NICE FALICON Le CHE et la SALSA au FESTIVAL LATINO

FALICON CHE SALSA FESTIVAL LATINO - Dans le village haut perché de Falicon, tout près de Nice, deux journées caliente avec le Festival Latino de A à Z organisé par l’ensorcelante Françoise Miran qui est tombée dans le chaudron cubain, séduite par l’ile caraibe, ses femmes ses hommes et ses musiques.

Voila six ans que le calme de Falicon est bousculé par les rythmes musicaux endiablés de la planète latino que l’on déguste,  un mojito à la main. Cette année, le festival LATINO de A à Z sera précédé d’une soirée, ce vendredi 11 juillet 2008, entièrement dédiée à la sortie du livre « Un voyage historique avec le Che » et d'autres documents inédits sur le CHE, plus particulièrement le périple d'une délégation cubaine menéee par le Comandante Che Guevara à travers l'ensemble des pays non alignés. La deuxième sera consacrée à la musique latine avec une Batucada des enfants de l’Ariane et Falicon, un cours de Salsa gratuit et enfin deux concerts le groupe Niçois OPUS LATINO et l’un des meilleurs groupes actuels cubains MARACA accompagné par le chanteur CANDIDO FABRE.

Hasta Siempre Comandante !  

 

Vendredi 11 & samedi 12 juillet 2008

Village de Falicon 

Cuba, terre des rythmes, Falicon, village d’émotions

L’île et le village perché

La tropicale et la médiévale, la colorée et l’azuréenne,

Se retrouveront au-delà des mers, autour de leur passion commune

Pour la musique et les traditions. 

 Festival Latino de A à Z
Au programme

 

Vendredi 11 juillet – salle des fêtes 

 

 18H00  -  Salle des fêtes de Falicon :  présentation du livre inédit " UN VOYAGE HISTORIQUE AVEC LE CHE "

 Ce voyage retrace le périple d'une délégation de cubains, dirigée par CHE GUEVARA, dans les pays non alignés; (Egypte, Syrie, Birmanie, Indonésie, Ceylan, Pakistan, Japon, Yougoslavie, Soudan et Maroc).Il se situe trois mois après le succès de la révolution cubaine.

 

Présentation du livre et signature.

Exposition des photos du voyage.

Film d’une interview des derniers participants à ce voyage vivants.

Apéritif cubain et ambiance musicale. 

 

 Samedi 12 juillet – Place bellevue

 

19H30 - BATUCADA des enfants de l’Ariane et de Falicon feront une démonstration suite à leur stage de percussions brésiliennes cet hiver.

21h00 Concert du groupe OPUS LATINO

21h15 à  22h15 - Cours de salsa

22H30 - Concert du groupe cubain MARACA, un des meilleurs groupes actuels de Jazz Latino, salsa et afro-latino, dix musiciens.

 

Invité spécial, CANDIDO FABRE, le plus grand auteur compositeur et improvisateur cubain qui est chanté par Célia CRUZ ou Oscar DE LEON entre autres.

 

 LES ARTISTES 

 

OPUS LATINO 

 

 Silvana, c’est la salsa de Célia Cruz, le Brésil de Jobim et la douceur des ballades latines. Elle étudie le chant classique avec le ténor Albert Lance, mais malgré l’admiration pour ce Maître, elle ne peut résister è l’appel des accords dissonnants de la Bossa Nova. Après avoir chanté dans les capitales d’Amérique du sud, surtout au Brésil où elle est parrainée par l’ Alliance Française, elle revient dans son Sud, et joue dans les endroits phares de la région. .Elle anime les plus belles soirées calientes (groupes Samambaia et Carmen Mambo).C’est au sein de ce dernier groupe qu’elle chante en 1ère partie de Compay Segundo, au Nikaia , ainsi qu’en ouverture du festival de A à Eze , en 1ère partie du grand chanteur Vénézuelien, Oscar D’Léon.Avec Opus Latino , c’est dans un répertoire acoustique plus intimiste qu’on la retrouve désormais, accompagnée par le grand guitariste argentin Norberto Pedreira, le percussionniste et vibraphoniste Patrick Mendes ainsi que le contrebassiste Patrick Barbato. Elle interprète un répertoire latino Americain raffiné, parfois inédit, fait de reprises et de compositions, le tout dans une couleur très personnelle au quartet.

