RATTACHEMENT DU COMTÉ DE NICE - Curieuse idée d’annoncer le 150e anniversaire, en 2010, du rattachement du Comté de Nice à la France par un catalogue à la Prévert de 150 mini projets dits de proximité. Présentée par le maire en personne, entouré de plusieurs membres de l’équipe municipale, l’opération selon les dires de Christian Estrosi vise à faire comprendre aux Niçois qu’il faut être fier de sa ville et que pour cela, dans les moindres détails, la municipalité va s’attacher à améliorer leur cadre de vie, fonctionnellement et esthétiquement. Pourquoi pas.
À la lecture de ces mesures, on croit comprendre qu’il s’agit principalement de mettre la «ville en beauté» surtout certains lieux et bâtiments, comme l'avenue Jean-Médecin, la basilique Notre Dame, la Gare du Sud, la place Garibaldi, et d’y ajouter des touches de vert, tout en améliorant et fluidifiant la circulation des piétons. On parle aussi de crèche, de terrain de sport, de gazon synthétique et même du déplacement de la statue d’un maréchal d'Empire - l’enfant chéri de la Victoire : André Masséna, duc de Rivoli, prince d'Essling - dans un secteur de la place qui porte son nom.
La 69e mesure du catalogue est la recréation d’un Consiglio d’Ornato II (voir ci-dessous) dont la composition n’est pas arrêtée mais qui pourrait se réunir pour la première fois en juin 2009.
Le diable se cache dans les détails.

Le "CONSIGLIO D'ORNATO" institué par le roi Charles-Albert en 1832, avait pour charge de veiller au développement harmonieux de la ville, à l'amélioration des grands axes, des quais et ponts, à la création d'espaces nouveaux tels que places et boulevards, à l'achèvement des façades d'églises. La construction privée, pour les façades, était aussi soumise à son approbation.

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