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NICE Le procureur Éric de Montgolfier renvoyé en correctionnelle par les juges de LYON

ÉRIC DE MONTGOLFIER CORRECTIONNELLE - Selon une source judiciaire, le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier, serait renvoyé devant le tribunal correctionnel par les juges d'instruction de Lyon.

Selon le Figaro, l'avocat du magistrat Niçois, Frédéric de Baets, a confirmé le renvoi en correctionnelle de son client et indiqué que la date du procès n'était pas encore connue. 

Cette affaire concerne Jean Herrina, véritable personnage de roman, qui était considéré comme un des plus célèbres voleurs internationaux de bijoux. Était, car il est décédé en mars 2007, retrouvé pendu avec un lacet, dans sa cellule de la prison de Draguignan (Var).

Surnommé le Sultan, ce roi de l’arnaque avait été le cauchemar des bijoutiers écumant les joailleries du monde entier.     

Le 13 août 2002, à Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), il est reconnu sur les caméras de surveillance de la bijouterie d'un grand hôtel après avoir subtilisé un diamant d'une valeur de 145 000 euros. En septembre, celui qui se fait passer pour un prince saoudien est identifié, arrêté et placé en détention provisoire. Mais le 13 janvier 2003, le juge des libertés décide de le remettre en liberté sur le champ, sous contrôle judiciaire.

Cette mesure immédiate ne sera jamais exécutée et Herrina restera illégalement incarcéré jusqu’à la notification, le 16 janvier, d’une nouvelle mise en examen pour un vol de bagues en diamants à Hongkong, qui permettait un nouveau mandat de dépôt, légal celui là.

Selon l'ancien directeur de la maison d'arrêt de Nice, Christian Chambrinmis en examen et renvoyé devant le tribunal correctionnel pour cette affaire, c’est Éric de Montgolfier qui lui aurait donné l’ordre, verbalement par téléphone, de ne pas libérer Herrina, en raison d'une erreur de procédure, ce que conteste formellement le procureur de Nice qui ne se souvient d'aucun entretien téléphonique avec le directeur de la prison.

Éric de Montgolfier s’étonne et s’indigne que l’on ne puisse produire aucun document écrit de sa part demandant le maintien en détention de Jean Herrina.

C’est Jean Herrina lui-même qui avait déposé plainte contre le procureur de Montgolfier pour « atteinte à la liberté individuelle ». L’action que poursuit à présent sa fille Yamina est instruite par deux juges d'instruction de Lyon selon le principe du dépaysement qui veut qu’une affaire ne soit pas instruite dans le ressort où elle a eu lieu.  Interrogé par Paul Barelli, correspondant du Monde à Nice, Éric de Montgolfier ironise «C'est un épisode peu plaisant dans une vie tumultueuse. Il ne me manquera que la garde à vue et la détention. Tout espoir n'est pas perdu !", avant de réaffirmer «Je ne me souviens pas d'avoir donné un quelconque conseil ou instruction par téléphone au directeur de la maison d'arrêt qui, curieusement, a mis du temps pour se souvenir que je l'aurais appelé» et de se permettre une cabriole dont il a le secret à propos de ce renvoi devant le tribunal : «En tout cas, c'est une démonstration de ce que je souhaite publiquement : la mise en cause éventuelle de la responsabilité des magistrats. Mon renvoi n'a rien de scandaleux»

Voir l’article du MONDE ici 

 

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