• autrichemards19 juillet 1870 : la France qui craint  la puissance acquise par la Prusse et la volonté de Bismarck d’unifier l’Allemagne déclare la guerre à la Prusse. L’Etat-Major se croit prêt mais l’armée du maréchal Mac-Mahon est battue à Wissenbourg et Froeschwiller (4 et 6 août) et se replie sur Châlons. Le Maréchal Bazaine commandant l’armée du Rhin, se laisse investir dans Metz. L’armée de secours, sous les ordres de Mac-Mahon, est arrêtée à Beaumont et se replie avec l’Empereur sur Sedan où elle est assiégée. Napoléon III malade et découragé signe le 2 septembre 1870 la capitulation : il est  prisonnier, et, avec lui, 80.000 hommes. L’Empereur est déchu et la République proclamée le 4 septembre.
  • 20 septembre 1870 : les troupes italiennes pénètrent dans Rome après un bref affrontement avec les troupes pontificales. Rome est conquise.
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    Image d’Épinal vendues par colportage en France, vantant les exploits des Garibaldiens à Dijon. Collection privée.
  • 2 octobre 1870 : par plébiscite, les Romains se rattachent à l’Italie.
  • 7 octobre 1870 : en France, Gambetta organise  la résistance. Il quitte Paris en ballon et rejoint Tours. Il reconstitue trois armées (Nord, Loire et Est). Les comités de Défense nationale font appel à Garibaldi qui débarque à Marseille où il est accueilli par le général Bordone, un ancien compagnon des Mille. Mais le général “rouge”, venu combattre pour la République, est suspect aux yeux de la bourgeoisie et des cadres de l’armée. Les volontaires sous ses ordres sont mal équipés, mal encadrés et souvent tenus à l’écart par les troupes régulières françaises.
  • 14 novembre 1870 : Garibaldi et ses fils Menotti et Ricciotti s’installent à Autun.
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    Image d’Épinal vendues par colportage en France, vantant les exploits des Garibaldiens à Dijon. Collection privée.
  • 19 novembre 1870 : Ricciotti, à la tête d’un corps de 800 francs-tireurs attaque les Prussiens à Châtillon. C’est un succès. Les combats se poursuivent devant Dijon. Autun est dégagé.
  • 21 janvier 1871 : Garibaldi, sorti de Dijon pour rejoindre l’armée de Bourbaki, se heurte aux Prussiens. La bataille au corps-à-corps dure 3 jours et les francs-tireurs de Garibaldi prennent le dessus. Les militaires français sont même obligés de reconnaître les victoires du général “rouge”. Les brigades de Menotti se dirigent vers Dôle.
  • 29 janvier 1871 : un télégramme de Gambetta annonce l’armistice, et donc la fin des combats. A contre-cœur, le vieux général, perclu de rhumatismes, organise l’évacuation de ses troupes.
  • février 1871 : aux élections législatives françaises, sans avoir été candidat, Garibaldi est élu en Côte d’or, à Alger et à Nice. A Paris, il arrive en 4e position, avec Louis Blanc, Victor Hugo et Gambetta.
  • 13 février 1871 : il se présente à  l’Assemblée réunie à Bordeaux, mais il a auparavant décliné ses mandats. Ovationné par les uns, hué par les autres, Garibaldi reçoit l’appui d’un républicain intransigeant, Victor Hugo.
  • 10 mars 1871 : le corps des volontaires est démobilisé.
  • 15 mars 1871 : Garibaldi rentre à Caprera.

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Ricciotti remet à son père le drapeau pris aux Prussiens. Huile sur toile de Gerolamo Induno, Rome, Museo nazionale del Risorgimento.
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La bataille de Dijon.
Huile sur toile de F. Zoriano, Milan, Museo del Risorgimento.
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Gravure satirique française publiée après l’invalidation de Garibaldi par le Parlement de Bordeaux. Collection privée.