’inscrivent dans le droit fil des mauvais chiffres nationaux de la sécurité routière. De janvier à avril 2007, 19 morts sont à déplorer sur les routes du département contre 17 en 2006, soit une augmentation de 11,8 %. Sur l’ensemble du territoire, pour les quatre premiers mois de l’année, le nombre de tués (1378) a augmenté de 6,4 %. Dans les Alpes-Maritimes, plus de moitié des tués circulaient en deux roues. Le nombre de blessés est en nette régression (-8,7 %).Ces chiffres inquiétants traduisent un nouveau « relâchement » des automobilistes. Pour l’année 2006, en France le nombre d’infractions liées à la vitesse a augmenté de 66 à 75 %. Pourtant, la politique préventive et répressive de sécurité routière- un des grands chantiers de Jacques Chirac- a permis de sauver plus de 8000 vies pour la période 2002-2006.La lutte contre la délinquance routière n’implique aucun relâchement tant l’enjeu est vital. C’est dans cet esprit que s’inscrit le choix courageux du président Sarkozy de supprimer la traditionnelle amnistie pour les infractions au code de la route "conformément à ce qu'avait déclaré Nicolas Sarkozy pendant la campagne électorale", a annoncé David Martinon, porte-parole de l'Élysée, le 25 mai."Le président a toujours considéré qu'il n'était pas moralement juste de décider de ne pas appliquer la loi : la loi doit s'appliquer de la même façon pour tous", a fait valoir M. Martinon. Cette décision est une première depuis l’instauration en 1958 de l’Amnistie présidentielle du Général de Gaulle. En 1974, Valéry Giscard d’Estaing « pardonne » encore les conducteurs en état d’ivresse responsables de blessures involontaires lors d’un accident. En 1981, avec François Mitterrand, les blessures involontaires et le délit de fuite, lors d’un accident corporel, n’entre pas dans le champ de l’amnistie. En 1995, le gouvernement Chirac décide de ne plus pardonner « les infractions les plus graves ». Il veut exclure de l’amnistie les contraventions entraînant un retrait de plus de deux points mais les parlementaires portent le seuil à trois. En 2002, seules sont amnistiées les contraventions pour non-respect du stationnement payant et stationnement abusif ou gênant à condition qu’il ne soit pas dangereux.Désormais, les contrevenants devront payer. Y compris pour les simples PV de stationnement. D’aucuns rétorqueront qu’un véhicule mal garé n’implique que rarement la sécurité. Cependant, Il traduit un comportement propre à de nombreux automobilistes qui relâchent leur vigilance dans l’attente d’une amnistie. Une chose est sûre : la décision de Nicolas Sarkozy, douloureuse pour le portefeuille des conducteurs indisciplinés, ne peut être taxée d’électoraliste.La suppression de l’amnistie ne soulève pas le tollé que l’on pouvait imaginer. D’abord parce que le président respecte un engagement. Les associations d'automobilistes semblent résignées devant une décision attendue."Comme beaucoup de nos adhérents sont déçus de ne pas être amnistiés, nous sommes déçus pour eux mais nous respectons totalement le fait que l'automobiliste est un citoyen comme les autres et qu'il n'y avait absolument aucune raison pour qu'à l'occasion d'une élection présidentielle, le citoyen automobiliste bénéficie d'une prime aux infractions", a déclaré à l'AFP Robert Palluat de Besset, au nom de la Fédération française des automobiles clubs.Les deux principales associations de victimes des accidents de la route, la Ligue contre la violence routière et l'Association victimes et citoyens (AVEC) se sont déclaré satisfaites."C'est la moindre des choses", estime Geneviève Jurgensen, porte-parole de la Ligue, pour qui l'amnistie des PV est "une bizarrerie française, très coûteuse en vies humaines". "Ca va dans le bon sens", a déclaré Vincent Julé-Parade, vice-président de l'AVEC.Cette suppression de l’amnistie pour le stationnement ne sera réellement comprise que si elle est complétée par la mise en place de grilles tarifaires modérées des parkings dans les grandes villes. Les pouvoirs publics devraient inciter les sociétés qui gèrent les parkings à cesser de pratiquer des tarifs qui s’apparentent souvent à un racket de l’automobiliste. Mais cela est une autre histoire. Paul BarelliBillet du Petit Niçois

 

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