Symbole du goustaroun encore plus que le pan-bagnat, la socca n’est véritablement parfaite que sur un marché avec un verre de vin rouge et quelques amis. Elle ne se déguste vraiment qu’au milieu des bruits des marchands ou des conversations de comptoir, et de ce mélange d’odeur de feu de bois, de légumes, de fromages, d’épices, et de stockfisch.
Vous pouvez vous lancer dans sa réalisation si vous possédez un four à bois ou, à la rigueur et si vous êtes vraiment en manque, dans votre four amené à chaleur maximum.
Mélangez intimement farine, sel, et 3 à 4 cuillerées à soupe d’une huile d’olive très fruitée avec l’eau. Passez au chinois pour éliminer les grumeaux. La socca se cuit dans une plaque de cuivre étamé bien plane, et largement huilée, sur une épaisseur de trois millimètres.
Elle se déguste bien poivrée avec un bon verre de rouge un peu frais.