Comme ses parents ont disparu, le narrateur lutte avec le langage pour leur redonner vie. Ils l'ont fait de chair et de sang. Il les fait d'encre et de papier.
Mais le fantôme du père est le plus présent. Au service des gens jusqu'à sa mort, l'homme a passé toute sa vie dans son épicerie, "L'épicerie du col de Villefranche" à Nice, au point de devenir le champion de sa rue.
La célébrité niçoise était aimée à la fois des anonymes et de Giovanni Agnelli, César, Arsène Wenger, entre autres. Un soir d'abattement, le fils renoue avec le souvenir de son père grâce au renouveau de l'OGC Nice. Sous l'angle de la malice, toute une famille renaît par fragments.
Un vibrant hymne au père.

Bernard Morlino - Champion de sa rue

12x19 252 p. 15 euros
Le Castor Astral éditeur