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Stephane Cherki le maire d’Èze à titre gracieux, comme il aime à le rappeler, prend des parts du capital de l’Hebdomadaire «Le Petit Niçois». Le journal de Robert Verdoïa était en proie à quelques difficultés financières en raison de la crise économique et des suites du résultat des dernières élections qui ont entraîné des changements à la tête des collectivités locales; comme la presse écrite est malade, la moindre baisse de rentrée publicitaire met à mal des structures fragilisées. À la recherche de partenaires ou d’un repreneur, le patron du groupe Édition d'Azur, un temps contacté par des émissaires du groupe Vincent Bolloré, a donné sa préférence à l’homme d’affaire parisien, concepteur du «chèque cadeau» qui a fait sa fortune, gestionnaire du toit de la Grande Arche à la Défense, de la salle de spectacle de Bobino à Paris, du domaine du Mont Leuze à Villefranche et donc, depuis les dernières élections municipales, maire d’Éze un peu à la surprise générale.Après avoir apuré quelques dettes, Stephane Cherki est entré dans le capital à hauteur de 35%, a promis, après rachat complet, 20% des actions aux membres de l’équipe du journal qu’il entend conserver, tout en annonçant le transfert du siège du Petit Niçois à Éze et l’ouverture d’un bureau à Menton. Nouvelle maquette, nouvelle politique commerciale, nouvelles ambitions pour un journal qui fait partie de l’histoire du Comté de Nice depuis le 29 septembre 1879, créé par Alfred Borriglione avec Lucien Robaglia pour premier gérant et Aliary de Roquefort pour premier directeur.
130 ans, un bel âge pour le plus vieux représentant de l'information locale et un anniversaire qui sera célébré comme il se doit ce vendredi 25 septembre au domaine du Mont Leuze bien sûr.
