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mort-port-nicePORT DE NICE CIOTTI - Le président du Conseil général des Alpes maritimes, qui a la haute main sur la destinée du Port de Nice, a décidé de l'engager dans un processus de décroissance. Éric Ciotti devant la presse et les représentants des riverains du quartier - qu'il devait rencontrer le même soir lors d'une réunion électorale - a annoncé le plafonnement à 300 du nombre d'escales au départ et à l'arrivée de la Corse en juillet et août.
Le propriétaire du port impose ainsi une réduction du trafic de l'ordre de 16 % par rapport à l'été 2010.

Cette attaque frontale a déclenché une levée de bouclier sans précédent de la NUM (Nice Union Maritime), professionnels du Port de Nice, que vous pouvez lire ci-dessous, mais pas seulement.

Marc CONCAS conseiller général avocat de ce magnifique canton, le 06300 coeur de Nice Riviera, dans une interview à NiceRendezVous n'y va pas avec le bout de la cothurne en considérant les décisions d'Éric Ciotti et de Christian Estrosi comme essentiellement électoralistes au détriment de l'intérêt économique général.

Cerise sur le gâteau Georges AZOUZE, Président de l'Association Française des Compagnies de Croisières (AFCC) et des Croisières Costa, raconte comment l'industrie de la croisière française a perdu des années à cause des mauvaises décisions prises pour Nice tant il considère que le Port de Nice et son aéroport international était et reste le meilleur point de départ pour toutes les croisières en Méditerrannée, une activité dont la progression est à la verticale, un levier formidable pour le développement touristique, tourisme dont nous vivons, faut-il le rappeler.


thumb_port-nice-grue ... PORT DE NICE CIOTTI - NICE, les soutiens à l'activité du port se multiplient après les mesures restrictives imposées par le CG06 "Il n'y a pas de vent favorable pour qui ne connaît pas son port" disait Sénèque. Une citation que n'oublieront pas les Niçois possesseurs d'un port depuis deux siècles et demi, un port de commerce et de pêche en activité, pas un port d'opérette pour marin d'eau douce...
16-02-2011

imagette ...nt pour que le port de Nice puisse continuer à jouer pleinement son rôle économique et touristique tout en répondant aux exigences environnementales ainsi qu’au légitime souhait de quiétude des riverains. » Oui mais voilà, comment obtenir ce bel équilibre dans la configuration actuelle des bassins? L’une des solutions: que les compagnies remplacent leurs flottes de ferries traditionne...
24-09-2010

 

