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NICE JARDIN ALBERT Ier BERLIOZ (Nice Rendez-Vous) — Aux détours d’une allée du Jardin Albert Ier de Nice vous pourrez découvrir le buste d’Hector Berlioz, oeuvre du sculpteur Henri Blattès. Le maître passionné de la musique romantique française adorait la ville de Nice à laquelle il consacra de nombreuses lignes dans ses mémoires.
Louis-Hector Berlioz est né à La Côte-Saint-André près de Grenoble en Isère le 11 décembre 1803. Musicien exalté, le compositeur français est l’auteur d’œuvres célèbres comme la « Symphonie fantastique », la « Damnation de Faust » et « Benvenuto Cellini ».
En 1831, le musicien, lauréat du prix de Rome, se trouve en Italie quand il reçoit une lettre de sa fiancée, Camille Moke, qui lui annonce qu’elle l'abandonne pour se marier avec un certain Pleyel, riche fabricant de pianos. Fou de douleur, Berlioz décide de rentrer à Paris pour tuer l'infidèle. En chemin, il tente de se suicider à Gênes, puis fait étape à Nice où il arrive à la fin d'avril 1831.

 
« J’arrivai à cette bienheureuse ville de Nice, grondant encore un peu. Voilà que j’aspire l’air tiède et embaumé de Nice à pleins poumons; voilà la vie et la joie qui accourent à tire d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit; et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir, passer et disparaître silencieusement. Je vis entièrement seul, j’écris l’ouverture du Roi Lear, je chante, je crois en Dieu. Convalescence. C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie. O Nissa !»

Il écrit l’ouverture Le Roi Lear, commence une autre ouverture, Rob Roy, ainsi que le Mélologue (plus tard nommé Lélio). Le 21 mai 1831 Berlioz quitte Nice car la police du roi de Sardaigne qui le prend pour un espion, l’expulse.
Berlioz fit à Nice trois séjours : en 1831 dans un immeuble plus tard intégré à l’hôtel Suisse, en 1844 dans la tour Clérissy aujourd’hui appelée Bellanda, d'où il jouit d'une vue qui le ravit et où il compose l'ouverture de La Tour de Nice plus tard intitulé « le Corsaire », et en 1868 à l’hôtel des Étrangers.
Mars 1868, exténué par sa vie trépidante, Berlioz essaye une nouvelle fois de rétablir sa santé à Nice. Mais, trop faible, il est frappé par deux congestions cérébrales, à Monaco et à Nice. Il doit rentrer à Paris où il s'éteint un an plus tard, le 8 mars 1869, à l'âge de 65 ans, solitaire, après avoir perdu les uns après les autres tous ses proches.

 
« Je n’ai rien vu de plus beau que cette colline inspirée. Ni Capri ni la radieuse baie de Salamine ne peuvent lui être comparées. J’ai trouvé ma ville : c’est Nice. Et ce sortilège de toutes ses couleurs, de son harmonie font entendre au fond de mon cœur le chant intime de la résignation. » Hector Berlioz
 

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