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pietonAprès l'Opéra, poursuivre en direction du Cours Saleya. Le dernier immeuble à droite est le 

 B  Palais Hongran de Fiano
Date : 1769-1772
2 rue Saint-François-de-Paule

Le terrain du palais fut acheté en 1760 par Joseph-Antoine Hongran, mais la construction en fut retardée par un problème d'alignement face aux Terrasses et au palais Héraud. Achevé semble-t-il en 1772, il fut vendu à la suite de l'internement de son initiateur, partagé, puis réuni. Il abrita la bibliothèque et le musée municipal à compter de 1838 et reçut le décor floral de sa belle cage d'escalier. Bonaparte y fut logé, comme le rappelle une plaque.
Au passage, remarquer, au centre du garde-corps en ferronnerie de la terrasse en face, le chiffre du baron Aimé Heraud (AH), propriétaire du palais voisin.
En arrivant au cours Saleya, on atteint en fait un nouveau quartier, dont le nom a disparu au profit de Saleya, La marina (en niçois, le bord de mer) désigne à la fois la plage et ses environs immédiats, au sud de Celleya et de la chapa, c'est à dire le site actuel du cours Saleya, des Terrasses et de la plage des Ponchettes. Mais ce quartier est aujourd'hui confondu avec le cours Saleya voisin.

pietonPénétrer sur le

 C  Cours Saleya

Cette dénomination succède au nom de parc à la fin du XVIIIe siècle sous la forme Lou Cours, ou Il Corso simplement, et ne se voit adjoindre Saleya qu'au XIXe siècle. Le Cours fut aménagé à compter du XVIIe siècle sous le nom de Palco, ou Parc, partant des jardins du Palais ducal. En 1688, il reçut sa première plantation d'arbres, des mûriers, qui furent remplacés en 1766 par des ormes qui devaient être taillés pour ne pas dépasser la hauteur des Terrasses. Et, après la destruction des remparts, le lieu est aplani et aménagé à partir de 1726. C'est la première véritable promenade publique, conçue dès sa création à cet usage. En 1861, la municipalité y installa le marché aux fruits et légumes, auparavant situé place aux Herbes et place Rossetti. Elle y adjoignit un tout nouveau marché, le marché aux fleurs, qui y demeura jusqu'aux années 1960 pour les grossistes et y est encore pour les détaillants. De 1870 aux années 1970, le marché se tint alternativement, l'été sur le boulevard Jean-Jaurès, l'hiver sur le Cours Saleya. C'est aussi sur le Cours que fut créé, en 1873, le Carnaval moderne, qui émigra vers l'avenue Jean-Médecin dans les années 1880. Coeur de la vie mondaine du XIXe siècle, c'est encore sur le Cours que se trouvait la librairie Visconti (à l'angle nord-est du Cours et de la rue Louis-Gassin), centre de la vie culturelle et politique, ainsi que le siège du plus ancien journal niçois, «L'Avenir de Nice», fondé en 1848 au n° 10, entre autres par Jules Avigdor. Le cours est dominé, au sud, par

Les Terrasses
Date : XVIIIe-XIXe
Architectes : François Michaud, Antoine Spinelli (escalier occidental), Philippe Nicolis de Robilante (escalier central)

L'idée de la construction des Terrasses date du milieu du XVIIIe siècle, quant on se préoccupe de réaménager la Marine et le Parc. Tout commence à l'extrémité est du secteur, quand les Ribotti érigent des magasins contre leur palais. Peu à peu, la Ville va céder à divers propriétaires des parcelles alignées en hauteur et en emprise au sol pour y édifier des entrepôts à couverture en terrasse : en 1740, on est au droit du couvent Sainte-Marie, et en 1750 du jardin du Palais royal. En 1768-1775, la Terrasse est achevée vers l'ouest par l'escalier qui descend dans la rue du même nom. Devant son succès public, la Terrasse est dédoublée au sud d'une seconde Terrasse qui s'étend d'abord vers l'est et le port, à partir de 1790. Puis, après la tourmente révolutionnaire, cette dernière est prolongée vers l'ouest, le long de ce qui est désormais la Terrasse vieille, entre 1839 et 1844, jusqu'à atteindre elle aussi la rue à son extrémité occidentale. Au centre du cours se dresse la porte Royale. Cette porte, ainsi que l'escalier à deux rampes qui l'encadre, fut projetée par Michaud lors de l'extension des Terrasses vers 1770. Elle fut un temps ornée d'un buste de Catherine Ségurane en plâtre, que le temps détruisit. Son pendant à colonnes, aux formes classiques, fut établi avec la Terrasse Neuve dans les années 1840.

pietonEn face de la porte se dessine la

 D  Place Pierre Gautier

Elle fut ouverte sous la Révolution par la destruction du couvent des Dominicains, de ses annexes et du Jardin royal. Elle occupe l'emplacement des Jardins royaux, créés avec le palais dès le XVIe siècle. Ces jardins étaient fermés par les magasins du sel, monopole royal, et les écuries royales. Ils portaient aussi le nom de Parc, ou Palco, nom qui glissa vers la mer lorsque tout le secteur fut usuellement dénommé Saleya, et qui baptise aujourd'hui la rue entre les deux Terrasses.

pietonAu fond de la place se dresse le

Palais Ducal

Date : XVIe-XXe

Les comtes de Provence et de Savoie venant à Nice jusqu'au XVIe siècle logeaient au donjon du Château. C'est le duc Emmanuel-Philibert qui, le premier, décida en 1559 la construction d'un palais destiné à abriter les souverains de Savoie durant leurs séjours. Charles-Emmanuel Ier le fit rebâtir en 1613, puis Charles-Emmanuel II en 1644. Sa décoration et son architecture ne changèrent plus jusqu'au XIXe siècle, bien qu'il fût saccagé sous la Révolution. On le restaura pour le remettre à son état antérieur en 1822, puis il fut redécoré à plusieurs reprises avant de recevoir sa nouvelle façade à colonnade en 1905. Jules Chéret orna la galerie du second étage de fresques évoquant les fêtes niçoises (fin XIXe).

pietonA l'est de la place se dresse la chapelle Saint-Gaëtan, dite de la Miséricorde 

 


 


 

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