MOUSTIQUE TIGRE CHIKUNGUNYA DENGUE- Notre climat changeant sur le littoral de Nice et de la Riviera Côte d'Azur, avec un hiver pratiquement inexistant, cela nous amène à reparler du moustique tigre "Aedes albopictus".
Le «Petit Tigré», de son nom commun car joliment zébré noir et blanc, est surtout malheureusement célèbre pour avoir provoqué, en transportant le virus, l'épidémie du chikungunya à La Réunion.
Heureusement, si le moustique tigre semble bien parti pour coloniser la Côte d’Azur, le virus du chikungunya est pour le moment absent de notre région !
Répétons le, l'insecte ne naît pas avec ce virus, il le contracte en piquant un humain malade.
Le Chikungunya est une maladie virale qui provoque des diarrhées, des vomissements, des fortes fièvres, de violents maux de tête, des éruptions cutanées et des douleurs musculaires et articulaires particulièrement invalidantes et pénibles.
On ne connaît pas de cas localement, donc pour le moment pas de danger.
Pour autant si nous voulons éliminer le moustique tigre - vecteur possible et potentiel du chikungunya et de la dengue - ou freiner sa propagation, en évitant de déclencher une guerre chimique qui nuirait à toute la chaine écologique de nos jardins, nous serions bien inspirés de prendre communautairement quelques précautions.
Une prudente et intelligente prévention voudrait que chacun s’attache à faire disparaître les lieux propices à l’installation de gîtes larvaires ou à les traiter avec un larvicide biologique.
Le «Tigré» est «urbain» et diurne, il pique - sa piqûre est douloureuse - en début ou en fin de journée, ce qui le distingue de ses congénères plutôt nocturnes. Assez casanier, il reste dans les parages de l’endroit où il s’est installé. Coupelle de pot de fleurs, seaux, conteneur, jouets d’enfant, tout récipient resté dehors dans lequel stagne un peu d’eau est propice à son installation et peut devenir un gîte larvaire.
Si collectivement nous réussissions à veiller à la disparition de ces lieux propices à la reproduction du moustique tigre nous pourrions limiter son expansion et nous éviter de grandes opérations de démoustication qui n’ont pas que des avantages selon certains farouches opposants.
Si cela n'est pas compris nous nous préparons des lendemains difficiles.

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Le « numéro moustique » 0800 740 606 du Conseil Général des Alpes Maritimes.Institut de veille sanitaire http://invs.sante.fr/surveillance/chikungunya/default.htm

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