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Le Japon à l'honneur cet Automne à Monaco près de NiceJAPON MONACO - Le Japon sera à l’honneur en principauté de Monaco près de Nice du 19 au 24 octobre 2007 au travers de ses arts ancestraux. Organisée par l’Ambassade du Japon et la Direction du Tourisme et des Congrès, avec le soutien du Consulat Général Honoraire du Japon à Monaco, cette manifestation offrira aux amateurs de culture et d’art nippons des spectacles et des ateliers au théâtre Princesse Grace et au Jardin japonais.Un cycle de films, réalisés entre les années 70 et 2004, intitulé “Japon, embarquement immédiat” évoquera l’Empire du Soleil Levant. Sumi-é (peinture), Cha no yu (cérémonie du thé), art du Bonsaï, Shogi (jeu d’échec), Aikido, Mangas (bande dessinée), danses traditionnelles, seront proposés et se déclineront en ateliers, spectacles, conférences, expositions, démonstrations. Cette manifestation permettra aux Occidentaux que nous sommes de se familiariser avec le raffinement de l’art nippon, art de l’épure, art de la symbolique, art du vide et du plein. Du 23 au 25 novembre 2007, l’artiste Hosen Sawai, peintre sur paravents, kimonos et céramiques, exposera ses oeuvres récentes au Sporting d’hiver (salle François Blanc). L’AUTOMNE DU JAPON A MONACO Informations : Entrée libreDirection du Tourisme : + 377 92 16 61 16Inscription aux ateliers (6 personnes maximum par atelier) et visites commentées au Jardin Japonais (20 personnes maximum) : +377 92 16 60 39 Programme : Vendredi 19 octobre : 11h00 Ouverture au public11h00 – 19h00 Foyer-Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »14h00 – 14h45 Foyer Bar : Ateliers de Sumi-é par Sonia CIQUET15h00 – 17h00 Salle du Ponant : Film « Sen Rikyu » de Kei KUMAI -1989 (107mn)16h30 – 17h00 et 17h30 – 18h00 Jardin Japonais : Dégustation de Thé japonais par l’Ecole Urasenke 17h00 – 17h45 Foyer Bar : Atelier de Sumi-é par Sonia CIQUET17h30 – 18h30 Salle du Ponant : Conférence sur le cinéma japonais par Monsieur Osamu KUROI18h00 – 18h30 Salle du Ponant : Démonstration de Shogi par Maître Hiroshi HONMA19h00 – 21h20 Salle du Ponant : Film « Station » de Yasuo FURUHATA -1981 (132mn)Samedi 20 octobre : 11h00 – 19h00 Foyer Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »11h00 – 12h30 Hall du Ponant : Atelier de Shogi par Maître Hiroshi HONMA11h30 – 12h00 Salle du Ponant : Démonstration de Cérémonie du thé japonais par l’Ecole Urasenke12h30 – 13h45 et 15h00 – 15h45 Salle du Ponant : Démonstrations de danse traditionnelle par Madame Tomoko KATSUMI14h00 et 16h00 Hall du Ponant : Ateliers de Mangas14h00 – 18h00 Foyer Bar : Démonstrations par le Bonsaï Club de Monaco14h30 – 17h00 Hall du Ponant : Ateliers de Shogi par Maître Hiroshi HONMA15h00 – 16h00 Jardin japonais : Visite commentée « La Symbolique du Jardin Japonais » par Monsieur Gilles MONTELATICCI15h00 – 15h30, 16h00 – 16h30 et 17h00 – 17h30 Jardin japonais : Dégustations de Thé japonais par l’Ecole Urasenke17h00 – 17h30 Salle du Ponant : Démonstration de Shogi par Maître Hiroshi HONMA18h30 – 20h45 Salle du Ponant : Film « Famille » de Yôji YAMADA – 1970 (160mn)Dimanche 21 octobre :11h00 – 19h00 Foyer Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »11h00 – 11h30 Salle du Ponant : Démonstration de Cérémonie du Thé par l’Ecole Urasenke11h00 – 12h00 Hall du Ponant : Ateliers de Shogi par Maître Hiroshi HONMA12h00 – 12h30 Salle du Ponant : Démonstration de Shogi par Maître Hiroshi HONMA13h30 – 14h00 Jardin Japonais : Dégustation de Thé japonais par l’Ecole Urasenke14h00 – 15h00 Jardin Japonais : Visite commentée « La Symbolique du Jardin Japonais » par Monsieur Gilles MONTELATICCI14h00 – 15h00 Hall du Ponant : Atelier de mangas14h00 – 17h00 Hall du Ponant : Ateliers de Shogi par Maître Hiroshi HONMA 14h00 – 18h00 Foyer Bar : Démonstrations par le Bonsaï Club de Monaco15h00 – 16h30 Salle du Théâtre : Spectacle de danse et musique traditionnelles par Mesdames Tomoko KATSUMI et Takayuki KATSURA16h00 – 16h30 et 17h00 – 17h30 : Jardin Japonais : Dégustations de Thé japonais par l’Ecole Urasenke 17h00 – 17h30 Salle du Ponant : Démonstration de Shogi par Maître Hiroshi HONMA 18h00 – 18h30 Salle du Ponant : Démonstration de Cérémonie du Thé par l’Ecole UrasenkeLundi 22 octobre :11h00 – 19h00 Foyer Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »12h30 – 13h00 et 13h30 – 14h00 Jardin j aponais : Dégustations de Thé japonais par l’Ecole Urasenke15h00 – 15h45 Foyer Bar : Atelier de Sumi-é par Sonia CIQUET17h30 Accueil de S.E. Monsieur Yutaka IIMURA, Ambassadeur du Japon à Monaco18h00 – 18h30 Salle du Ponant : Présentation de l’Association Monégasque d’Aïkido et démonstrations19h00 – 20h30 Salle du Théâtre : Spectacle de danse et musique traditionnelles par Mesdames Tomoko KATSUMI et Takayuki KATSURAMardi 23 octobre : 11h00 – 19h00 Foyer Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »12h30 – 13h15 : Foyer Bar : Atelier de Sumi-é par Sonia CIQUET 15h00 – 17h30 Salle du Ponant : Film « Demain » de Nobuhiko OOBAYASHI – 1995 (140mn)18h30 – 19h30 Salle du Ponant : Démonstrations par l’Association Monégasque d’Aïkido21h00 – 22h50 Salle du Ponant : Film « Le vent qui pleure » de Yôichi HIGASHI – 2004 (106mn)Mercredi 24 octobre : Journée « Spécial Jeunes » (à partir de 5 ans)11h00 – 19h00 Foyer Bar : Exposition Sonia CIQUET « Les Toiles du Soleil Levant »14h00 et 16h00 Hall du Ponant : Ateliers de mangas14h00 – 17h00 Foyer bar : Ateliers de Sumi-é par Sonia CIQUET et de bonsaï par le Bonsaï Club de Monaco17h00 – 18h30 Salle du Ponant : Projection d’un dessin animé japonais, précédé d’une présentation19h00 : Clôture de la manifestationAvec l’aimable participation de Madame Tomoko KATSUMI et de Maître Hiroshi HONMA Conseillers Spéciaux pour les Echanges Culturels auprès de l’Agence de la Culture du Gouvernement Japonais, l’Office National du Tourisme Japonais à Paris et les librairies TAO et BD Fugue Café de Nice.(* sous réserve de modifications)___________________________Cycle de films japonais des années 70 à nos jours(selon l’ordre du programme)« Japon, embarquement Immédiat »Les passagers à destination du Japon sont invités à se présenter à la Salle du Ponant pour une découverte imminente du pays, de ses régions et de ses traditions. Nous vous souhaitons un agréable voyage… !SEN RIKYU (« Sen Rikyu »), de KUMAI Kei – 1989 (107 mn)L’histoire se passe dans la périphérie de Kyôto. SEN RIKYU, le fondateur de la « cérémonie du thé », se donne la mort après s’être attiré la colère de HIDEYOSHI, l’homme qui a dominé le Japon, à la fin du 16ème siècle, et unifié le pays. Il est évident qu’en lui présentant ses excuses, ce dernier les aurait acceptées, mais, curieusement, SEN RIKYU choisit la mort. Mais qu’est-ce qui a bien pu motiver son choix ? 27 ans après, un homme du nom de ODA Urakusai veut en savoir plus. Bien qu’étant le jeune frère de ODA Nobunaga – le précurseur à l’origine de l’unification du Japon – il n’était bon ni en politique ni pour les affaires militaires. En revanche, il était un des disciples les plus brillants de SEN RIKYU. C’est donc tout naturellement qu’il devint un des plus fins experts en cérémonie du thé et esthète de l’époque. Aussi, ce qu’il découvrit à la mort de SEN RIKYU lui permit de comprendre beaucoup de choses… Or, ce sera finalement grâce aux mémoires laissés par HONGAKUBÔ, le dernier disciple de SEN RIKYU, que l’énigme sera résolue.STATION (« Eki »), de FURUHATA Yasuo – 1981 (132 mn)L’histoire se passe à Hokkaidô, une région en hiver au climat quasi subarctique. Au cours de la deuxième moitié du 19ème siècle l’agriculture a réellement démarré à Hokkaidô, mais on ne peut pas dire pour autant qu’elle s’y soit beaucoup développée. Aujourd’hui encore, Hokkaidô reste une région rude, mais la nature y est abondante. MIKAMI Eiji est à la fois athlète olympique, dans la discipline du tir, et inspecteur. Une tempête a interrompu le service de ferry qui doit le ramener dans sa ville natale – Mashike, à la pointe Ouest de Hokkaidô – où il part, fin décembre, afin de passer le réveillon du jour de l’an. Il fait alors connaissance avec Kiriko, la patronne à l’air triste d’un petit bar, qui murmure : « Les femmes qui, comme moi, travaillent dans les bars, se suicident souvent, à la Saint-Sylvestre, parce qu’un homme, aussi coureur soit-il, passera toujours le réveillon du jour de l'an avec sa famille ». Mais dans la