actualites

 

Michel MEINI Candidat aux Municipales de LA GAUDE près de NICE
LA GAUDE MICHEL MEINI - À La Gaude près de Nice le maire sortant Pierre Tanguy, Vice-Président de la Communauté d’Agglomération Nice Côte d’Azur, bien qu’investit par l’UMP, devra affronter entre autres la liste « La Gaude pour tous » de Michel MEINI (UMP) et une liste baptisée « La Gaude en mouvement » dont l’originalité est de regrouper un trio étonnant : Christian Mars (UMP), Philippe Le Boulanger (PS) et Jean-Charles Aknin (MoDem)
Michel MEINI présentera les membres de la liste « LA GAUDE POUR TOUS » et dévoilera son projet municipal au restaurant Le CIGALON - Les Nertières, ce vendredi 15 février à 19 heures. Nous ne pouvions faire à moins que de l’interroger sur la Cité du Café Malongo dont la première pierre a été posée le jeudi 31 janvier dernier dans la ZAC du Plan du Bois, aux abords d’IBM.
Sur ce sujet lourdement polémique qui divise les Gaudois depuis trois longues années, Michel MEINI essaye de  faire comprendre sa difficile position, puisque selon lui, objective et débarrassée de toute trace de démagogie.

- Alors pour ou contre Malongo
«Voilà une question toujours posée et pourtant complètement obsolète depuis le début de l’affaire.»
« Ma position n’a jamais bougé depuis 2005. 
La Gaude ne me paraît pas être le lieu adéquat pour les installations envisagées par la société Malongo. 
Néanmoins, les élus savent depuis le début de l’affaire (novembre 2005) et même bien avant, que le règlement de la ZAC-IBM n’est pas suffisamment verrouillé pour empêcher une telle implantation. Lorsque l’UGECAM s’est installé sur la Gaude, des conseillers municipaux avaient prévenu Pierre Tanguy de l’imprécision du règlement, ce dernier n’ayant pas souhaité le modifier considérant que cette imprécision ne poserait pas de problèmes. L’avenir lui a donné tort.
Dès lors, prendre l’option judiciaire était perdue d’avance avec le risque de devoir payer des dommages intérêts astronomiques, pesant lourdement sur les finances municipales et le développement de notre commune. 
Résultat : le contribuable gaudois doit payer trois années de combat judiciaire pour une facture d’environ 50 000 euros. Une somme qui fait d’ailleurs pâle figure au regard des 10 millions d’euros d’indemnités évoqués par la société Malongo. »
Michel MEINI explique la situation actuelle par une succession d’erreurs et de négligences. 
« La première a été l’absence de démarche prospective depuis plusieurs années. Cela fait pourtant plus de dix ans que l’on connaît les intentions d’IBM de délocaliser ou d’externaliser ses activités dans des pays en développement. Cela fait plus de dix ans que rien ne se fait ; qu’aucun projet n’est à l’étude et lorsqu’un projet viable et sérieux est envisagé, il est rejeté. Nous pouvons parler d’attentisme coupable de la part du Maire sortant qui ne s’est engagé sur aucune réalisation sur le site laissant ainsi le champ libre à l’installation de Malongo. 
La Municipalité aurait pu acheter à deux reprises (à IBM et à la STAM) le foncier mis à la vente pour préserver la destination du site et mettre en place une politique de développement économique choisi. Il n’en a rien été.»
« Je sais et je comprends que les Gaudois les plus proches de ces futures installations ne souhaitent pas renoncer à lutter contre ce qu’ils considèrent comme une aberration. Qui pourrait les en blâmer ? 
Je pourrais vous mentir et vous dire « combattons jusqu’au bout contre l’implantation de Malongo. Oui ce combat est légitime. » Mais en fait il est perdu d’avance. 
Et n’y voyez pas de fatalisme de ma part. De soumission ou de connivence quelconque. De refus de combattre. 
Malongo est clairement dans son droit. Pour avoir été professeur de droit pendant de longues années, je vous l’assure. J’ai d’ailleurs consulté en 2005, plus de 4 cabinets d’avocats à Nice et à Paris, leurs conclusions étaient unanimes : la mairie de la Gaude ne pouvait pas s’opposer à l’implantation de Malongo sur son territoire. Les juges se sont contentés d’appliquer le droit en conformité avec un règlement mal rédigé rendant l’implantation de Malongo possible. » 
Ma position ne repose ni sur une conviction, ni sur une soumission à l’implantation de Malongo. C’est la situation qui exige d’agir avec responsabilité.
« Je pourrais être ce politique démagogue, qui vous ment pour vous faire plaisir et espérer ainsi gagner des voix supplémentaires. 
Le courage en politique c’est aussi savoir être responsable, parler vrai à ses concitoyens, sans démagogie ni calcul politique. »
- Que préconisez vous ?
«D’abord, une priorité : 
Verrouiller urgemment le règlement de la ZAC qui, à ce jour, laisse TOUJOURS la porte ouverte à de possibles projets d’installation d’usines qui n’ont pas la démarche HQE de MALONGO, de véritables usines polluantes, à risques et généralement de nature à modifier profondément le cadre de vie auquel nous tenons tous. 
Il est nécessaire que les entreprises qui, à l’avenir, souhaiteront s’installer dans cet espace, inscrivent leurs activités dans les hautes technologies ou soient à haute technicité.
Ensuite, une nécessité :
Le permis délivré par Pierre Tanguy le 30 octobre dernier, a été attaqué par plusieurs familles  et l’association de défense des riverains. Le dossier est entre les mains de la justice, il faudra donc attendre la décision des juges.
Néanmoins, au regard des erreurs commises et des décisions judiciaires passées, l’implantation de Malongo semble irrémédiable. «
Pour Michel MEINI, il n’y aurait pas d’autres solutions que le recours au dialogue et à la négociation avec les responsables de Malongo : 
Sur le montant des dommages intérêts demandés que la commune ne peut financièrement assumer;
Sur les garanties consenties pour assurer réellement le maintien du cadre de vie; 
Sur les aménagements que l’entreprise pourrait s’engager à réaliser au profit de la commune, de ses associations ou des entreprises.
Et évidemment comme tout bon candidat, il pense fermement être le seul candidat à pouvoir le faire.
« Face aux négligences et à l’entêtement judiciaire d’un premier candidat, et le positionnement frileux et hasardeux d’un second, la position responsable que j’ai toujours défendue est aujourd’hui la seule à pouvoir être écoutée par les responsables de Malongo.»

Les Gaudois trancheront dans quatre semaines.


 

Utilisez ce formulaire pour contacter la rédaction de Nice RendezVous, pour nous adresser vos communiqués et prière d'insérer. Vous pouvez joindre jusqu'à 5 photographies et documents au format PDF (taille maximum : 1 Mo) en cliquant sur le bouton Ajouter les fichiers..
J'ai bien noté que les données de ce formulaires étaient directement transmises par mail à la rédaction de NiceRendezVous sans être enregistrées sur ses serveurs, sauf si je m'abonne à la Lettre. En cochant la case d'abonnement, je déclare accepter la Politique de protection des données personnelles de NiceRendezVous

 

1000 caractères restants
Ajouter les fichiers