Lisez aussi l'excellent article de LA TRIBUNE CÔTE D'AZUR


En DÉFENSE du PORT de NICE et en DÉNONCIATION des POLITIQUES PUBLIQUES qui le MENACENT
Depuis des années l’activité du port de Nice est bridée par des contraintes de toute nature qui font craindre sa fermeture inexorable. Les professionnels qui se sont mobilisés depuis des années ne sont pas entendus par les responsables politiques et économiques.
Les acteurs
La NUM (Nice Union Maritime) qui représente les professionnels du port de Nice, réagissant à la situation actuelle, a donc décidé de s’exprimer publiquement.
La propriété du port de Nice a été transférée par l’état au Conseil Général le 1er Janvier 2007, il est géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie dans le cadre d’un traité de concession qui prend fin en 2028.
Le code des ports maritime et le contrat de concession définissent les règles d’exploitation et de gestion. Ils prévoient notamment la répartition des charges financières entre le propriétaire et le concessionnaire: en substance le propriétaire assume les charges correspondants aux travaux d’infrastructure (réfection des quais, dragage etc. ….) et le concessionnaire (la concession) l’entretien des équipements et outillages (entrepôts, terre-pleins, terminaux, etc. …).
Le fonds de réserve Dans les dernières années où il était le propriétaire, l’Etat n’a pratiquement jamais assumé sa responsabilité financière, ce qui a conduit à une situation critique, l’entretien des équipements étant assuré mais les travaux lourds étant soit pris en charge par la concession soit non exécutés faute de financement (par exemple le dragage).
Prenant acte de cette situation il a été constitué par force par la concession un fonds de réserve qui s’élève à plus de 20 millions d’euros aujourd’hui. Ce fonds de réserve était destiné à pallier la déficience financière de l’Etat et devait servir à créer des équipements nouveaux (notamment un terminal passagers et véhicules) et à maintenir l’infrastructure.
Ce fonds a été constitué par la volonté des professionnels du port de Nice qui ont accepté des tarifs plus élevés qu’ils n’auraient dû l’être afin, précisément, de constituer cette réserve (tarifs d’utilisation des installations portuaires, redevances par passager, tarif de stationnement des navires dans le port). Ont donc contribué à alimenter ce fonds de réserve les professionnels, leurs clients et les clients directs du port. Ceci donne aux professionnels une légitimité d’exiger la bonne utilisation de ces fonds pour un usage portuaire.
La situation aujourd’hui
En janvier 2007, le Conseil général a remplacé l’Etat en tant que propriétaire du port de Nice.
Cela n’a malheureusement pas changé la donne financière car le Conseil Général a continué, comme le faisait l’Etat, à ne pas assumer ses responsabilités financières de propriétaire (les travaux de réfection du quai Infernet qui s’effondre sont à la charge de la concession, les dragages demandés depuis des années sont prévus seulement en 2012 et restent dans le budget de la concession, etc.)
De surcroit, le Conseil Général n’a pas souhaité effectuer les travaux qui lui étaient demandés par les professionnels alors que ceux-ci n’ont eu de cesse de faire des propositions pour adapter le ports aux impératifs des activités, des trafics et de la navigation d’aujourd’hui et de demain (redressement de la digue, parking pour pré embarquement des véhicules, etc.) Les professionnels de leur côté, prenant acte de l’insertion du port dans la ville, ont fait les très nombreux efforts qui s’imposaient pour minimiser les nuisances inhérentes à toute activité : remplacement des compresseurs de chargements de ciment à moteur thermiques par des compresseurs électriques plus silencieux, limitation du nombre de navires, fermeture du port la nuit, prise en charge financière des « shifts », instauration des manœuvres de retournement hors du port, raccordement aux réseaux électriques des navires la nuit pour stopper les générateurs etc. …. ils continueront de le faire. Mais ils attendent du Conseil Général une attitude plus équilibrée en faveur de l’activité économique et non exclusivement tourné vers la satisfaction d’une minorité de riverains grincheux (car la grande majorité des riverains et des niçois soutiennent silencieusement, et avec sympathie, le port de Nice).

Les désaccords
Le projet de parking quai de la Douane

Force est de constater que ces efforts, notoires et couteux pour les professionnels, ne sont pas pris en compte par le propriétaire du port puisque, contre l’avis des professionnels, il vient d’annoncer la création d’un parking public sur le quai de la Douane qui devra être financé par la concession !