 

 Noberto Pedreira : Il est Argentin, alors, on pense tango. Il joue de la guitare, on peut extrapoler et supposer que le jazz est de la partie. Norberto Pedreira, c'est tout ça et bien plus. Bon, il n'est pas facile à étiqueter. Alors, classez- le direct chez les grands. Norberto est un enfant du Rio de la Plata, ce fleuve où les rythmes du cru, zamba et landó, et aussi le candombé résonnent encore sur les deux rives. Là-bas, on se vit Européen et ce pan d'histoire reste dans l'ombre de l'opulent tango, dans le… noir. Norberto est de ceux que cette réalité passionne. Même s'il a une bonne cote à Buenos Aires, sa musique a besoin d'autres ingrédients, du coup, il se sent à l'étroit au pays. Il débarque en France au début des années 90, avec une espèce d'obsession, se nourrir du savoir d'autres musiciens. Au point de appeler son premier groupe Encuentros, rencontres. Naissance d'un trio et un album, Otras imágenes (2000) puis un quartet et un autre album, Cuarenta años (2004), où il croise quelques pointures (le sax-flûtiste Bobby Rangell) et de brillants compatriotes comme le percu Minino Garay. Il passe avec une fluide aisance du tango gouailleur et des rythmes afro-argentins susmentionnés à la suave bossa brésilienne, de la pétulante valse péruvienne à un jazz acidulé. De quoi perdre le nord sans affoler la boussole. Avec une discrète élégance, Norberto Pedreira s'affirme comme un guitariste unique qui transforme ses auditeurs en doux rêveurs et en voyageurs étonnés. Avis aux oreilles gourmandes…

 

 Patrick Mendez : il commence à jouer dès l’âge de cinq ans dans la formation de son père lui-même musicien. Jusqu’à l’âge de 17 ans, il étudie la percussion et la trompette. Quatre ans plus tard, il entre au CNSM de Paris et obtient un 1er Prix de percussion. Parallèlement, on le voit accompagner des grands noms de la variété comme Nicole Croisille, Pia Colombo, Jean Guidoni. Il fait également des remplacements dans les grands orchestres parisiens. Depuis; 1983, Patrick Mendez a rejoint l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo comme second percussionniste. Il s’intéresse aux musiques du Monde, au jazz…. Sa curiosité musicale, son enthousiasme, sa maîtrise du scat et de l’improvisation lui valent d’être régulièrement invité dans diverses formations de la région.

 

 

MARACA

 

Flûtiste cubain et compositeur qualifié de visionnaire par le Chicago Tribune, considéré comme « l’un des noms les plus recherchés de la musique afro-cubaine » par The Los Angeles Times et comme « le groupe afro-cubaine le plus influent de ce début de siècle » (Chicago Tribune). Orlando « MARACA » Valle est apprécié pour la générosité de sa musique et sa capacité à exceller dans tous les styles tant dans la musique afro-cubaine & latine, que dans le Latin Jazz : sa musique est un cocktail d’énergies et de fusions qui mélange les improvisation du jazz aux éléments les plus dansants de la musique populaire Cubaine.

Sa nomination en 2003 aux prestigieux prix Grammy Américains comme « meilleur album salsa » fait de lui le plus jeune artiste cubain jamais nommé par l’Académie Nationale des Arts et des Sciences Américaine : vainqueur de multiples prix CUBADISCO et EGREM à Cuba tant dans les catégories « Fusion », « Latin Jazz » ou « Musiques populaires actuelles ». Orlando Valle « MARACA » est devenu un élément incontournable de la planète latine.

 

« Le flûtiste enchanteur Maraca, artisan prodige de la renaissance du jazz cubain est de retour : (…) l’ex-surdoué du mythique RAKERE fait passer toutes les musiques populaires de Cuba à travers son souffle : (…) Régal latino garanti. » TELERAMA

 « Jazz, Rumba et Salsa : un cocktail explosif. (…) Maraca est aujourd’hui ce qui se fait de mieux dans le jazz afro-cubain. » LE POINT

 « Une virtuosité et un sens du rythme hors du commun. » JAZZ HOT

 

 

INVITE SPECIAL

CANDIDO FABRE 

 

Ancien chanteur de l’Orquestra de Manzanillo, une formation-clé de la musique cubaine des années 80, CANDIDO FABRE a enthousiasmé le public parisien du New Morning début août avec sa charanga (ensemble intégrant flûte et section de cordes). L’impression est amplement confirmée avec cet album enregistré pour un label latino basé à Londres. A la salsa-funk qui cartonne à La Havane, le candide provincial oppose d’élégantes envolées de violons (…) Ce n’est pas un hasard si ces dernières années Celio Cruz, Oscar D’Leon ou Willy Chirino ont repris ses chansons. 

