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Cette avenue, tracée entre la Place Masséna et la Gare en 1864, a été successivement dédiée à la Gare, au Prince Impérial (de Russie), à la Victoire (de 1918), à Jean Médecin. C'est le centre d'animation de la ville moderne. En travaux de 2003 à 2007, elle constitue l'axe principal du Tramway de l'Agglomération niçoise mis en service en novembre 2007. Depuis décembre 2008, elle est devenue piétonne sur toute sa longueur. Au départ de la place s'ouvre à l'ouest la rue Masséna, première rue piétonne de Nice, très animée, aux multiples boutiques, restaurants, brasseries et pharmacie de nuit. Au carrefour suivant, la rue de la Liberté (commerces de luxe) conduit au-delà de la place Grimaldi (bureau de poste) à l'église anglicane Holy Trinity construite en 1856 par l'architecte Woolfield dans le style troubadour sur l'emplacement d'un édifice de 1822. A droite, la rue de l'Hôtel-des-Postes, bordée de plusieurs immeubles "néo-baroques" (le Williams, 1889, au n°33) aboutit à la Poste Wilson, bâtie en 1888 dans le même style par Annibale Carlo et Horace Grassi. Plus loin encore on atteint la place Général Marshall (anciennement Defly puis Roosevelt) le long de laquelle se dresse la masse de l'hôpital Saint Roch (architecte Joseph Vernier 1853) agrandi et modernisé dans les années 1980 ; au fronton : la gloire de St Roch. Sur la place, monument du sculpteur Maubert.

L'Avenue conserve un ensemble architectural intéressant : immeubles du Crédit Lyonnais (1890, architecte S.M. Biasini), de la B.N.P. (1921, architecte Charles Dalmas), de la Fnac (1913). L'avenue Joffre conduit à l'église russe des Saints Nicolas et Alexandra (1857, architecte Barraya).

Nice Etoile, complexe commercial (1982), s'élève au carrefour du boulevard Dubouchage-Avenue sur le site de l'ancien hospice de la Charité, bâti en 1773 et rasé à fin du XIXe siècle. Le parking "de la Charité" (souterrain) en conserve le souvenir. Là sont groupés des magasins, boutiques, bars, restaurants. En arrière, parc et Médiathèque Municipale. Quelques constructions monumentales se retrouvent le long de l'axe boulevard Dubouchage (villa Rambourg devenue Bibliothèque Municipale de Recherches avec les fonds anciens et l'immeuble de l'Artistique, ancienne salle de conférences et de concerts des vieilles sociétés niçoises, de style Art-Déco, qui abrite aujourd'hui le Théâtre de la Photographie et de l'Image) - boulevard Victor-Hugo (église réformée (1887) avec un extraordinaire couvrement de poutres apparentes) et dans la rue Melchior de Vogüe, l'église luthérienne - 1866, œuvre de l'architecte russe André Lavezzari sous l'impulsion du pasteur Philip Frederich Mader qui voulait offrir un lieu de culte aux fidèles allemands, baltes, suédois et au personnel suisse des hôtels.

Plus haut, en face, l'église Notre-Dame (1868, architecte Charles Lenormand), pastiche gothique de St Serge, près d'Angers, a été élevée au rang de basilique mineure en 1972. On y remarque de nombreux vitraux du Parisien Ch. Champigneulle et du Messin Maréchal (3e quart XIXe s.). L'Avenue se termine sur le carrefour de l'avenue Thiers qui dessert la gare centrale (1865, architecte Bouchot) et la Recette Principale des Postes, curieux édifice de briques rouges inhabituel dans le midi, orné de motifs Art-Déco ; elle a été édifiée par l'architecte G. Tronchet en 1931. Par opposition, l'Hôtel Cecil (1899, architecte Giraudon) est un bel édifice Modern' Style. L'avenue Malausséna prolonge l'avenue Jean Médecin et aboutit à la place de la Libération/ Charles-de-Gaulle, où s'élève l'ancienne gare des Chemins de Fer de la Provence (1892, architecte Robin), ligne Nice-Digne dont la verrière, aujourd'hui démontée, provenait du pavillon principal édifié en 1884 pour l'Exposition Universelle de Nice (plateau du Piol) par le cabinet de Gustave Eiffel. On se bat aujourd'hui pour sauvegarder ce bâtiment, en bien piteux état. Sur cette place se tient tous les jours sauf le lundi un important marché aux fruits et légumes.

 

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