ville enneigée et désolée, l’aventure qu'aura Eiji avec Kiriko va prendre une tournure inattendue.FAMILLE (« Kazoku »), de YAMADA Yôji – 1970 (160 mn)On dit que le territoire japonais est étroit, mais ce n’est pas exact. Si d’Est en 0uest il n’y a que 300 km, du Nord au Sud il fait plus de 3000 Km! Pour aller de Sapporo (Hokkaidô), au Nord, à Naha (Okinawa), au Sud, il faut compter 3h25 d’avion ; à titre de comparaison, un vol Paris-Moscou prend 3h40… Ce film, du début des années 70, raconte l’histoire d’une famille qui, pour quitter les mines de charbon de Nagasaki (Kyûshû) et aller s’installer à Nakashibetsu (Hokkaidô), comme agriculteurs, parcourt le Japon, d’un bout à l’autre, en train. Lorsque la famille quitte Nagasaki, les cerisiers sont déjà en fleurs, mais, à son arrivée à Nakashibetsu, quelques jours plus tard, elle trouve une ville sous la neige…DEMAIN ( « Ashita »), de OOBAYASHI Nobuhiko – 1995 (140 mn)La Mer Intérieure du Japon (SETONAIKAI) se trouve entre Honshû et Shikoku et d’innombrables petites îles y sont disséminées. Aujourd’hui, le moyen de transport le plus utilisé pour faire la traversée reste le bateau. La ville d’Onomichi, ancienne ville, fait face à la Mer Intérieure, et les collines et les temples y sont nombreux. OOBAYASHI Nobuhiko, originaire d’Onomichi, y a réalisé 6 films et grâce à lui beaucoup de Japonais sont devenus fans de la ville. Trois mois après le naufrage d’un bateau de liaison avec Onomichi, un étrange message parvient aux parents de certaines victimes : « Je t’attendrai à la plage, demain, à minuit ». Ne trouvant rien de suspect à cela et croyant pouvoir revoir leurs parents disparus, les amants et autres grands-parents se rendent au rendez-vous. Puis, minuit sonne… Ce film dépeint, avec une fantaisie propre à OOBAYASHI, l’amour au sein de la famille.LE VENT QUI PLEURE (« Fûon »), de HIGASHI Yôichi – 2004 (106mn)Okinawa, une île au sud du Japon. Un crâne humain dans un précipice du bord de mer. A la fin de la guerre du Pacifique, des jeunes gens attaquaient les navires de guerre américains en se jetant sur eux, se transformant en véritable « bombe humaine ». Dans le crâne, un trou. Lorsque le vent de la mer s’y faufile, le crâne siffle comme une flûte. Une vieille femme est à la recherche du corps de son fiancé, mort comme Kamikaze. Une autre femme a fui le domicile conjugal pour échapper aux violences de son mari et rentre dans son île natale, avec son fils de 10 ans. Ce récit, qui tire à la tragédie, s’articule principalement autour de l’histoire de ces deux femmes. La mer d’Okinawa et les enfants qui s’y amusent comme des fous offrent un bien joli spectacle. La plupart des petits copains du héros sont des enfants d’Okinawa. Les habitants d’Okinawa ont d’ailleurs une place particulièrement importante dans ce film.___________________________Petit lexique des coutumes japonaisesCérémonie du thé (Cha no yu)« Cha no yu » littéralement « eau chaude pour le thé » désigne la cérémonie du thé et répond à un rituel ancestral. Désignée par le terme "Sado" signifiant "la voie du thé", cette manière de boire le thé vert en poudre fut transmise par un moine Zen, revenu de Chine au XIIème siècle. A cette époque, le thé était considéré comme un stimulant pour l'étude et la pratique religieuse.Les Japonais considèrent le Cha no yu comme une discipline spirituelle pour parvenir au Wabi, état dans lequel on retrouve la sérénité dans la simplicité extrême, mais aussi comme un art où la forme et la grâce sont primordiales. Les quatre vertus du thé sont : Harmonie, Respect, Pureté et Sérénité.Sumi-éLe Sumi-é signifiant « dessin à l’encre de Chine », est le nom japonais du lavis. Il est l’adaptation à la culture japonaise de la technique chinoise de peinture à l’encre noire et à l’eau.Il se pratique sur du papier de riz ou de la soie, en utilisant un bâton d’encre, de l’eau, une pierre à encre et un pinceau à lavis.Revisitée par Sonia CIQUET, cette technique monochrome à l’encre de Chine est le fruit d’une recherche intérieure et correspond pour l’artiste à une philosophie de vie, issue de la conjugaison entre les Arts Martiaux et la médecine chinoise. Le noir et le blanc permettent une libre