FESTIVAL de CANNES BILAN - Le rideau n’est pas tombé sur le Festival International du Film de Cannes que déjà la ville dresse un premier bilan qui tient en une formule «Le Festival de Cannes résiste à la crise».
Après deux années exceptionnelles, la ville de Cannes avait quelques raisons de craindre cette 62e édition du Festival à cause des graves turbulences économiques et sociales que vit le monde. Pourtant au grand soulagement de chacun la magie cannoise a fonctionné. Recentré sur ses fondamentaux culturels : une programmation de grande qualité, un marché du film dynamique, une organisation sobre et efficace avec la volonté commune des hôtes de s’adapter à la conjoncture et de renouveler leurs offres, plus une ville et un palais des festivals mobilisé comme jamais pour assurer une logistique, une sécurité et une chaîne de l’accueil particulièrement fiable, de qualité et attractive, ont assuré un succès déjà saluée par les visiteurs comme par les professionnels du cinéma.
Sur le plan quantitatif, selon les professionnels de l’hôtellerie, les 7 500 chambres dont dispose la ville, ont affiché un taux de remplissage proche des 95% intramuros, comme les années précédentes. La différence s’est faite sur la durée des séjours, qui s’est réduite et sur le renouvellement plus rapide, durant la manifestation, des délégations et visiteurs, avec un pic de fréquentation pour ce dernier week-end.
L’Office du Tourisme affiche des statistiques sensiblement similaires à celles de l’an dernier, avec plus de 3 000 touristes renseignés par jour dans le bureau du Palais ; à souligner également la très forte affluence chaque soir aux abords des marches.
Contrairement à une idée reçue, le nombre de soirées autorisées sur les plages a augmenté pour atteindre 116 (dont presque 30 concernant des films des différentes sélections)
Les Cannois ont été, comme prévu, associés à la manifestation grâce aux 1 500 invitations distribuées par tirage au sort, aux projections se déroulant au Palais, à celles de Cannes Cinéphiles pour presque 4 000 accrédités étrangers à la profession, aux projections de la Palmes d’Or aux cannois en post-clôture, au cinéma de la plage, aux sélections parallèles, aux expositions, etc.
 Les retombées économiques, directes, indirectes, comme induites qu’il conviendra de confirmer dans les prochaines semaines, devraient dépasser les 180 millions d’Euros, soit un impact social de plus de 3 000 emplois à l’année. Sans oublier l’importante couverture médiatique mondiale engendrée par l’événement.

Ces premières données sont une bonne nouvelle pour Cannes et pour la Riviera Côte d’Azur.