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Camas est le nom donné à la plate-forme inférieure de la colline du Château au Moyen-Age. Son nom pourrait provenir de Campus Martis, le Champ de Mars. Il se divise en deux parties, le soutran (inférieur) et le soubran (supérieur).

De l'ancien donjon, gagner la plate-forme inférieure par une promenade ornée de mosaïques dues au même artiste (Charles Catherin), passer devant les cimetières israélites (Monument au Juif Inconnu victime des camps d'extermination), catholique (chapelle fin XIXe; tombeaux du chevalier de Lostanges (second de la "Surveillance" qui coula l'anglais "Québec" le 6 octobre 1779), du général Gaspard Eberlé (+ 1837), de Léon Gambetta (+ 1882), de François Grosso, de Rosa, mère de Garibaldi, de Mercedes Benz qui laissa son nom à la célèbre marque d'automobiles, etc.…). Au centre, à l'entrée, la pyramide-cénotaphe rappelle le souvenir des victimes de l'incendie de l'Opéra en 1180. A droite de l'entrée, sur le mur d'enceinte près de la chapelle, stèle à la mémoire d'Anita Garibaldi, l'épouse du héros niçois tragiquement disparue en 1849, dont la dépouille reposa ici de 1859 à 1931. Voir également les tombes du "père du socialisme russe", Alexandre Ivanovitch Herzen; du "papa d'Astérix le Gaulois", René Goscinny; de nombreux aristocrates étrangers (russes, anglais, polonais...) et de grandes familles niçoises, etc.

Face à l'entrée du cimetière, à droite, la montée Menica-Rondelly (chansonnier niçois, auteur de Nissa-la-Bella) conduit à la place Sainte-Claire où s'ouvre la chapelle et le couvent désaffecté des Clarisses, construits entre 1604 et 1620, complétés en 1669. Le cloître remploie des colonnes et des chapiteaux romans récupérés du cloître des Chanoines au Château. Le couvent abandonné à la Révolution fut repris à la fin du XIXe et jusqu'en 1973 par les Visitandines puis de nouveau laissé vacant. La chapelle, réouverte et restaurée en 1986, a une façade ornée d'un trompe-l'œil ; c'est le centre du culte de la "Fraternité sacerdotale Saint Pie X" (traditionnalistes catholiques) à Nice. Par la rue de la Providence (oratoire) on longe le site de l'ancien couvent des Visitandines et de son église Saint-François-de-Sales, construit entre 1671 et 1676, agrandi au XVIIIe siècle ; au XIXe siècle, il abrite les Cessolines ; entre les deux guerres s'y installe l'Hospice de la Providence. En 1996, une opération immobilière a conduit à sa démolition, ne laissant subsister que la chapelle, qui a de nouveau été restaurée.

Face à l'entrée, le bar La Treille, dont la vigne inspira Dufy, Matisse, etc.…
 

 

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