FOOTBALL OGC NICE LETIZI - Dans le Landerneau du football français de Ligue 1 dire simplement non au Lyon de Jean-Michel Aulas, c’est un coup médiatique de première grandeur, retombées tous azimuts assurées. C’est ce que vient de réussir très simplement le gardien niçois Lionel Letizi.
Jeudi, Grégory Coupet se prend les pieds dans les filets de sa cage à Lyon et ne se relève pas blessé, indisponible pour au moins quatre mois, obligé de passer la main… et sur une table d’opération chirurgicale. Immédiatement à la recherche d’un gardien d’expérience, pour doubler et aider Rémy Vercoutre promu premier gardien, le staff de l’OL fait la liste des possibilités. Et elle n’est pas longue en France : Nicolas Douchez, Charles Itandje, Yohann Pelé et Lionel Letizi.
Letizi correspond parfaitement au profil recherché. Contacté, il refuse.
Hé oui, Lionel Letizi, ancien international à la jolie carrière, passé par le FC Metz, le PSG, les Rangers est revenu au Gym, le club pro de ses débuts où il est actuellement deuxième gardien. Car Letizi est Niçois de Nice. Il a débuté en 1982 dans l’équipe dont s’occupait son père, Saint-Sylvestre, un quartier de Nice Nord. Repéré par l’OGC Nice, il y gravit tous les échelons, cadet, junior, le centre de formation quatre ans, avant de devenir titulaire dans l’équipe du président André Boïs entraînée à l'époque par un certain Albert Emon. Cette saison sera celle d’une remontée du Gym en première division, un des grands souvenirs de l’histoire mouvementé du club.
Si Lionel Letizi a refusé la proposition de l'Olympique lyonnais, c’est qu’il est bien à Nice, pour des raisons à la fois familiales et professionnelles; l’OGCN lui aurait proposé un plan de reconversion particulièrement séduisant.
Tant mieux pour Nice, pour son club de football et pour Lloris qui profite de l’expérience de son aîné.
Pourvu qu’Aulas ne sorte pas la machine à billets et ne revienne pas à l’assaut avec une offre alléchante pour le Gym et Hugo Lloris.