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NICE, VINS de BELLET et ROSÉS de PROVENCE contre le mélange européenVINS DE BELLET ROSÉS DE PROVENCE - Des collines de Bellet à Nice aux coteaux varois et Côtes de Provence, la même indignation court, lors des présentations des millésimes, contre l’infâme projet de mélange de vins blancs et rouges.
Il nous avait déjà fait le coup avec le chocolat, voilà que le Parlement européen s’apprête à entériner le 27 avril prochain une nouvelle législation sur l’étiquetage du vin rosé : la mention  « rosé traditionnel » pour les vins obtenus selon les techniques traditionnelles et celle de « rosé par coupage » pour des vins obtenus par mélange de vins blancs et rouges.
C’est contre cette hérésie que toute la filière vini viticole de Provence (syndicats, fédérations de métiers et du négoce des AOC et vins de pays de la région viticole Provence) s’insurge et particulièrement les représentants des Rosés de Provence soutenus par l’association des sommeliers d’Europe (A.S.E.). Une délégation d'élus et de professionnels de la viticulture varoise s'est rendue au Parlement européen à Strasbourg pour demander le retrait pur et simple du projet d'autorisation de ce mélange de blanc et de rouge pour obtenir un vin « rosi ».
Ce qui peut étonner dans cette affaire c’est que les 27 pays - y compris la France - aient voté le texte à l’unanimité ! C’est à se demander ce que font les députés européens français pour défendre la qualité de la production vinicole traditionnelle de l’Hexagone. Que pèsent nos viticulteurs de Provence face aux lobbies des agro-industriels qui ont pignon sur rue à Bruxelles et à Strasbourg ?
En pleine période de crise, alors qu’il n’est question que de sauvegarder les emplois, les députés ont-ils réfléchi un seul instant sur le désastre économique qu’une telle décision fait peser sur la filière, perte que le député UMP du Vaucluse Thierry Mariani chiffre à « plusieurs dizaines de milliers d'emplois en France, notamment en Provence ». De son côté, Vincent Peillon, eurodéputé sortant et tête de liste PS dans le Sud-Est aux Européennes, déclare : « Il s'agit encore d'une manoeuvre pour tirer la qualité vers le bas, sous le prétexte de la concurrence. Nous avons et vous avez jusqu'au 26 avril pour qu'ils fassent machine arrière.» Quant au député européen vert de la circonscription sud-est Jean-Luc Bennhamias, il précise que ce n’est pas une décision du parlement européen mais des 27 États membres et de la Commission européenne. Il stigmatise le réveil tardif de la France et du ministre Michel Barnier car la France a voté pour l’autorisation du coupage des vins lors des votes indicatifs du 27 janvier 2009. Après des décennies de règles viticoles imposant toujours plus de normes de qualité, la commission récompense les moins méticuleux en obligeant les producteurs de qualité à se justifier avec une étiquette spécifique « Vin traditionnel ». En tant que candidat tête de liste du Modem aux prochaines élections européennes, Jean-Luc Bennhamias rappelle qu’en 2004, 6 électeurs sur 10 avaient choisi la pêche à la ligne au lieu de se rendre aux urnes. Comme elle l’avait fait en 2004 avec la directive Bolkestein, il semblerait que la commission veuille dégoûter les gens de l’Europe.
Pourtant, aujourd’hui, plus des 2/3 des lois votées en France découlent des directives européennes. Il faudra s’en souvenir les 4 au 7 juin 2009.

 


 

 

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