inset histoire

 

 

Ça s'est passé en 1792 dans le Comté de Nice ...

 1792 (24 janvier)
Le comte Lascaris parraine Joseph de Raousset-Boulbon fils d’émigré.
 1792 (27 avril)
On annonce à Nice un rassemblement prochain de 15.000 hommes de troupes, à l’annonce de la déclaration de guerre.
 1792 (23 mai)
Le roi sécularise l’abbaye de Saint-Pons.
 1792 (3 juin)
307 volontaires d’Entrevaux pillent le territoire de Puget; une rixe avec mort d’hommes oppose Français et Sardes.
 1792 (5 juin)
Guillaumes reçoit l’ordre d’envoyer des hommes sur Daluis pour garder le passage de Saint-Léger.
 1792 (7 juin)
Nice – et les évêques et prêtres émigrés – célèbrent avec solennité la Fête Dieu.
 1792 (9 juin)
Mme Riquetti (veuve de Mirabeau) épouse à Sainte-Réparate le comte Foucard de la Rocque à qui elle a donné un fils.
 1792 (12 juin)
Une procession solennelle à Nice de 600 prêtres émigrés menés par sept évêques indispose les troupes d’outre-Var.
 1792 (22 juin)
Entraunes désigne 36 miliciens.
 1792 (4 juillet)
Des dragons piémontais sont insultés, par dessus le Var, par des volontaires de Saint-Laurent.
 1792 (5 juillet)
Les émigrés reçoivent l’ordre de quitter Nice.
 1792 (18 juillet)
Guillaumes sur ordre comminatoire de l’autorité sarde, forme une compagnie de 49 miliciens.
 1792 (22 juillet)
Grande revue de 700 miliciens sur la place Victor devant le gouverneur Pinto.
 1792 (10 août)
Le prêtre Bonnefoy de Bonson, précepteur des enfants du prince de Montmorency, est tué après la prise des Tuileries.
 1792 (13 septembre)
Les miliciens d’Entraunes transportent des fusils.
 1792 (14 septembre)
Guillaumes est mécontente que ses miliciens soient placés sous les ordres d’officiers originaires d’autres localités.
 1792 (15 septembre)
Guillaumes remplace 16 miliciens qui ont été réformés.
 1792 (17 septembre)
Le consul français Leseurre reçoit de son ministre l’ordre de rentrer en France, ce que lui refuse le général de Courten chargé de la défense du Comté de Nice, tandis qu’un dominicain commence à prêcher une neuvaine enflammée.
 1792 (24 septembre)
Leseurre fait descendre de dessus sa porte les armoiries fleurdelysées, au grand émoi des Niçois.
 1792 (25 septembre)
Le Sénat et le Consulat de la mer décident de quitter Nice pour Saorge, tandis qu’on crée à Nice “à bas les royalistes” (les émigrés).
 1792 (26 septembre)
Réponse des émigrés de Nice, qui crient “Vive le roi !”
 1792 (27 septembre)
Les vaisseaux de l’amiral Truguet, croisant dans la baie des Anges, provoquent l’alarme générale.
 1792 (28 septembre)
L’armée piémontaise et les émigrés quittent Nice, derrière le général de Courten, tandis que les bagnards libérés et la canaille pillent la ville, et que les premiers Français passent le Var.
 1792 (30 septembre)
D’Anselme envoie à Paris les drapeaux de Nice et Villefranche (qui s’est aussi rendue).
 1792 (1er octobre)
Les pluies de la Saint-Michel arrivent trop tard pour empêcher l’invasion. Un club patriotique s’installe au couvent des Dominicains de Nice.
 1792 (2 octobre)
Vaine proposition de Courten à l’état-major piémontais à Fontan pour redescendre sur Nice.
 1792 (3 octobre)
Les fuyards de Nice encombrent Tende. Le consul de France Leseurre, nommé 5re, démissionne, il est remplacé par l’avocat Giacobi.
 1792 (6 octobre)
Massacre à Nice du géolier et de quatre miliciens.
 1792 (7 octobre)
D’Anselme fait chanter un Te Deum à Nice.
 1792 (8 octobre)
60 soldats piémontais signalés du côté de Puget font craindre à Nice une contre-attaque sur la Provence, tandis qu’on y apprend le manifeste de Victor Amédée III demandant de l’argent et des hommes; et que Barras fait mettre sous séquestre les biens du clergé.
 1792 (8 octobre)
Venus par le col des Champs ? Les Français sont à Entraunes.
 1792 (9 octobre)
D’Anselme fait entreprendre la construction du pont du Var.
 1792 (10 octobre)
D’Anselme envoie à la Convention “son rapport daté de Nice ville libre”.
 1792 (12 octobre)
Brunet et Dumerbion sont lancés à la conquête du Comté. Le premier avec Dagobert occupe l’Escarène.
 1792 (13 octobre)
Brunet occupe Sospel et Breil avec 2.000 hommes.
 1792 (17 octobre)
Castelberg fait annoncer, depuis Lantosque, la prochaine invasion des Français.
 1792 (18 octobre)
Dumerbion occupe Puget-Théniers, Barral attaque dans la Vésubie.
 1792 (19 octobre)
L’administration de Nice demande à la Convention la réunion du Comté de Nice à la France.
 1792 (22 octobre)
Les Français de Barral enlèvent 18.691 F à Roquebillière.
 1792 (24 octobre)
Les troupes sardes se replient du haut Var sur Tinée, Vésubie, Sospel et Saorge; tandis que Barral se replie à Utelle.