Ce parking souterrain n’a jamais été une demande des professionnels; il ne constitue pas non plus une priorité pour les usagers du port, dans leur ensemble, et qui n’en n’ont jamais fait la demande, la situation actuelle leur convenant bien (stationnement devant leurs bateaux sur les quais).
Il s’agit donc bien d’un équipement urbain qui sera accessible à tous (les accès et sorties seront d’ailleurs situés à l’extérieur des limites du port dans la partie Ville), et qui va être utilisé en majorité par les entreprises et habitants du quartier, et minoritairement par les usagers du port.
La NUM considère donc que ce parking est un équipement majoritairement urbain qui n’a pas à être financé par la concession portuaire mais par les collectivités (Conseil Général, ville, Communauté Urbaine) en vertu du principe de droit européen qui est celui de l’utilisateur / payeur.
La NUM considère que des règles de droit du « code des ports maritimes » qui régit les ports ne sont pas appliquées dans : le domaine des investissements « non portuaires » dans l’affectation du fonds de réserve, prélevé, au mépris des règles, à seule fin de compenser des carences des collectivités dans le principe qui veut qu’en cas d’excédent des réserves une baisse des tarifs doit, avant tout, être effectuée (ce qui n’a jamais eu lieu)
D’un point de vue économique la NUM tient à préciser que : le coût prévisionnel du parking est de 23 M € (pour 460 places). A ce coût, le parking n’est pas rentable et il est donc dans les exigences du propriétaire de prélever 8 M € dans le fonds de réserve portuaire pour rétablir une rentabilité prévisionnelle (à la condition qu’il n’y ait pas de dérive du coût de construction). Ces 8 M€ sont qualifiés par la NUM d’un prélèvement indu pour réaliser une subvention forcée en faveur d’un équipement urbain. aucun prévisionnel d’exploitation n’est fourni à ce jour ni aucun tarif et il est nécessaire de clarifier le point de la rentabilité d’exploitation de cet outil. amputer le fonds de réserve signifie réduire la capacité du port à réaliser les équipements portuaires. De plus, en cas de dérive de gestion, c’est le port qui devra payer pour couvrir les déficits.

à ce titre la NUM demande qu’un dispositif préserve le niveau tarifaire nécessaire à cette rentabilité de toute pression politique ou électorale visant, classiquement, à baisser les tarifs au profit des électeurs locaux.

Les autres points de désaccord
Le PASS
Le Conseil Général et la CCI avaient en 2009 signé un protocole d’accord relatif au lancement d’un « programme d’investissement majeur concernant le port de Nice ». Dans l’annexe 1 au point 2.4 il est mentionné l’aménagement des terre-pleins commerciaux (dispositif de pré embarquement et de contrôle des véhicules et des passagers), il s’agit entre autres de la construction du parking de pré embarquement des véhicules à destination de la Corse, qui devait être construit au quai du Commerce (Tour Rouge).
Cet équipement demandé par les professionnels est purement et simplement rayé des investissements. C’est un équipement qui est essentiel et nécessaire, qui permettra de réguler les flux de voitures, apporter une réponse à l’exigüité du port, réduire l’émission de gaz à effet de serre en permettant d’arrêter les moteurs des voitures et donc réduire l’impact environnemental du port.


Les gratuités du parking pour certains usagers

Il est distribué annuellement à diverses administrations, par les services du Conseil Général, de 200 à 300 badges gratuits d’accès au port. En plus d’être en contradiction avec les règles du code des ports maritimes, cette attribution est faite sans aucune transparence et représente un manque à gagner qui est évaluée par la NUM à environs 200 000 €. La NUM demande que ce point soit éclairci et que seuls bénéficient de gratuité ceux qui y ont droit, en l’occurrence les seules administrations intervenant de façon permanente au profit du port.

Le dragage du port


Le dragage des bassins commerciaux constitue un point essentiel pour garantir l’accès au port des navires. Or cette opération est remise d’année en année (depuis avant le transfert du port au Conseil Général) malgré les engagements pris, il est maintenant programmé pour 2012! De plus c’est une dépense qui est à la charge du propriétaire selon le contrat de concession et il est prévu qu’il soit, une fois de plus, réglé par la concession! Devant cette carence, on peut se demander légitimement ce qui a pu pousser le Conseil Général à revendiquer la propriété d’un outil de développement économique dont il n’assume pas la charge.

