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rene-vestri-saint-jeanA propos de la convocation à Auvare et du placement en garde à vue pendant quelques heures de trois conseillers municipaux de St-Jean-Cap-Ferrat par la brigade financière de la police judiciaire de Nice le Sénateur Vestri revient sur ce qu'il considère être une machination.

Le Sénateur René Vestri, Maire de Saint-Jean Cap Ferrat, Vice-président de la Communauté Urbaine de Nice-Côte d’Azur, Conseiller Général du Canton de Villefranche-sur-Mer, apporte les précisions qui suivent.
D'abord il tient à préciser que les auditions de ses colistiers sont la conséquence de demandes qu’il a formulées auprès du Juge Duchaine en charge de l’instruction.
Ces élus ainsi que d’autres personnes entendues (représentant la maîtrise d’œuvre chargée de faire l’analyse des offres) ont, en effet, tenu à témoigner par écrit, il y a deux mois, des circonstances dans lesquelles les procédures d’attribution du marché de la Ferme de May se sont déroulées.
Ces témoins importants, ainsi que d’autres qui devraient être entendus, notamment des fonctionnaires de la Commune et de l’Etat, chargés de superviser les travaux de la Commission d’Appel d’Offres de Saint-Jean Cap Ferrat, ont confirmé ce que le Sénateur-Maire a toujours indiqué, à savoir :
- Qu’il n’a pas participé aux travaux de cette commission ;
- Qu’il n’a jamais donné de consignes à qui que ce soit dans ce dossier ;
- Que la procédure habituelle, suivie en de telles circonstances par les services de la Commune, a été menée conformément aux habitudes de travail des services.
Par ailleurs, il a été démontré, jurisprudence du Conseil d’Etat à l’appui, que les griefs sur lesquels s’appuyaient les enquêteurs pour étayer leur raisonnement n’entachaient pas d’irrégularité ce marché, à savoir, une annexe jointe au procès-verbal reprenant l’intégralité de la proposition faite à la suite de l’analyse du Bureau d’Etudes, car l’espace disponible sur le procès-verbal standard n’était pas suffisant. Il y avait en effet 17 raisons sociales et désignations de lots à faire « tenir » sur quatre lignes dans le document normalisé, impropre à l’emploi dans ce cas de figure, considéré comme « un blanc » suspect.
Cette façon de procéder, identique en d’autres occasions pour des marchés récents et importants de la Commune, n’a d’ailleurs jamais suscité aucun commentaire du Contrôle de légalité, fort logiquement, puisque le Conseil d’Etat a indiqué depuis longtemps son point de vue, devenu jurisprudence.
Ce qui n’est même pas considéré comme une irrégularité administrative par le Conseil d’Etat, peut-il être un délit ? Pour apprécier, il faut comparer.
C’était l’essentiel des éléments qu’il fallait écarter, et sur lesquels les élus entendus hier, comme les autres participants à la CAO, fonctionnaires compris, avaient tenu à réagir par écrit auprès du magistrat instructeur.
La « dramatisation » de ces auditions de confirmation par des gardes à vues, dont l’opinion publique connaît mieux les conditions d’indignité, là où une audition simple de quelques minutes suffisait, n’a d’autre but que de faire un peu plus de spectacle dans une affaire qui se dégonfle de jour en jour.
D’autre part, René Vestri constate que systématiquement, dès que les médias évoquent ce dossier (sur sollicitation d’on ne sait qui au mépris du secret de l’instruction), ils parlent aussi de la Tour Odéon, orchestrant une confusion délibérée avec une affaire à laquelle il n’est pas mêlé. Il rappelle que lors de son audition par le juge DUCHAINE le 27 avril dernier, ce volet de l’affaire n’a même pas été évoqué.
En conséquence, il va demander  que :
- L’ensemble des personnes concernées, élus, chefs d’entreprises, fonctionnaires de l’Etat français et monégasque ayant eu à donner des avis, des conseils ou des autorisations sur le chantier de la Tour Odéon soient entendus pour indiquer en quoi le Sénateur-Maire de Saint-Jean Cap Ferrat serait concerné par ces travaux confiés par M. Marzocco au Groupe Vinci, après un permis et des autorisations délivrés par les autorités monégasques, la Commune de Beausoleil, sous l’œil vigilant des services des deux Etats concernés.
Il sera loisible alors à chacun de vérifier, dans le cadre d’une instruction à décharge, si la célérité sera de mise pour les auditions menées dans le strict cadre des gardes à vue, comme ce fut encore le cas hier (mercredi 26 mai 2010).

En outre, il est demandé à Mesdames et Messieurs les journalistes de bien vouloir prendre en considération le fait que M. Vestri n’a rien à voir avec ce dossier et qu’au demeurant, la Justice, saisie de cette affaire, ne lui reproche rien.
Toute confusion, amalgame ou fausse interprétation ne pourraient être considérés que comme une intention de désinformer le public.

 

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