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nice-palais-gallean nice-palais-gallean-armoiriesnice-buste-ranchernice-escalier-palais-cais-de-gilettenice-la-canonicanice-macaron-boucherie pietonEn sortant de l'église, prendre à gauche. Là se trouvait la chapelle des Pénitentes grises de Saint Élisabeth de Hongrie. Puis se dessine le :

 B  Palais Galléan de Châteauneuf
1 rue du Château, 38 rue Droite, 6 rue du Malonat
Date : XVIIe siècle
 

Le palais Galléan est le fruit d'un long et patient remembrement de divers immeubles compris entre l'actuelle rue du Château-rue Droite et rue du Malonat. Mais ce remembrement n'a pas resisté aux partages. Aujourd'hui, il ne demeure du palais que les armes des Galléan, rue du Château, et la belle porte de la rue du Malonat qui précède une très élégante cage d'escalier. L'auteur du dernier remembrement est Jérôme-Marcel Galléan, premier consul de Nice en 1682. La famille Galléan ou Galleani a donné de nombreux militaires et marins à l'histoire niçoise.

pietonRevenir sur ses pas et prendre en face la rue Place Vieille.

Après le carrefour, noter le linteau du 5, qui porte l'inscription «Interna meliora» (Meilleur à l'intérieur), que d'aucuns attribuent à une maison close ou autre lieu de plaisir.

pietonContinuer jusqu'à la

 C  Place Vieille
Plaça vièia o dei boulet (place Vieille ou des Champignons)

Par définition, ce serait la plus ancienne place de la ville basse (sur le plan de Pastorelli, 1610, elle est dite Piazzetta), sans qu'on puisse la dater, en tout cas antérieure à la place aux Herbes; le surnom populaire lui vient du fait que s'y tenait le marché aux champignons.
Noter les plaques commémoratives dédiées à Joseph-Rosalinde Rancher (1785-1843), rénovateur de la langue niçoise, auteur de diverses œuvres dans cette langue, qui habita l'immeuble qui porte les plaques, le

Palais Cays de Gilette
Date : XVIIe

Ce premier palais Cays de Gilette est surtout intéressant pour sa cage d'escalier à rampe de marbre, colonnes et voûtes d'arête. Sa famille fondatrice le quitta au XVIIIe pour un autre palais, mieux situé.

pietonPoursuivre dans la rue Place Vieille, puis prendre la rue Sainte-Réparate à droite et tout de suite à gauche la

 D  Rue de l'Abbaye
Carriera de l'abadìa

Elle porterait ce nom en raison des possessions de l'abbaye de Saint Pons dans ce secteur.
Au passage, noter, à l'angle nord-ouest du carrefour entre cette rue et la rue Colonna d'Istria, un nouveau boulet de canon enchassé dans le mur.

pietonPrendre à droite la rue Colonna d'Istria.

 E  La Canonica
Date : XVIIIe
11-13 rue Colonna d'Istria

Cet immeuble remarquable d'unité, qui tranche avec la diversité du secteur, n'est pas un palais noble, mais semble avoir été destiné à l'habitation des chanoines de la cathédrale voisine. On peut le dater de la fin du XVIIIe siècle, comme en témoigne sa façade à bandeaux, propre à cette époque.

pietonPoursuivre dans la rue Colonna d'Istria, puis prendre à gauche dans la rue Francis-Gallo.

On entre alors dans un nouveau quartier, Lou Bersalh. C'est un secteur autour de la rue de la Boucherie. Son nom, lui aussi inusité aujourd'hui, fait référence à l'époque antérieure à l'urbanisation de la ville basse. Selon Luc Thévenon, on peut le relier aux exercices de tir à l'arc sur cible (bresalh en niçois) qu'auraient pratiqué dans ce secteur de la campagne les défenseurs de la ville pour s'entraîner. C'est en somme un champ de tir.

pietonPoursuivre jusqu'à la

 F  Rue de la Boucherie
Carriera de la maceleria

Plus qu'une référence à un corps de métier, le nom de cette rue se rapporte à la présence, au 9, de la boucherie-abattoir communal. D'ailleurs, au XIXe siècle, cette rue regroupe les serruriers et ferronniers, et non les bouchers. Prendre à droite la rue de la Boucherie sur environ quarante mètres. Au niveau du premier étage, à gauche, on voit une plaque datée de 1756 qui désigne la boucherie communale, seul lieu autorisé pour la vente de la viande dans toute la ville, car ce commerce était un monopole municipal comme dans toutes les régions méditerranéennes. Revenir sur ses pas en remarquant les voûtes des ouvertures d'un des plus anciens magasins de Nice (n°8, en angle avec la ruelle de la Boucherie), dont la devanture est restée sans doute comparable à celles du XVIIe siècle : lourdes portes et volets de bois, portes et fenêtres voûtées sans vitres.

pietonEn poursuivant, on arrive à la

 G  Porte Fausse
Date : XVIIIe

Un passage public entre la ville basse et les bords du Paillon, visible sur les plans de la Boucherie municipale est établi ici dès 1754. Ce passage fut élargi et aménagé avant la Seconde guerre mondiale. A son débouché rue de la Boucherie se trouve une fontaine construite sous le consulat de Joseph Arson, Jean-Baptiste Pecoud et Charles Carlès, en 1830.