FÊTE de l’ÉPIPHANIE -  La tradition bien française de la galette des rois, servie à l’occasion de l’épiphanie, est aussi l’occasion de faire passer quelques messages aux autorités et aux élus.
Porteuse de deux gigantesques galettes, une brioche provençale de deux mètres de diamètre couverte de 3 kg de fruits confits et d’une galette parisienne à la frangipane, une délégation de boulangers pâtissiers du département a voulu attirer l’attention du conseil général sur les difficultés des métiers de bouche. Christian Bruot, président du syndicat des boulangers-pâtissiers de la région PACA Corse, a dressé le tableau d’une situation contrastée dans laquelle « même si la profession se porte bien, avec 170 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel dans les Alpes-Maritimes, certains de nos confrères se meurent dans les centres villes à cause par exemple à Nice des travaux du tramway, responsables d'une baisse importante d'activités, mais surtout des charges sociales qui nous asphyxient ». Christian Estrosi Ministre et président du Conseil général des Alpes-Maritimes avant de répondre a rappelé la tradition de générosité de la corporation qui « créée du lien social » grâce aux animations qu’elle organise dans le département avec la remise de la Galette aux administrations à l’Épiphanie, la Fête du Pain qui commémore la saint Honoré en mai, et l’organisation chaque année de la Semaine du Goût. « La boulangerie pâtisserie occupe une place à part ; elle est perçue comme un fleuron du bien vivre national et de l’artisanat français car elle a su allier modernité et préservation des traditions séculaires ».
« Vous occupez une place importante dans l’économie départementale car la boulangerie pâtisserie dans les Alpes-Maritimes c’est : 470 entreprises,170 millions d’€ de C.A. H.T./an, 2 500 personnes occupées et 167 apprentis inscrits au C.F.A. de Carros. » D’après Christian Estrosi, le CG06 est très conscient de l’importance des artisans et des Très Petites Entreprises qui représentent 90 % du tissu économique des Alpes-Maritimes.
C’est pour cette raison qu’existe le « Dispositif d’Aide à l’Accès au Crédit » dont l’objectif est d’aider à la création des TPE à leur transmission et à leur développement.
Sur les 4 dernières années, plus de 2 500 dossiers ont été traités, plus de 92 millions d’€ de crédits cautionnés soit 450 000 € par an.
Christian Estrosi a aussi souhaité que des aides du conseil général contribuent à redynamiser les centres historiques des villes en rendant aux commerces la place qu'ils méritent.