Philippe TABAROT monte aux créneaux du Palais des Festivals de Cannes pour dénoncer le renouvellement, dans les termes envisagés par la municipalité Brochand, de la délégation de service public qui arrive à échéance en fin d’année 2010.
Le maire et son équipe proposent de déléguer pendant 40 années la gestion du Palais des Festivals et des Congrès, les plages publiques Favre, leBret et Macé, (150 jours par an), la Villa DOMERGUE, le théâtre CROISETTE et la salle de l’AMIRAUTÉ au PALM BEACH, à un gestionnaire encore à déterminer.
C’est principalement la durée inhabituelle de cette délégation qui cristallise les interrogations et les oppositions. Pourquoi passer de 10 à 40 ans ? C’est David LISNARD, président du palais des Festivals et des Congrès de Cannes, premier adjoint de Bernard BROCHAND, délégué au Développement économique et conseiller général qui répond  “afin de donner au nouveau délégataire le temps d’amortir les dépenses engagées dans l’extension du Palais”. Et voilà le deuxième brandon de discorde, ce projet certes ambitieux est jugé pharaonique par son coût et son périmètre, pouvant faire à terme du futur délégataire, le prince de ces lieux. Sous le square Reynaldo Hahn à l’Est du Bunker il s’agit d’enterrer une gigantesque boite à deux niveaux de 10 000m2 dans laquelle le futur des besoins du Palais sera décliné dans un chantier de 83 millions d’euros. Une structure d’une importance telle que pour Tabarot il peut priver les Cannois du contrôle d’un outil économique - qu’ils ont en grande partie déjà financée - absolument nécessaire à l’avenir de la cité.
Pure folie donc pour les amis de Tabarot qui proposent un contre projet à l’Ouest plus modeste et trois fois moins cher.
Ils ont lancé une pétition qui aurait déjà obtenu 1000 signatures et organisent ce jour un point presse pour le faire savoir.  

Permanence de Philippe TABAROT
43, avenue Francis TONNER à Cannes-la Bocca
mercredi 28 Avril 2010 16h00