Libé – François-Xavier  Gomez

 

 CUBA : SOURCE D’INSPIRATION DE CETTE 6ÈME EDITION

 

Cuba, terre d’influences

 

 Conjuguant le pire et le meilleur, l’exubérance et la rigueur, Cuba, au nom main tes fois associé à celui de nombreux personnages charismatiques (écrivains, poètes, artistes de renom…) semble avoir fait du paradoxe sa façon d’exister.

Particulièrement animées, vie culturelle et création artistique y retiennent de nombreuses influences : héritage espagnol, legs africain, grands courants européens, sensibilité américaine, anglo-saxonne ou latine, conservant ainsi une richesse, une originalité,n une diversité et une identité indéniables.

La perle des Caraïbes dévoile ses trésors au cours du festival de Falicon.

La création cubaine c’est aussi l’exil : de la lutte pour l’indépendance à la dictature batistienne, puis au castrisme… de nombreux talents ont choisi de s’expatrier. 

 

 

Cuba, terre de musique

 

  Cuba est un pays qui dispose d’une tradition de musique savante avec l’orchestre symphonique, la chorale nationale, cinq orchestres provinciaux, une école nationale de musique et sept conservatoires. En 1925, Amadéo Roldan introduisait les premiers instruments de percussion africains dans l’orchestre symphonique.

Même mes techniques sérielles, la musique concrète et électronique sont représentées. Mais depuis les années 30, c’est la musique populaire et à danser qui a fait la renommée de Cuba :

Chansons et troubadours, chants et mélodies traditionnels, vivifiés par l’apport de la musique africaine se combinant en une multitude de genres : le son et es dérivés (guaracité, changé, sucusucu et salsa) la conga, la rucha, le dazon (cha cha cha et mambo). 

 

 

L’Ambassadrice Salsa

Sa notoriété, Cuba la doit autant à la musique qu’à ses cigares. La musique cubaine a fait danser le monde entier, dès les années 20-30, sous le nom de « Rumba » ; le son fait un malheur et les orchestre comme Xavier Cugat enflamment les dancings de New-York. Les années 40 verront apparaître la « Nueva Trova » ainsi que la « Salsa » avec les groupes majeurs que sont Los Van Van, Sierra Maestra, Viera Trova, NG la Banda.

La Salsa a grandi dans les milieux cubains de New-York. Bien qu’originaire de La Havane, le terme Salsa a été employé pour la première fois dans une son de 1929 (« Echelle Salsita » ; balancez la sauce…) puis en 1962, avec l’album de Pupi Legarretta « Salsa Nova » comme l’explique Juan Formell leader de Los Van Van « la salsa est une musique popularisée par la communauté latino-américaine des Etats-Unis ». Adoptée par tout l’Amérique hispanophone, la salsa reste une musique de danse qui évolue ; « nous sommes restés très proches de notre public, et quand les gens changent de façon de danser, notre musique change aussi ».


 

RENSEIGNEMENTS 

 

COURS DE DANSE

 Le cours de salsa est gratuit.Il se déroulera sur la place Bellevue où se déroulent les concerts. Maillots de bain à gagner.

 

 BILLETERIE

 Pré vente : 20 Euros

15 Euros pour adhérents, les groupes, les seniors, les étudiants, les chômeurs.

Gratuit pour les enfants jusqu’à 12 ans.

 

Vente : LES ALIZES : 04 93 21 92 33 / Mairie de Falicon : 04 92 07 92 70

Points de vente habituels : 20 Euros (+frais de location) / (Fnac, Carrefour, Virgin, Auchan, mairie de Falicon, Cultura, Leclerc, Cap 3000)

 Les billets seront en vente sur place : Tarif le jour du concert : 25 Euros

 

 RESTAURATION 

 Le bar et le restaurant cubain seront à votre disposition.

Buvette, sandwiches, poulet cubain, pizza, socca.

Possibilité de réservation pour le restaurant.