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Le retour triomphal du Tramway à NiceTRAMWAY CANCA PHOTOGRAPHIES - C’est au Centre de Maintenance du Rouret au nord de Nice samedi à 7 heures que la CANCA avait donné rendez-vous aux journalistes pour assister aux premiers tours de roue de la rame 001 du tramway Nice Côte d’Azur sur les rails soudés qui devaient l’amener en douceur place Masséna, suivant l’axe de la future ligne 1 : boulevard Comte de Falicon, place Fontaine du Temple, boulevard Gorbella, Square Boyer, avenue Cyrille Besset, rue du Soleil, avenue Borriglione, place Général de Gaulle, avenue Malausséna et avenue Jean Médecin.
En guise de petit-déjeuner une frugale tasse de café fumant et après une brève allocution de Jacques Peyrat pour remercier ceux qui ont participé et cru à cette aventure humaine, un décompte de fusée Ariane pour un départ tout en douceur sans aucun décibel de bruit, si ce n’est le son des applaudissements. L’émotion et la joie presque enfantine des personnes présentes sont réelles et palpables. Luisante sous la pluie fine, la première rame du tramway Nice Côte d’Azur s’éloigne, lentement tractée par un engin rail-route, l'électrification du réseau n'étant pas encore en service. Il est 7 heures 45.
Après une visite de la « cathédrale » et du « phare » qui contiendront les ateliers et les bureaux du Centre de Maintenance, nous rejoignons la rame construite dans les ateliers d’Alstom La Rochelle qui glisse silencieusement sous le regard des badauds vers le centre de Nice. Le sentiment dominant est curieusement une souriante réserve devant cette procession. Les Niçois contemplent et photographient la reine de la fête, quelques applaudissements, quelques réflexions et commentaires sur sa forme, sa couleur, sa longueur accompagnent son déplacement. Précédée par Jacques Peyrat, les représentants de la communauté d’agglomérations Nice Côte d’Azur et les officiels, elle est escortée par les personnels vigilants de la ST2N de jaune fluo vêtus.
À Malausséna, Dominique Vian, préfet des Alpes-Maritimes rejoint le cortège, il tiendra absolument à conduire quelques centaines de mètres la rame, ce qui lui fut accordé au bas de l’avenue Jean Médecin. Il est difficile de refuser une faveur au représentant de l’État français ! Puis c’est au tour de Christian Estrosi de participer à la descente de la rame, escorté d’Éric Ciotti son directeur de cabinet ministériel, il chemine jusqu’à Thiers avant de s’éclipser pour rejoindre le plateau de télévision de l’émission « La voix est libre » de France 3 Méditerranée.
Après avoir avalé à un train de sénateur les 4 kilomètres qui séparent le centre du Rouret du cœur de Nice, la rame métallisée fait enfin son entrée place Masséna. De haute lutte le sénateur maire a récupéré le siège de pilote et c’est aux accents de « Ainsi parlait Zarathoustra », sous une cascade de rubans argentés que la première rame du tramway vient s’immobiliser sous le dais où la foule des invités s’est massée.
Il est un peu plus de onze heures, le tramway est de retour à Nice.
Lors de sa prise de parole Jacques Peyrat s’amuse du mauvais temps en détournant « Mariage pluvieux, mariage heureux » et affiche tout son bonheur de rendre à Nice le transport en commun qu’elle possédait jusqu’en 1953 et qu’elle retrouve modernisé. Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer, vice-président de la CANCA et représentant Christian Estrosi met l’accent sur l’écologie. « C’est un projet de développement durable. Avec le tramway, vous n’avez plus de pollution, vous avez beaucoup moins de bruit ; cela engage vers un réaménagement urbain de la ville et une vision moderne des déplacements. Nous rentrons dans le XXIe siècle grâce au tram. ». Puis c’est au tour du préfet Dominique Vian de vanter les mérites de cet ancien mode de transport remis au goût du jour.
Beaucoup de personnalités présentes, Christine Mirauchaux, représentant Michel Vauzelle, président du conseil régional, Robert Mahler, président d’Alstom France, Dominique Estève, président de la CCI, Olivier Brousse, représentant de Véolia, Philippe Delerue, responsable de la ST2N, etc.
 


 

 

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