En conclusion

A court terme


Nous sommes :
- des professionnels et nous défendons le parti de l’entreprise
- des personnes physiques/ morales qui agissons dans un cadre citoyen et légal
- nous nous battons pour l’application des textes qui régissent nos activités Nous ne sommes pas des opposants systématiques des empêcheurs de tourner en rond impliqués dans des manœuvres politiques


Nos objectifs sont :
- de pérenniser et développer nos entreprises en assumant nos responsabilités et nos devoirs
- de respecter les particularismes du port de Nice (ni Miami ni Fos sur Mer !)
- de prendre en compte notamment la nécessité de gérer l’interface ville-port
- d’aménager au mieux la cohabitation à l’intérieur du port (ce qui est fait)
- d’assumer notre rôle de poumon économique du département (au même titre que l’aéroport)

Ce que nous regrettons :
de ne pas être écoutés et entendus malgré nos efforts de communication et de dialogue que ce soit par le propriétaire ou le concessionnaire
que nos propositions ne soient pas examinées que nos avis soient balayés que nous soyons tenus a l’écart des décisions qui nous concernent, nous, nos entreprises et nos clients que les fonds que nous avons générés soient détournés de leur finalité d’être obligés d’en arriver à des positions fermes pour rappeler la loi et les textes
de constater que quelques riverains maîtres dans l’art du chantage obtiennent, eux, satisfaction sur un fond électoraliste et donc démagogique
de constater que l’on accorde à quelques individus pratiquant le chantage politique et se prétendant représentant des riverains une importance démesurée sans aucune mesure avec la réalité ni souci d’équilibre.


Nos propositions a long terme et pour les générations, futures

Le port de Nice est notoirement trop petit, et sera rapidement inadapté au moindre trafic commercial, fret ou passagers. Aussi la nécessité d’un port moderne est une réalité à prendre en compte sans délai. Il y a 30 ans le nouveau port qui était en cours de construction a disparu englouti par la mer. Sa disparition n’a aucunement supprimé la nécessité d’un nouveau port qui devient aujourd’hui plus nécessaire que jamais avec l’augmentation du trafic et les caractéristiques des nouveaux bateaux. La nouvelle génération de navire qui doit desservir la Corse va atteindre 220/230 mètres. Ces unités ne peuvent pas rentrer dans le port actuel de Nice, par contre ils peuvent accoster en Corse, à Ajaccio et Bastia, qui prépare l’agrandissement de son port. Sur le continent, les ports de Marseille et de Toulon sont déjà aux normes nécessaires. Si rien n’est fait à Nice, il n’y aura bientôt plus de desserte de la Corse au départ de Nice.
Le transport par mer est reconnu pour être le plus écologique et le plus respectueux de l’environnement, ce qui lui vaut d’être la voie d’approvisionnement à privilégier pour les Alpes-Maritimes. A l’époque où nous constatons l’engorgement de l’autoroute, et où nous souhaitons tous une diminution du transport par camion, il faudra bien poser le problème du futur port et de l’entrée des marchandises sur notre territoire par voie maritime (comme le carburant aéroportuaire etc.)

Pour ce faire les Alpes-Maritimes doivent se doter d’un port moderne au contact des autres moyens de transport, air fer, route.
Le site de Saint Laurent du Var, là où est prévue le projet d’OIN semble le plus adapté, puisque persistent les incontournables réserves exprimées par l’aéroport et ses administrations.
Il est plus que temps de lancer les études pour un projet réaliste techniquement, économiquement et durablement.

Nous avons assisté à la mort de la croisière dans le port de Nice il y a quelques années, allons nous assister sans réagir à l’enterrement du port français le plus proche de l’Ile de Beauté ?

Les professionnels dénoncent ce scénario et demandent une révision complète de la politique publique actuelle.

Les membres de la NUM sont : Catalano Shipping, Cheyresy et Fastout, Corsica Ferries, Cruises Services, HTS, Lafarge Ciment, Lunautica, Mare Nostrum, Mathez Transports International, MCM, Nice Yacht Marine, Pittaluga SA, Santa Azur, SNCM, Someca Transports, Station de Pilotage Nice-Villefranche, Sudexpro, Partnership, Trans Côte d'Azur, Transports Blanchi SAS, Vicat, Voyages Mathez, VShip


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