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artifice-feux-cannesFEU ARTIFICE CANNES - Ce soir vendredi 24 août 2012 à Cannes clôture du Festival d’Art Pyrotechnique qui voit depuis 1967 des firmes d’artificiers s'affronter en allumant dans l'ether, au milieu de la voûte des cieux ténébreux, des boules de feu pétaradantes. Et comme en ce lieu siège le temple mondial des salles obscures, la société argentine Jupiter déchaînera hors compétition un hommage orage incandescent au cinéma - qui mériterait mieux que la septième place dans le classement des arts établi par ce bon Hegel - empruntant aux musiques de films le ruban sonore qui sera débobiné tout au long des 25 minutes minimum du spectacle. 
On estime à plus d'un million le nombre de personnes qui auront partagé cet été les émotions provoquées par cette compétition très prisée, le lauréat, désigné ce soir, obtenant avec la Vestale d'argent une reconnaissance sur la scène internationale équivalente à un prix d’excellence en matière d’art pyrotechnique.
L'Espagne est la favorite du public est ce que le jury sera de cet avis ?
Le jury a été de cet avis suivez ce lien pour le palmarès complet et les explications.

JUPITER (Argentine) Hors compétition

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A Cannes
22h00 - Durée : 30 minutes - Baie de Cannes

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THEME

Hommage

" Je crois que la beauté, pour être définie comme telle, doit posséder une véritable identité et ne connaître aucune frontière. " Gaston Gallo

Le directeur artistique de la société Jupiter a pensé un spectacle sur mesure pour le Festival d’Art Pyrotechnique de Cannes. « Hommage » ne peut porter mieux son nom : la ville de Cannes ainsi que tous les artificiers en compétition cet été sont à l’honneur. Reconnue internationalement pour son Festival International du Film, Cannes est définitivement liée au septième art.

Amoureux du cinéma, Gaston Gallo a voulu réaliser un feu sur des musiques de films issues des pays participant à la compétition. Il a volontairement choisi des films mythiques, à forte empreinte d’auteur et qui ont marqué les esprits, pour les intégrer à son feu d'artifice. Une magnifique clôture en perspective.

CONCEPTEUR DU FEU

Gaston GALLO

BANDE SONORE

Programme musical

The Moloch Machine - Gottfried Huppertz
Casino - Tom Tykwer, Johnny Klimek & Reinhold Heil
U 96 - Klaus Doldinger
Una notte a Napoli - Pink Martini
Amarcord (version longue) - Nino Rota
Io ero Sandokan - Radici Nel Cemento
Dialogue François Truffaut
Dialogue Jean-Pierre Léaud
Quatre cents coups - Jean Constantin
Un homme et une femme - Nicole Croisille & Pierre Barouh
J’y suis jamais allé - Yann Tiersen
A man of determination - Wong Jim
Dialogue Li Gong
Concerto Alevta - Peer Raben
Adagio - Secret Garden
España Cañi - Pascual Marquina Narro
Danza ritual del fuego - Manuel de Falla
Me quedo contigo - Los Chunguitos
Santa Maria (del Buen Ayre) - Gotan Project
Por una cabeza - Carlos Gardel
Tanguera - Mariano Mores

HISTORIQUE

L’histoire de Jupiter commence à la fin des années 1960. La fascination de Genaro Gallo pour les feux d’artifice le pousse à ouvrir un commerce de produits pyrotechniques à l’échelle nationale. Ainsi naquit Jupiter, importateur et distributeur de pyrotechnie. Les premiers voyages en Chine de Genaro à la fin des années 1970 l’amèneront à être au contact de créateurs de poudre et d’artifices. C’est pour lui l’opportunité de se lancer lui-même dans la pyrotechnie, une inévitable tradition familiale qui se poursuit aujourd’hui : Sebastian et Gaston développèrent la société en produisant des spectacles gigantesques, combinant créativité, originalité, design, musique et pyrotechnie.

Ces shows leur ont conféré une renommée et une reconnaissance mondiales et Jupiter est désormais présente dans de nombreuses compétitions et événement internationaux. En 2007, la firme obtient le Prix du Jury au Festival d’Art Pyrotechnique de Cannes.

Retour sur la filmographie

Le show commence avec « Metropolis » le chef-d’oeuvre de Fritz Lang. Avant-gardiste à l’époque du cinéma muet, il fut la source d’une grande inspiration dans les années qui suivirent pour les films de science-fiction. Des scènes perdues de ce bijou du cinéma ont été trouvées récemment dans le sous-sol d’un musée de Buenos Aires. La musique techno nous rapproche du film révolutionnaire et ultramoderne « Cours Lola Cours » de Tom Tykwer. Pour finir cette section allemande, apparaît une oeuvre de l’imposante bande sonore du film « Le bateau » de Wolfgang Petersen.

Une voix féminine italienne nous mène alors à Naples avec la chanson « Una notte a Napoli », du film « Le premier qui l’a dit » de Ferzan Ozpetek, pour nous introduire ensuite un air de cirque du film « Amarcord » de Federico Fellini. Les percussions résonnent dans la version ska de « Io Ero Sandokan » du film « Nous nous sommes tant aimés » d’Ettore Scola et achèvent la partie italienne.

A mi-spectacle, la voix d’un présentateur se mélange aux applaudissements. Nous sommes à Cannes, en 1959 et François Truffaut se voit remettre le Prix de la mise en scène pour « Les quatre cents coups », marquant le début de la Nouvelle Vague. La partie française commence et nous pouvons reconnaitre la voix d’Antoine Doinel, personnage mythique incarné par Jean-Pierre Léaud. Résonne alors la populaire et bien connue mélodie d’« Un homme et une femme » de Claude Lelouch (Palme d’Or en 1966), suivie de celle tout droit sortie du violon de Yann Tiersen dans le bijou contemporain « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet.

Puis nous voyageons en Orient, avec des sons du folklore chinois du culte « Il était une fois en Chine » de Tsui Hark. Soudain, une Chinoise chuchote. Il s’agit du film « Eros (épisode La main) », mélodrame postmoderne qui nous submerge de Wong Kar Wai, artiste qui captive les spectateurs et les plonge dans son univers, également réalisateur de « 2046 » dont est tiré le morceau qui clôt la partie chinoise.

Commence un paso-doble torero très espagnol, musique gitane très présente dans le cinéma du pays puis la force de la musique du film « L’amour sorcier » de Carlos Saura nous emporte suivie d’un morceau extrait de son film « Vivre vite ».

Pour le bouquet, le traditionnel tango argentin se mêle à la modernité électronique du synthétiseur : c’est la musique de Gotan Project du film « Si on dansait ? » de Peter Chelsom. C’est un nouveau souffle que le groupe a donné au tango en approfondissant le travail de Piazzolla et en développant l’horizon de la musique de Buenos Aires. Ensuite, contraste une version du classique « Por una cabeza » tirée de « La liste de Schindler » de Steven Spielberg et enfin « Tanguera », du film argentin « Gatica » de Leonardo Favio.

 
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