NICE LA COLLE Pennac Rowling Clooney pour les enfants du DARFOUR DARFOUR PENNAC ROWLING - Daniel Pennac fait partie, seul auteur français, des 14 écrivains ayant écrit des livres de littérature pour enfants, à réclamer dans une lettre ouverte une action urgente pour protéger les enfants du DARFOUR. Avec l’auteur de Harry Potter, J.K. Rowling, et d'autres grands auteurs de livres pour enfants, comme Judy Blume, RL Stine, Cornelia Funke et Louis Sachar, il a signé samedi une lettre ouverte demandant au monde de se réveiller de toute urgence pour défendre l'enfance attaquée au Darfour. Cette action fait partie de la Journée mondiale pour le Darfour, la cinquième depuis le début du conflit au Soudan en 2003, qui est organisée aujourd’hui dimanche 13 avril 2008, dans plus d'une trentaine de pays par les organisations de défense des droits de l'homme, Amnesty International et Human Rights Watch. Selon les organisations internationales, le conflit au Darfour aurait fait quelque 200.000 morts en cinq ans et déplacé un tiers des six millions d'habitants. Ces chiffres sont contestés par Khartoum qui parle de 9.000 morts.
Des acteurs comme Matt Damon ou George Clooney se sont également mobilisés. Clooney explique : « Si nous élevons tous la voix, la communauté internationale devra écouter et répondre. Nous avons besoin d'un engagement international soutenu, si nous attendons de réels progrès sur le terrain. »
Les écrits de Daniel Pennac sont très liés au monde de l’éducation et de l’enfance. Les jurés du Renaudot l’ont récompensé cette année pour son livre «Chagrin d'école» (Gallimard) une ode à la «cancritude» dans lequel il rend hommage aux professeurs du Lycée Masséna de Nice qui l’ont mis sur le chemin de la culture après une enfance turbulente dans le quartier de la Grange Rimade à La Colle-sur-Loup, village situé entre Vence et Cagnes, sous le Baou de Saint Jeannet. Lettre ouverte pour la protection des enfants victimes du conflit au Darfour  
Il est une histoire au Darfour qui est racontée encore et encore. Elle parle de perte, de peur et de traumatisme, du sort d’enfants soumis au pouvoir d’hommes armés. Ce n’est pas une histoire que nous voulons vous raconter. Mais vous devez l’entendre. C’est aujourd’hui la Journée Mondiale pour le Darfour, cette date marque le cinquième anniversaire de l’un des conflits les plus sanglants de l’histoire de l’Humanité. Plus de 200 000 personnes ont été tuées et plus de deux millions d’individus se sont vus forcés de fuir loin de leurs maisons et de leurs villages. Des enfants, à peine assez grands pour marcher — ou plutôt courir —, ont vu leur maison incendiée ou rasée, leur mère violée et leur père assassiné. La plupart sont aujourd'hui réfugiés dans d'énormes camps, traumatisés et vivant dans une peur permanente. Les enfants au Darfour réalisent des dessins dans lesquels ils représentent des bombes et des armes. C’est tout ce qu’ils ont connu jusqu’à maintenant. L’enfance est menacée au Darfour. Il est temps de modifier le récit. Il est temps de raconter une autre histoire. En ce mois d'avril, beaucoup d'enfants du Darfour fêteront leurs cinq ans sans avoir jamais avoir connu la paix. Le monde doit se réveiller. Il a trop longtemps laissé ces enfants dans la souffrance. Nos responsables politiques doivent agir pour le Darfour . Il est temps qu’ils réclament un cessez-le-feu immédiat, supportés par les Casques Bleus qui devraient punir tout individu qui tenteraient de s’opposer à leur déploiement. Ils doivent également s’efforcer avec plus de vigueur à mettre en place un processus de paix basé sur la justice et les droits de l’Homme afin que la fin des souffrances dans cette partie du monde puisse être envisageable. Les enfants du Darfour n’ont jamais voulu cette guerre, mais sont contraints de vivre tous les jours de leur vie au milieu de tirs croisés où les balles fusent de toutes parts. L’opportunité de vivre à nouveau en tant qu’enfants normaux doit leur être donnée. Malgré la terreur à laquelle ils sont confrontés au quotidien, ils ont toujours des rêves, espèrent toujours en un avenir meilleur. La communauté internationale se doit d’agir pour leur offrir un avenir.
  Signataires : Mike Berenstain, Judy Blume, Gillian Cross, Anne Fine, Cornelia Funke, Julia Golding, Michael Morpugo, J.K. Rowling, Louis Sachar, Rawya Sadek, Amanda Sthers, R.L. Stine,Tracey West, Daniel Pennac