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NICE ACADÉMIE FRANCAISE contre la reconnaissance des langues régionales dans la CONSTITUTION

LANGUES RÉGIONALES ACADÉMIE FRANÇAISE - Voilà qui ne fera pas plaisir au tenant des langues régionales françaises, à Nice le Nissart, qui avaient accueilli comme une grande victoire, le texte adopté par l'Assemblée nationale le jeudi 22 mai 2008 à la quasi-unanimité, inscrivant la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution.

L'Académie française demande le retrait d’un texte, «qui porte atteinte à l'identité nationale». Dans une déclaration diffusée ce lundi, démarche rarissime, l’Institution rappelle que « Depuis plus de cinq siècles, la langue française a forgé la France. Par un juste retour, notre Constitution a, dans son article 2, reconnu cette évidence: La langue de la République est le français » et que sans contester l'importance des langues régionales, les académiciens s’étonnent de la primauté donnée aux langues régionales, désormais inscrites dans l'article 1 de la Constitution, alors que la langue française reste mentionnée dans l'article 2. 

«Il nous paraît que placer les langues régionales de France avant la langue de la République est un défi à la simple logique, un déni de la République, une confusion du principe constitutif de la Nation et de l'objet d'une politique», écrivent les membres de l’Académie française «qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement». 

L'amendement présenté par le président UMP de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann, avec l’accord de la garde des Sceaux, Rachida Dati, ajoutait à l'article 1 de la Constitution, dont la phrase commence par les mots : «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale», une phrase terminale: «Les langues régionales appartiennent à son patrimoine».

Le texte sera examiné au Sénat à partir de mardi.  Déclaration de l'Académie française sur les langues régionales votée à l'unanimité par les membres de l'Académie dans sa séance du 12 juin 2008. 

« Depuis plus de cinq siècles, la langue française a forgé la France. Par un juste retour, notre Constitution a, dans son article 2, reconnu cette évidence : "La langue de la République est le français".

Or, le 22 mai dernier, les députés ont voté un texte dont les conséquences portent atteinte à l'identité nationale. Ils ont souhaité que soit ajoutée dans la Constitution, à l'article 1er, dont la première phrase commence par les mots : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale", une phrase terminale : "Les langues régionales appartiennent à son patrimoine".

Les langues régionales appartiennent à notre patrimoine culturel et social. Qui en doute ? Elles expriment des réalités et des sensibilités qui participent à la richesse de notre Nation. Mais pourquoi cette apparition soudaine dans la Constitution ?

Le droit ne décrit pas, il engage. Surtout lorsqu'il s’agit du droit des droits, la Constitution.

Au surplus, il nous paraît que placer les langues régionales de France avant la langue de la République est un défi à la simple logique, un déni de la République, une confusion du principe constitutif de la Nation et de l'objet d'une politique.

Les conséquences du texte voté par l'Assemblée sont graves. Elles mettent en cause, notamment, l'accès égal de tous à l'Administration et à la Justice. L'Académie française, qui a reçu le mandat de veiller à la langue française dans son usage et son rayonnement, en appelle à la Représentation nationale. Elle demande le retrait de ce texte dont les excellentes intentions peuvent et doivent s'exprimer ailleurs, mais qui n'a pas sa place dans la Constitution. »

 

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