AL GORE ENVIRONNEMENT - « Une vérité qui dérange » le film réalisé par Davis Guggenheim projeté ce vendredi 03 août, de 19h à 20h30 à la Maison de l’Environnement, 31 avenue Castellane à Nice, l’entrée est libre. Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse, le cinéaste a choisi d'illustrer et de relayer le combat passionné d'un homme, Al Gore.
Depuis cinq ans, Al Gore, ancien Vice-président au côté de Bill Clinton et candidat malheureux à la présidence des États-Unis contre le fils Bush, tente de persuader ses concitoyens de l'urgence à lutter contre le réchauffement de la planète. La plupart des savants s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire : un dérèglement majeur du système climatique qui entrainerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sècheresse, des vagues de chaleur meurtrières.
« Tout dépend de notre capacité à réagir et à mettre en place des solutions alternatives », avait-il confié à NiceRendezVous, après son intervention lors du « Festival International de la publicité » à Cannes Lions en juin dernier. Un étrange lieu pour faire passer son message et plaider l’adoption de technologies et de ressources d’énergie alternatives, lorsque l’on songe au pouvoir d’entraînement des publicitaires dans les processus de surconsommations.
La remarque l’avait fait éclater de rire et à la mode des prêcheurs américains nous avez certifié qu’il était justement là, avec sa Fondation, pour « Changer les âmes et les mentalités ». Et s’il reconnaissait bien volontiers une responsabilité particulière des États-Unis en ce qui concerne les énergies fossiles, il avait pointé une certaine forme de cynisme des industriels et des média français dans l’exploitation de l’argument écologique.
On peut s’en amuser, jeux de l’esprit dans lesquels les Français excellent, le dernier jour de la manifestation cannoise, une cinquantaine de publicitaires ont nettoyé la plage et les rochers au droit du Palais des Festivals.
Même symbolique, l’image de congressistes contribuant au nettoyage du lieu de leurs travaux ou agapes étaient suffisamment insolite et forte pour être relevée.
L’idée de l’Association des Agences Conseils en Communication était de faire comprendre aux professionnels de la profession que l’environnement n’est pas seulement un terrain de chasse budgétaire mais une véritable implication, un engagement.

«Changer les âmes et les mentalités» ? Pourquoi pas…