JUSTICE AFFAIRE LE ROUX - Gaston LEROUX, maître feuilletoniste, s’il ne dormait du sommeil éternel dans un caveau du cimetière du Château à Nice, aurait été aux premières loges du procès qui va s’ouvrir demain jeudi 23 novembre devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes.
En octobre 2005, après cinq années de procédure, la chambre d'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence décidait de faire juger l'ancien avocat Jean-Maurice Agnelet, ex-amant et conseil d'Agnès Le Roux, pour homicide volontaire avec les circonstances aggravantes de la préméditation.

Il y a 28 ans, la riche héritière d'un Palais de la Promenade des anglais disparaissait à la Toussaint, les 27 ou 28 octobre 1977, en pleine « guerre des casinos ». Le corps de la jeune femme ne fut jamais retrouvé.
Soupçonné du meurtre, Maurice Agnelet qui, pour ces journées-là, avait un alibi fourni par une autre héritière, bénéficia d'un non-lieu, sans jamais avoir été totalement innocenté.
Renée Le Roux, la mère d’Agnès, convaincue de la culpabilité de l’avocat fit appel et alla en cassation.
L’affaire était en sommeil, lorsqu’en juin 1999, Françoise Lausseure, devenue la femme d’Agnelet dont elle se séparait, revint sur ses déclarations et fit voler en éclat le précieux alibi.
La procédure relancée, conduit demain, l'ex-avocat devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes.
Allons nous enfin connaître le sort d’Agnès Le Roux, Le fantôme du Casino ?

Sous le titre, « L'ex-avocat de l'héritière d'un casino niçois comparaît pour assassinat », lisez ici l’article de l’excellent Paul Barelli, correspondant à Nice, du journal Le Monde.
 

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