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NICE JAZZ FESTIVAL 2008 Le diable est aux violons Nigel Kennedy Jean Luc Ponty NICE JAZZ FESTIVAL 2008 NIGEL KENNEDY JEAN LUC PONTY - Doublé réussi au Nice Jazz Festival 2008 - Y a des soirs où l’on rêve d’avoir le don d’ubiquité, c’était le cas hier au Nice Jazz Festival 2008 où se sont déroulés deux événements majeurs. Aux Arènes, joute musicale de deux violonistes de génie. À ma gauche, Nigel Kennedy, le Huron blanc, crête ébouriffée et violon turbulent, à ma droite, Jean-Luc Ponty, le viking d’Avranches, calme hiératique mais archet affûté ... trois, quatre, le tournoi des virtuoses est lancé, les champions font assaut de bravoure. Grandeur et générosité. Euterpe s’est invitée dans les Arènes de Cimiez. Première manche, Nigel seul, quoique bien accompagné de musiciens polonais de premier ordre*, très à l’aise dans son français bricolé, annonce un morceau appelé «Donovan» en hommage à son ami. Ça fleure bon le pub écossais et pour rester dans la même note de combustibles qui font les soirées joyeuses, il enchaîne avec «Nice Bottle of Beaujolais», religion à laquelle il semble converti. En fait, Nigel paraît très oecuménique. Dressé sur ses ergots de petit coq sauvage, rigolo rigolard, il dédie un «Blues for all men», pour tous les hommes qui, comme lui, ont des femmes qui veulent acheter tout ce qu’elles voient, le public se marre avec ce gobelin follet à l’archet ensorcelé, il saute dans la fosse, cherche en vain dans le public effarouché quelqu’un qui voudrait bien chanter avec lui, fait le tour de la scène et revient avec Jean-Luc Ponty pour une charge de folie.  Deuxième manche, Jean-Luc Ponty, parrain du Festival, entre en scène accompagné de ses musiciens**. Le père du violon jazz moderne entre en lice, si le corps parle moins, la virtuosité est au diapason. Groggy et presque à terre, le public est proche de succomber à ce combat de cordes. Force et douceur, maîtrise de la technique et du son, le dompteur de notes gouverne son violon en grande liberté.  Alors la Belle peut commencer, une vague de jouissance envahit les Arènes, le sauvage et le policé soulève le public qui, en apesanteur, tutoie les anges et se laisse porter par ce tsunami musical.  Le diable a deux violons, Dieu que c’est tentant l’enfer ! Mais la soirée n’était pas terminée…  car au même moment, au jardin, Return to Forever rentrait en scène et là, on rêvait d’avoir le don d’ubiquité. *Musiciens accompagnant Nigel Kennedy : Pawel Dobrowolski, batterie, Adam Kowalewski, basse, Piotr Wylezol, piano, Tomasz Grzegorski, saxophone tenor. **Musiciens accompagnant Jean-Luc Ponty : William Lecomte (claviers), Guy Nsangué Akwa (basse), Damien Schmitt (batterie) et Taffa Cissé (percussions).   

NICE JAZZ FESTIVAL 2008

Programme de la soirée du 24 juillet 2008

Festival IN

Scène Matisse : 19h30: Frédéric Viale Quartet

Scène Arenes : 21H05: Gary Burton Quartet Revisited – 22H50 : John Mayall & The Bluesbreakers

Scène jardin : 21H20: Aaron  – 22H45: Yaël Naim & David Donatien

 

Programme de la journée et de la nuit

Festival OFF

10h-12h : Les fanfares du Jazz Off traversent la ville

10h-16h : Ca Swing à l’hôpital l’Archet

17h-19h : Concert Electro Jazz – Place du Palais de Justice / Apéro Jazz au Centre Musical Côte d’Azur

 

A partir de 00h: Jam Session avec Scott Allen Band à l’hôtel Radisson    nigel-kennedy

 

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