interprétation des nuances. Toute la difficulté de cette pratique réside dans le fait que l’intention doit précéder le geste, aucune retouche n’étant possible.ShogiLe Shogi ( en japonais « jeu d’échecs des généraux ») est un leu de société combinatoire abstrait traditionnel japonais, se rapprochant du jeu d’échecs occidental et opposant deux joueurs. Chaque joueur joue l’un après l’autre ; le but est de prendre le roi adverse.A chaque tour, un joueur peut soit déplacer une pièce soit parachuter une pièce prise sur la surface du jeu. Les pièces se déplacent selon leur type. Si une pièce s’arrête sur une case occupée par une pièce adverse, cette pièce est prise.Danse traditionnelle japonaiseLe « Nihon Buyô » danse japonaise traditionnelle exécutée en kimono, découle principalement de la danse du Kabuki (théâtre japonais traditionnel de l'époque d'Edo). A cette période sont nées de nombreuses tendances instaurées par les acteurs de Kabuki et les chorégraphes et c'est alors que l'apprentissage de la danse traditionnelle s'est généralisé parmi les femmes.Le Nihon buyô est la forme de danse classique la plus répandue au Japon. Ce genre, souvent spectaculaire, est caractérisé par la complexité de ses codes esthétiques et la beauté somptueuse de ses costumes. Mesdames Tomoko KATSUMI et Takayuki KATSURA nous proposent de découvrir les différentes facettes de cette danse élégante et raffinée. Les pièces classiques du Nihon buyô se trouvent dans le répertoire du théâtre kabuki dont les acteurs sont uniquement masculins. Elles sont également dansées sous forme de récital. Elles sont alors exécutées aussi bien par des hommes que par des femmes et l'accent est davantage mis sur l'aspect chorégraphique plutôt que sur la théâtralité. La dimension visuelle prédomine dans ces danses où la succession sans heurts des mouvements suggère élégance, raffinement et maîtrise de l’émotion. Les créations contemporaines témoignent de la vitalité actuelle du Nihon buyô. Cette danse aux codes stylistiques et esthétiques très élaborés fait ainsi montre d'une grande liberté d'inspiration.KotoLe koto est un instrument de musique à cordes pincées, utilisé en musique traditionnelle japonaise. On l’assimile à une longue cithare en forme de dragon tapi, mesurant environ 1, 80 m de long et se composant de 13 cordes. La caisse est traditionnellement fabriquée en bois de paulownia évidé et le chevalet, en ivoire.Originaire de Chine, il fut introduit au Japon entre le VIIème et le VIIIème siècle et était joué principalement à la Cour Impériale, l’usage s’en est ensuite démocratisé.Le koto produit un son lyrique, semblable à une harpe, ce qui peut expliquer le terme souvent rencontré de « harpe japonaise ».Art du bonsaïLa culture des plantes en pots commence en Égypte il y a environ 4 000 ans, essentiellement pour des raisons pratiques, d'utilité et de mobilité. L'art du bonsaï gagna le Japon aux environs des VIème et VIIème siècles avec les moines qui amenèrent aussi le bouddhisme.Pendant longtemps les bonsaï furent réservés aux classes dominantes, féodales et religieuses, appréciant surtout les bonsaï colorés. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et bon nombre de Japonais s'adonnent à la culture du bonsaï, renouant ainsi avec les traditions ancestrales.AïkidoL’Aïkido est un Budo (Art martial traditionnel japonais) fondé par Maître Morihei UESHIBA, au cours du XXème siècle. Cette discipline est la synthèse d’arts militaires ancestraux, transformés et pacifiés afin d’être adaptés aux réalités d’aujourd’hui, son objectif devenant la construction de soi-même.Le terme Aïkido peut se traduire par « la voie de l’harmonisation des énergies.MangasLe manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau.Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.Le manga ne connut pourtant sa forme actuelle – celle de bande dessinée– qu'au début du XXème siècle sous l'influence de revues commerciales en provenance des Etats-Unis.Il est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le sport, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du Japon, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

 

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