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hanne-elf1NICE EXPOSITION HANNE ELF GALERIE DEPARDIEU (Nice Rendez-Vous) — Aujourd'hui à partir de 18 heures, en présence de l'artiste, finissage de l'exposition Hanne Elf en la Galerie Depardieu de Nice. Décrochage de l'exposition vendredi 15 septembre.
Hanne Elf : Bannir son passé ou l’accepter
L’art d’Hanne Elf se nourrit à de multiples sources qui se superposent et se mélangent, parfois très concrètement comme, par exemple, la musique qui imprègne les œuvres qui sont présentées à Nice.
Le Passé prédomine dans tout ce que cette artiste allemande entreprend et la plupart de ses œuvres trouvent leur inspiration dans son enfance. La petite fille aux allumettes d’Andersen constitue le point de départ de la série «Eismitte», un conte qui a particulièrement marqué Hanne Elf qui s’est identifiée au personnage. Elle avait la sensation de vivre toute environnée de neige et de glace. Un parallèle avec Louise Bourgeois, qui, deux génération plus tôt, déclarait : «Toutes mes œuvres de ces cinquante dernières années trouvent leur inspiration dans mon enfance. Il faut bannir son passé ou l’accepter. Si l’on ne peut pas l’accepter, on devient artiste ».
Plusieurs tableaux exposés ici contiennent des textes écrits en Sütterlin, la forme d’écriture allemande utilisée jusqu’en 1945, celle des parents et des grands parents, issue des heures sombres du passé allemand. Hanne Elf s’enfonce ainsi dans les profondeurs du souvenir et veut transpercer l’épaisse chape de glace de l’oubli et de l’ignorance : un travail semblable à celui de la station de recherche en Antarticque, baptisée Esmitte, qu’elle a choisi comme métaphore que l’on retrouve en arrière plan dans plusieurs travaux. Et ce n’est pas un hasard si elle se représente pour la première fois dans La Lune de glace (Eis-mond) semblant avoir atterri sur une planète inconnue.
Hanne Elf peint pour s’orienter et voir clair. Pour ce faire, elle lutte contre les démons du passé avec beaucoup d’émotions en s’engageant corps et âme. Par exemple, pour Esmitte 1, elle s’est agenouillée sur le tableau en frottant avec ses mains un mélange de couleurs, frictionnant le papier comme s’il s’agissait d’une planche à laver. Puis, à l’aide d’un crayon gras, elle a extériorisé toute sa rage, combattant ainsi l’obscurité, la transformant en lumière. A côté, elle présente des images très colorées qui semblent paisibles ainsi que quelques images pieuses.
Les couleurs rouge et blanche dominent, symboles du sang et de la  mort, du feu et de la glace, de l’espoir et de l’énergie. Le romantisme nous a appris que la peinture représente la quête du bonheur. Gerhard Richter, lui, a déclaré que c’était la forme la plus élevée de l’espoir.
Dans les peintures d’Hanne Elf, les deux aspects sont très présents.

Fin de l'exposition le jeudi 14 septembre à partir de 18 heures
Galerie Depardieu, 64 boulevard Risso / 1er étage face au Mamac (Parking TNN)
Tél. +33 0 497 12 12 97 – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


 

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