MOUSTIQUE TIGRE DENGUE - On ne peut pas se contenter après l'annonce prévisible du deuxième cas de dengue « autochtone » à Nice quartier Magnan-Carlone d'un "c'était inévitable" depuis l'apparition sous nos latitudes du moustique tigre véritable seringue ailée capable d'inoculer toutes sortes de joyeusetés, dont celle là, pas la plus virulente… bien que.
Une histoire de dengue supplémentaire dans une région pourtant béni des dieux où le diable se cache dans des détails trop souvent mal maîtrisés voire carrément négligés. Car force est de constater l'échec de nos services de protection et de santé qui se bornent à annoncer, soigner et à limiter, nous l'espérons, le développement de ce que l'on se refuse toujours même à appeler "un risque d'épidémie", voir le communiqué ci-dessous.
À entendre certains responsables locaux, depuis l'apparition en 2004, 2005 d'ædes albopictus, les risques de se retrouver dans la situation actuelle étaient quasiment nuls.
Or il faut savoir que, ce qui inquiète maintenant les services de santé, le deuxième cas repéré est (était puisqu'il va heureusement bien) un jeune homme en pleine force de l'âge qui, touché par de forts et soudains symptômes, fût conduit à Lenval sans que l'on ne songe qu'il pouvait s'agir de la dengue.

Potentiellement 13 autres personnes sont toujours sous le coup d'une suspicion, dans l'attente des résultats de l'analyse d'une prise de sang confiée à l'institut Pasteur de Paris. À Paris !
Autrement dit depuis son débarquement sur notre littoral on rame loin derrière le piquant et joli petit tigré et les infections qu'il peut déclencher. Sans grands résultats. La preuve.

Le premier cas a été déclaré, on pourrait dire dévoilé officiellement, le 13 septembre, le deuxième le 18, donc quasiment à l'automne. On peut imaginer les dégâts économiques qu'aurait engendré cette histoire de dengue au coeur de la saison touristique.

Comme le dit d'une façon surprenante François-Xavier LORRE délégué pour les Alpes-Maritimes de l'Agence régionale de santé : "Je ne suis pas inquiet, mais il faut s'en occuper"…
Il est en effet plus que temps que l'on s'occupe sérieusement de cette vraie menace au lieu de passer son temps à gesticuler et à entretenir des fantasmes. 

Pour compléter le communiqué de presse transmis ce matin (NDR hier), relatif au 2e cas qui vient d'être diagnostiqué dans le secteur de Nice Ouest, le préfet Francis Lamy vous informe qu'en accord avec M. Christian Estrosi, Maire de Nice et M. Eric Ciotti, Président du Conseil Général des Alpes Maritimes, il a décidé de poursuivre de manière intensive l'opération de démoustication,