cash-carryCOMMERCE ACTIVITÉ - Les comités de quartier et les associations de commerçants du centre ville, et au delà, étendent leur domaine d'action en se regroupant, confrontés plus ou moins au mêmes problèmes de paupérisation, d'insécurité et de difficultés financières engendrées par la crise qui frappe maintenant tous les tiroirs-caisses.
Les commerçants, qui sont la vie des quartiers, comprennent de moins en moins certaines lenteurs administratives lorsqu'elles ralentissent des projets dont ils pensent que leur installation pourrait donner quelques coups de pouce à une activité en berne.
C'est le cas du dossier "TROC-RIVIERA" rue HANCY au centre de Nice tout près de la caserne des pompiers.
Dans ce local, le CERC, l'association principale des commerçants du quartier, soutient que le projet de supérette de proximité prévu pourrait jouer un rôle de locomotive pour ramener quelques clients à l'ensemble des magasins adjacents.
Or les choses traînent, à un point tel que les rumeurs les plus folles courent quant aux résistances diverses que les services concernés mettraient dans la délivrance des autorisations nécessaires à l'ouverture de ce type de magasin.
On parle de guerre des enseignes, d'arrangements sous-terrains, toutes sortes de bruits qui exaspèrent les habitants nomades ou sédentaires du secteur.
Une autre association monte de la même façon au créneau pour un local, avenue Durante - rue d'Italie, au palais Henri IV et plaide, elle aussi, pour la possibilité d'extension accordée à un commerce, avec des emplois à la clé, au lieu de l'installation d'une structure para-municipale dont elle conteste l'utilité et l'urgence dans le quartier.
En ces temps de crise grave, la priorité doit être donnée à l'activité et aux emplois, c'est, semble-t-il, le message de Christian Estrosi, ministre en charge de l'industrie.
Il serait curieux qu'il ne s'applique pas à la ville dont il est le maire : NICE.

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