FOOTBALL OGC NICE ST ÉTIENNE - Avec cette défaite 4 à 1 dans le Forez, la défense de l’OGC Nice a réussi l’exploit de prendre 16 buts en cinq matchs dont deux à domicile. Si pour Alain Perrin l’entraîneur de Saint-Etienne cette rencontre est un bon déclic, pour tout le staff de l’OGC Nice, c’est une grande claque dont il va bien falloir tirer toutes les conséquences. Car cette fois pas d’arbitre à vilipender, pas de manifestations dans les tribunes (à part quelques calicots de soutien aux Ultras et d’autres anti-coupe de la Ligue), rien que le naufrage d’une équipe (une équipe ?) qui ne sait plus à quel saint ou sainte (Rita) se vouer et avoue ne plus entendre les propos de son coach à défaut de les écouter.

Vous oubliez, direz-vous, les bouleversements de la semaine à la direction du club. Certes, mais le départ de Maurice Cohen, selon ses dires, est tout sauf sportif (politique ? financier ?).
Il faut que, sur la pelouse, l’équipe, dont Cohen disait qu’elle était plus forte que l’an dernier, trouve rapidement l’origine de ses problèmes car, à cette allure-là, l’équipe de Gilbert Stellardo est promise à la descente aux enfers à moins que ne surgisse du diable vauvert un sauveur argenté pour créer le fameux choc psychologique. 
Est-ce que la cinquième ville de France, capitale de la Côte d'Azur, qui ambitionne d'être fièrement présente dans toutes les compétitions sportives, peut se permettre une telle incertitude dans le football, sport spectacle numéro un de l'hexagone ?