ACROPOLIS - Comme d’habitude pourrait-on dire le pauvre bateau Acropolis vient s’échouer sur la grève. L’annonce du choix fait par le sénateur maire de Nice Jacques Peyrat de proposer au Conseil Municipal, la Société GL EVENTS comme futur gestionnaire du palais lors des dix prochaines années, même si elle fut assortie de précautions oratoires comme « préserver au mieux les intérêts des personnels d’Acropolis, ainsi que le partenariat avec les entreprises traitantes ou sous-traitantes » n’a pas rassuré une partie du personnel. Malgré un déficit chronique, celui-ci ne veut pas entendre parler d’une reprise par un groupe privé, en l’occurrence un géant européen de l’organisation et de la gestion de congrès, et se cramponne à la solution de la société d’économie mixte.
Au nombre d’une centaine, ils ont contraint les premières assises pour la vidéo surveillance en zone urbaine à déménager en catastrophe vers le Negresco, la cinémathèque à fermer; par contre le spectacle de Florence Foresti devrait pouvoir se tenir.
Bien avant le 20 décembre, jour du conseil municipal, la pression est mise sur les élus locaux majoritaires qui doivent se prononcer, s’ils suivent le maire, pour ce repreneur, à qui l’on prête l’intention de vouloir une « forte restructuration des personnels », ce qui selon les syndicats signifierait la suppression de la moitié des postes d’équipage.
Le bateau Acropolis n’a pas fini de tanguer. Il nous promet une fin d’année festive.
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