Mairie de NICE PEYRAT nettoie le Conseil municipal des EstrosistesMAIRIE PEYRAT - Dans la bataille pour la mairie de Nice qui l’oppose à Christian Estrosi, Jacques Peyrat a souhaité «que les choses soient clarifiées» en retirant leurs délégations à neuf adjoints UMP de l’ex (maintenant) majorité municipale. Par des arrêtés signés le lundi 19 novembre, Andrée Alziari-Nègre (subdéléguée à la protection animale), Bernard Asso (développement économique), André Barthe (culture et territoire trois collines), Olivier Bettati (territoire collines niçoises), Dominique Estrosi (politique de la ville), Éliane Mari-Fontana (action sociale), Françoise Monier-Pierre (territoire ouest et littoral), Agnès Rampal (éducation et enseignement supérieur) et Alain Sanz (aménagement et transports) qui, lors du Conseil municipal du 12 octobre 2007, avaient voté contre le projet de palace sur le parking Sulzer, sont destitués.Lors de cette délibération, douze élus de la majorité dont ces adjoints avaient, en prenant position contre le dossier Sulzer, pré annoncé ainsi indirectement leur ralliement au président du conseil général des Alpes Maritimes qui n’était pourtant pas encore officiellement candidat à la mairie et encore moins désigné par les instances du parti UMP.Conséquences : à la veille de l’inauguration du tramway, Alain Sanz, l’adjoint aux transports, se voit privé de tribune officielle alors qu’il a conduit ce projet depuis le début. Privés de leurs délégations et de leurs signatures, les ex adjoints perdent les trois quarts de leurs indemnités. Question : qui seront les «heureux élus» appelés à récupérer, jusqu’au mois de mars, les délégations de leurs collègues déchus ?Réponse sans doute lundi 26 novembre 2007 à 17h00 dans le bureau du maire à l’hôtel de ville de Nice lors d’un point presse.Dans un communiqué, la Fédération UMP des Alpes-Maritimes a condamné «la démarche d’exclusion conduite par Jacques PEYRAT» qualifiant de «brutale» une décision qui vise «des élus compétents et appréciés par la population niçoise». L’UMP locale se dit confortée dans son analyse et «souhaite offrir aux Niçoises et aux Niçois un choix de rassemblement et de renouveau après trop d’années de déchirements».Des voix s’élèvent pour demander l’exclusion de l’UMP de Jacques Peyrat dont elles disent qu’il s’est affranchi de toutes les règles du parti et doit en supporter les conséquences ainsi que tous ceux qui soutiennent le maire de Nice.