 1792 (25 octobre)
Un arbre de la liberté est planté à Villars qui est dépouillé de ses fusils, tandis que les soldats du général Lestanduère entrent le fusil en bandoulière à Guillaumes, où ils sont d’abord bien accueillis.
 1792 (26 octobre)
Le chevalier de Castelberg réoccupe Lantosque, Belvédère et la Vésubie.
 1792 (27 octobre)
Saint-André, remplaçant Courten, arrive à Fontan. Barral se replie sur Levens par Duranus.
 1792 (30 octobre)
Les Sardes réoccupent Utelle et Duranus. Thaon de Revel, comte de Saint André, remplaçant Courten reprend Breil.
 1792 (1er novembre)
L’armée du roi devient l’armée d’Italie; tandis que Saint-André occupe le col de Braus.
 1792 (3 novembre)
Les Barbets déciment le 2e Volontaires de l’Aude du côté de Roquebillière.
 1792 (5 novembre)
Guillaumes est réoccupée sans combat par les Sardes.
 1792 (7 novembre)
Les milices du Baron Buonfiglio abattent l’arbre de la liberté à Villars, qui crie “Viva il Re di Sardegna”.
 1792 (11 novembre)
Les Villarois demandent le 5ntien de la garnison sarde, et la faveur de servir “la religion, le roi, les biens et les personnes”.
 1792 (12 novembre)
L’escadre de Truguet, au retour de bombardement d’Oneille trouve Villefranche et Nice agitées par la lie de la “phalange 3eillaise”.
 1792 (16 novembre)
Les ennemis de d’Anselme, lui reprochant particulièrement les exactions de ses troupes et ses pillages, se déchaînent contre lui à la Société patriotique de Nice.
 1792 (18 novembre)
Saint-André profitant des préparatifs d’une fête pour la déchéance de la royauté fait mouvement sur Sospel, tandis que le conventionnel Goupilleau dénonce les excès des troupes françaises.
 1792 (19 novembre)
Saint-André reprend Sospel sur Brunet, tandis que la phalange 3eillaise commet à Nice d’autres meurtres; et l’on enlève à Nice les armoiries féodales.
 1792 (22 novembre)
Brunet reprend Sospel, qui est pillé par le 3e chasseurs corses; ils menacent aussi trois prêtres (les frères Mari) à Bendejun. A Nice, on brûle les titres féodaux.
 1792 (22 novembre)
Goupilleau et Collot d’Herbois arrivent à Nice pour enquêter sur les faits survenus depuis la conquête.
 1792 (25 novembre)
Les communes occupées par les Français votent toutes à Nice pour la réunion, sauf Contes qui a les Sardes à ses portes, et quatre autres qui demandent un protectorat.
 1792 (27 novembre)
Les Sardes ayant abattu le 25 à Tourrette-Revest l’arbre de la liberté, les Français le replantent 2 jours plus tard.
 1792 (27 novembre)
Les Français évacuent Sospel, pour raccourcir leurs communications.
 1792 (28 novembre)
Les Français se retirent, en raison de la saison et de l’éloignement, pour établir leur avant-garde à l’Escarène.
 1792 (3 décembre)
Dagobert, avec 1.500 hommes, reprend Berre.
 1792 (4 décembre)
Dagobert revenu dans Sospel, ne peut s’y 5ntenir.
 1792 (9 décembre)
Réunion à Gilette de l’Assemblée pri5re pour élire les officiers municipaux.
 1792 (9 décembre)
Emeute à Nice, résorbée par la troupe.
 1792 (13 décembre)
Le commissaire ordonnateur réclame pour les hôpitaux les draps du magasin de la Croix.
 1792 (15 décembre)
La garnison sarde abandonne Guillaumes en emportant trois canons.
 1792 (15 décembre)
Raid des frères Sainte-Marguerite, qui accompagnés des hommes de Massoins, Villars, et Touët, coupent les arbres de la liberté et chassent la garnison française de Puget.
 1792 (19 décembre)
66 électeurs des communes se réunissent à la société populaire de Nice.
 1792 (20 décembre)
Elections des représentants du peuple niçois. Giacobi est nommé procureur général syndic.
 1792 (21 décembre)
La Convention nationale des colons 3eillais fixe au 4 1 93 l’élection des représentants à la Convention nationale. Pauliani est élu 5re.
 1792 (22 décembre)
D’Anselme est rappelé à Paris, et va quitter Nice où Brunet assurera l’interim.
 1792 (23 décembre)
Dagobert bat les Sardes à Sospel, tandis que Veillon et Blanqui écrivent à la Convention les griefs des Niçois.
 1792 (24 décembre)
L’intendant sarde Mattone dénonce les abus commis par l’armée sarde.
 1792 (25 décembre)
Les Sainte-Marguerite trouvent des armes à Guillaumes. D’Anselme est rappelé.
 1792 (26 décembre)
D’après le Moniteur “l’armée piémontaise est bien moins à craindre” que les Barbets qui “fatiguent nos détachements”.
 1792 (30 décembre)
Castillon est occupé par une compagnie du 3e bataillon de chasseurs corses, capitaine Giuseppi.

Extraits de : "Chronologie illustrée de l'histoire du Comté de Nice" © Serre Editeur

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